Finlande : l’arrestation de plusieurs étrangers pour des viols sur mineures relance le débat sur le droit d’asile

15 janvier 2019 17:07 Mis à jour: 15 janvier 2019 17:07

L’interpellation de plusieurs réfugiés et demandeurs d’asile soupçonnés d’agressions sexuelles sur des fillettes et des adolescentes relance le débat sur le droit d’asile en Finlande.

Les forces de l’ordre finlandaises soupçonnent plusieurs hommes nés à l’étranger d’avoir participé à des viols ou à d’autres abus sexuels sur des jeunes filles âgées de 10 à 15 ans résidant dans la ville d’Oulu, au nord-est de la Finlande.

Des crimes qui ont profondément choqué les Finlandais dont le président a exprimé « son choc et son dégoût ».

« Il est inacceptable que certains demandeurs d’asile, dont ceux à qui l’asile a été accordé, aient introduit le mal ici et créé l’insécurité », a déclaré Sauli Niinistö, expliquant que l’objectif du système d’accueil était d’aider les personnes en danger et non de protéger les criminels.

« Le droit à l’intégrité est l’une des valeurs sur lesquelles repose notre société et doit être respecté par tous ici », a-t-il ajouté.

Chef du Parti social-démocrate, principal mouvement d’opposition du pays, Antti Lindtman a également tenu à réagir.

« La question est de savoir si nous pourrions prendre des mesures maintenant, même pendant ce mandat, pour prévenir des crimes aussi lâches que ceux-là », a-t-il souligné avant de répondre par l’affirmative :« Oui, il y en a. »

Lancée en décembre après l’interpellation de neuf hommes d’origine étrangère pour des faits similaires, une pétition citoyenne demandant le retrait du permis de séjour aux personnes reconnues coupables de crimes sexuels recueillait 90 000 signatures le lundi 14 janvier, dépassant largement le seuil de 50 000 signatures défini par la loi pour enclencher un débat parlementaire.

Avant l’arrestation de nouveaux suspects liés à des agressions sexuelles dans la ville d’Oulu trois jours plus tôt, elle n’avait pourtant été signée que par 13 000 Finlandais selon Le Monde.

Cet article vous a intéressé  ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis. 

VIDÉO RECOMMANDÉE :

À Caen, un détenu angolais condamné pour viol a agressé une bénévole qui lui rendait visite en prison

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.