Gare du Nord : un homme tué par deux policiers qu’il menaçait d’un couteau

Par Epoch Times avec AFP
14 février 2022 09:36 Mis à jour: 14 février 2022 12:42

Ce lundi 14 février, un homme a été tué par deux policiers qu’il avait menacés d’un couteau arborant un slogan anti-police, dans une gare très fréquentée de Paris, la gare du Nord.

Les deux policiers patrouillaient vers 07h00, une heure de pointe dans cette grande gare d’où partent les trains à destination du nord de la France et de l’Europe, quand l’homme les a menacés avec un couteau de « 30 cm » sur lequel était écrit « ACAB » (« All cops are bastards », « tous les flics sont des bâtards »), selon une source policière. Le mis en cause est décédé.

Ils ont alors « fait usage de leur arme, écartant ainsi tout danger, pour eux-mêmes et pour les voyageurs », a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dans un tweet.

Selon une source policière, l’agresseur serait né en 1991, et n’était pas  connu des services de police. D’après le Ministre des transports, qui était invité de RMC, « la Piste terroriste est écartée ; il s’agit d’un homme qui a l’habitude d’errer dans la Gare ». Le parquet national anti-terroriste a indiqué qu’il n’était pas saisi de l’enquête.

« Terroriste anti-flics »

Dans un communiqué, Alliance, un des principaux syndicats de police, a qualifié l’agresseur de « terroriste anti-flics », qui a pris les policiers « pour cible armé d’un couteau pour les tuer ».

Pour Alliance, « cet attentat  envers les protecteurs de la République montre une nouvelle fois qu’aujourd’hui nos collègues risquent leur vie au coin d’une rue, le parvis d’une église, ou dans une mission du quotidien au sein d’une gare ».

« La menace est bien réelle, le bleu dans la rue est une cible privilégiée et l’acte terroriste anti-flic clairement identifié », a ajouté le syndicat.

La porte-parole de Unité SGP police Linda Kebbab, a estimé sur Twitter que cette « attaque au cri laissant peu de place au doute sur la nature haineuse qui a animé l’auteur ». « Tir de défense, neutralisation. Courage à vous collègues », a-t-elle souligné.

Dans un autre tweet, le syndicat des commissaires de police (SCPN) a suscité « son soutien » et indiqué « sa reconnaissance à nos policiers qui nous protègent ». « Lorsqu’un individu armé menace et attaque, s’il n’obtempère pas, il doit être neutralisé », précise le syndicat.

 

 

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