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Manifestation COP30 par le groupe „Rebellion contre l'extinction"

Greta Thunberg et des militants interdits d’entrée sur le territoire à Venise après leurs actions « vertes »

Le gouvernement régional de Venise a imposé à Greta Thunberg et à d'autres militants du groupe Extinction Rebellion une interdiction d'entrée sur le territoire de 48 h ainsi que des amendes après des actions militantes qui ont teint l'eau en vert dans plusieurs villes italiennes. Celles-ci visaient à attirer l'attention sur les "résultats insuffisants" du sommet mondial sur le climat de la COP30.

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La militante suédoise pour le climat Greta Thunberg, à Athènes, en Grèce, le 6 octobre 2025

Photo: MENELAOS MYRILLAS/SOOC/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

La militante pour le climat Greta Thunberg est interdite d’entrée dans la région de Venise pendant 48 heures. L’interdiction, imposée par le gouvernement régional, est assortie d’une amende de 150 euros. La même sanction a été infligée à 35 autres personnes appartenant au groupe Extinction Rebellion, un groupe d’activistes considéré comme plus radical que le mouvement initialement fondé, Fridays for Future.

Le dernier jour de la COP30, une occasion d’agir

Selon certaines informations, samedi 22 novembre, les militants pour le climat auraient déversé de la teinture verte dans les cours d’eau de plusieurs villes italiennes. Bien que présentée comme respectueuse de l’environnement, cette teinture défigure considérablement le paysage. À Venise, le Grand Canal a fait partie de l’action des militants.
Avec cette action, Greta Thunberg et ses compagnons de lutte ont voulu attirer l’attention sur les « conséquences massives de l’effondrement climatique ». Elle a été délibérément coordonnée avec la fin du sommet mondial sur le climat au Brésil. Si plusieurs accords ont été conclus à la COP30, aucun plan contraignant pour sortir des énergies fossiles n’a été adopté.
Au cours du sommet, une tendance croissante s’est également dessinée : déplacer l’accent mis sur la prévention de la hausse des températures vers des mesures d’adaptation aux changements climatiques. Un fonds spécial doit être créé pour la protection des régions particulièrement sensibles, telles que la forêt amazonienne.

« Un acte irrespectueux envers Venise et son histoire », accuse le gouverneur

Pour Greta Thunberg et Extinction Rebellion, le résultat de la COP30 était insuffisant. En signe de protestation, les militants ont déployé une banderole sur le pont du Rialto avec l’inscription « Stop à l’écocide ». Ils ont aussi organisé un flashmob et ont défilé lentement parmi les touristes, vêtus de rouge et le visage masqué.
Luca Zaia, gouverneur de la région de Venise, a critiqué l’action des militants. Il l’a qualifiée d’« acte irrespectueux envers notre ville, son histoire et sa vulnérabilité » et a également mis en garde contre les conséquences potentielles sur l’environnement.
D’après les informations recueillies, les activistes ont également teint d’autres cours d’eau en Italie : le Pô à Turin, le Reno près de Bologne, la mer au large de Trieste et le bassin du port historique de Palerme.
À Padoue et à Gênes, l’action a ciblé des fontaines publiques. Des actes militants de coloration auraient également eu lieu à Tarente.

Les militants critiquent la politique climatique de l’Italie

Selon un article du journal autrichien Kronen Zeitung, Greta Thunberg n’avait aucun papier d’identité sur elle lors de l’action, mais a pu confirmer son identité verbalement.
Le groupe d’activistes a dirigé ses manifestations en Italie particulièrement contre le gouvernement de Giorgia Meloni, car celui-ci a été perçu lors de la COP30 comme hésitant face à des mesures ambitieuses de protection du climat.
Le président de la conférence, André Corrêa do Lago, a expliqué samedi matin à « Amazonia Vox » qu’un accord avait certes été trouvé, mais qu’il devait encore être précisé en raison de nombreuses stipulations. Toutefois, il ne contenait pas de feuille de route contraignante pour la sortie progressive des énergies fossiles.
Reinhard Werner écrit pour Epoch Times sur l'économie, les dynamiques sociales et les questions géopolitiques. Il s'intéresse particulièrement aux relations internationales, aux migrations et aux conséquences économiques des décisions politiques.

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