Marine Le Pen entendue à l’Assemblée sur de possibles ingérences russes

La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen attend le début de l'audition de la commission d'enquête sur les ingérences étrangères à l'Assemblée nationale, à Paris, le 24 mai 2023.
Photo: CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images
La dirigeante française Marine Le Pen doit s’expliquer mercredi devant l’Assemblée nationale sur les liens supposés de son parti du Rassemblement national (RN) avec la Russie de Vladimir Poutine.
Ses adversaires accusent le RN, premier parti d’opposition à l’Assemblée nationale, d’être un agent de l’influence russe en France et s’appuient notamment sur un prêt accordé en 2014 à l’ex-Front national par une banque tchéco-russe et sur le soutien apporté dans le passé par Mme Le Pen à M. Poutine.
Finaliste des deux dernières présidentielles, Marine Le Pen tentera de contrer ces accusations lors d’une audition dans l’après-midi devant une commission d’enquête parlementaire consacrée aux ingérences étrangères.
Couper court aux accusations
Cette commission avait été lancée par le groupe RN à l’Assemblée fin 2022 précisément pour tenter de couper court aux accusations qui pèsent sur le parti. Les autres partis avaient alors dénoncé une « diversion ».
« On a dit dès le début que Marine Le Pen serait à la disposition de la commission d’enquête, on n’a pas changé d’avis », avait expliqué la semaine dernière le député RN Jean-Philippe Tanguy, également président de la commission d’enquête, en estimant toutefois qu' »aucun fait nouveau mis en lumière par les précédentes auditions ne justifie cette audition ».
Lors d’une audition devant la commission d’enquête il y a 15 jours, l’ancien eurodéputé FN Jean-Luc Schaffhauser avait récusé toute « contrepartie » au prêt obtenu en 2014 et qui est encore aujourd’hui en cours de remboursement.

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