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Flunch change de carte, augmente ses tarifs mais sort enfin la tête de l’eau

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Photos prise en mars 2013 d'un restaurant Flunch de Lille. (Crédit photo PHILIPPE HUGUEN/AFP via Getty Images)

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Durée de lecture: 3 Min.

Baptiste Bayard, nouveau PDG de Flunch, détaille sur Le Parisien son plan de restructuration de la célèbre enseigne de restauration rapide.
Pourrons-nous encore « fluncher »?
La chaîne de restauration du groupe nordiste Mulliez (Auchan, Décathlon…) connaît depuis 2021 un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Né en 1971, Flunch revendiquait, selon Le Parisien, quelque 227 restaurants et 55 millions de clients servis par an. Mais, depuis quelques années, l’enseigne a connu des difficultés, augmentées en 2020 avec la crise sanitaire. 57 restaurants ont depuis été vendus ou cédés.

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Moins de recettes pour plus de qualité ?
C’est Baptiste Bayard, fondateur de Foodiz, qui a été nommé PDG de Flunch en janvier 2022. Ce « familial » du groupe Mulliez revendique le « parler vrai » et revient sur les dernières décennies de Flunch.
« Je dispose d’un budget de 75 millions d’euros à investir dans le nouveau concept de Flunch en cinq ans. D’ici octobre, nous aurons entièrement rénové 45 cafétérias, et elles le seront toutes d’ici à 2023 » confie Mr Bayard. C’est un énorme chantier. »
« A force d’avoir voulu maintenir les prix au même niveau, nous avons perdu en qualité, que ce soit pour les frites ou d’autres produits. Ajoutez à cela une succession de stratégies perdantes — comme le fait, dans les années 2010, d’avoir voulu doubler le nombre des restaurants alors qu’on aurait pu utiliser cet argent pour tout rénover —, le résultat est là : depuis une décennie, nos clients, de moins en moins satisfaits, nous quittent. » 
Mr Bayard souhaite avant tout revisiter l’image de Flunch en présentant de nouveaux concepts: l’installation de bornes automatiques à la place des caisses, des salades-bars de meilleure qualité nutritive, des menus thématiques (pizzas, burgers, galettes, grillades…) avec des déclinaisons végétariennes pour chacun d’eux. Des spécialités culinaires régionales pourront être valorisées, selon la volonté des directeurs d’établissements.
Parallèlement, le nombre de recettes, jugées bien trop nombreuses, seront aussi réduites de moitié. La fameuse mousse au chocolat maison va aussi disparaître
Des animations telles que karaoké ou bingo seront aussi proposées dans certains restaurants.

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Des tarifs augmentés 
Baptiste Bayard indique aussi que pour la première fois depuis « 15 ans », les tarifs des plats ont augmenté. « Notre menu phare, avec légumes à volonté, est passé de 8,95 euros à 9,45 euros. »
Ces transformations semblent porter leurs fruits: « Le redressement a déjà commencé : alors qu’en janvier, nous perdions 5 millions d’euros, en juin la perte a été contenue à « seulement » 700 000 euros. Dès juillet, nous serons à nouveau rentables, pour la première fois depuis très longtemps. » 
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