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Hauts-de-Seine : une école coranique déguisée en centre de langues, fermée par la préfecture à Colombes

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Photo: MOHAMMED HUWAIS/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Ce lundi, le préfet des Hauts-de-Seine a décidé de fermer l’institut Lissen, un centre d’apprentissage des langues basé à Colombes, soupçonné de diffuser un enseignement lié à l’islam salafiste. La fermeture est notamment motivée par des manquements aux normes de sécurité incendie.
« Aucune forme d’accointance avec l’islamisme ne sera tolérée »
La décision d’Alexandre Brugère de fermer l’établissement repose sur la constatation de « très graves défaillances constatées en matière de sécurité incendie, mettant en danger la vie des enfants accueillis », comme le mentionne un message publié sur X ce lundi 12 mai.

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Au total, une quinzaine d’anomalies ont été constatées, précise Europe 1, qui pointe du doigt des issues de secours obstruées, un nombre insuffisant d’extincteurs, l’état de vétusté du bâtiment, ainsi que l’absence de formation adéquate du personnel en matière de sécurité.
Par ailleurs, le préfet souligne également la présence de « plusieurs affichettes représentant des adultes et des enfants dépourvus de visage », celles-ci ayant été trouvées « à l’occasion des contrôles ». « Les mêmes éléments ont déjà été découverts dans d’autres structures dispensant un islam radical, ce qui interroge », analyse encore la préfecture, stipulant que « conformément aux orientations du ministre de l’Intérieur, aucune forme d’accointance avec l’islamisme ne sera tolérée ».
Des tapis de prière découverts
Europe 1 relate que des tapis de prière ont également été découverts par les inspecteurs dans cet établissement. Pourtant ce dernier indique sur son site Internet être un « centre de formation aux langues et au numérique » qui propose des cours de langues, à savoir l’arabe, l’anglais, mais aussi le français pour les élèves étrangers. Ces cours s’adressent aussi bien aux enfants qu’aux adultes, mais également aux entreprises.
Cependant, quasiment aucun contenu n’est détaillé sur ce site, qui se limite à des mentions très générales de formations et d’« activités périscolaires », sans préciser la nature de celles-ci.
Suite à la décision de la préfecture, les responsables de l’établissement disposent désormais d’un délai de deux mois pour exercer un recours.