Un homme achète une vieille maison et y découvre un grenier caché contenant un trésor de photos du 19e siècle

Par Michael Wing
23 septembre 2021 14:14 Mis à jour: 23 septembre 2021 14:14

« Tout le monde espère trouver un trésor un jour, et c’est ce que nous avons fait », explique David Whitcomb.

Avocat pour l’État de New York, il a acheté ce qui devait devenir son cabinet d’avocats à Genève en décembre 2020, mais il ne s’attendait pas à trouver un trésor chargé d’histoire dans un grenier caché.

M. Whitcomb prévoyait d’installer ses bureaux sur les deux premiers étages. Le troisième étage devait être un appartement et nécessitait une rénovation complète.

Avec un ami, il remarque une partie cassée du plafond et tombe apparemment sur des planches par-dessus.

Or, aucun des documents à l’achat ne mentionne de grenier.

David dans son grenier caché. (Avec l’aimable autorisation de David Whitcomb )

« Aucun des propriétaires précédents n’a réalisé qu’il y avait un grenier. Lorsque j’ai acheté le bâtiment, il n’en était pas fait mention », explique David pour Epoch Times.

« Nous nous attendions à trouver des chevrons jusqu’au plafond, mais au lieu de cela, nous avons trouvé ce qui ressemblait au soubassement d’un autre étage. »

« Nous ne croyions pas qu’il y avait un autre étage, un grenier, ou même un espace de type vide sanitaire, mais après avoir regardé autour de nous, nous avons trouvé un panneau d’accès intégré dans le faux plafond que vous n’auriez pas remarqué si vous ne l’aviez pas cherché. »

Après avoir accédé au grenier, David a trouvé une multitude de vieilles photographies, de cadres anciens et d’équipement photographique datant de la fin du 19e siècle – début 20e. Il est devenu évident que ce grenier avait appartenu, il y a fort longtemps, à un photographe.

Et non des moindres…

Ce studio de photographie appartenait autrefois à James E. Hale.

David dans son grenier caché. (Avec l’aimable autorisation de David Whitcomb )

Dans cette collection historique, a émergé une photographie de la célèbre suffragette Susan B. Anthony, dont le portrait est aujourd’hui accroché à la bibliothèque du Congrès américain. « Ma réaction à ce moment-là a été l’excitation pure et simple », raconte David. « Nous ne savions pas qu’il y avait un grenier et encore moins qu’il y avait quelque chose dedans. »

C’était ce sentiment d’inconnu : « Qu’est-ce que c’est que ce matériel, comment est-il arrivé là ? Cela a déclenché un long processus de recherche qui a été très amusant. »

La découverte comprenait également des portraits en noir et blanc de dames, de messieurs et d’enfants, tous habillés à la mode du début du siècle. Elle comprenait des cadres ornés, des négatifs sur plaques de verre (dont certains ont été développés par David depuis), ainsi que du mobilier et des équipements photographiques de plus de 100 ans.

David montre certains des objets antiques qu’il a trouvés dans son grenier caché. (Avec l’aimable autorisation de David Whitcomb )
« James Ellery Hale assis sur une chaise en autoportrait en tenue royale » (Avec l’aimable autorisation de David Whitcomb )

La plupart de ces objets ont été examinés et catalogués par des experts en photographie pour être vendus aux enchères.

En tout, plus de 1 000 pièces réparties en 350 lots à vendre.

Bien entendu, il a fallu d’abord nettoyer la couche de cendres qui recouvrait toutes les trouvailles (du fait d’un incendie dans les années 1980).

« Cette découverte a touché une corde sensible chez les gens, et elle souligne le fait que nous faisons tous partie de cette histoire humaine très vaste et continue », poursuit David. « Cette découverte met en lumière une petite partie de cette grande histoire et nous rappelle que nous ne sommes aujourd’hui que la continuation de cette histoire. »

La vente aux enchères a commencé le 17 septembre, et de nombreux objets ont été vendus, entre 8 et 2 800 dollars. Le précieux portrait de Susan B. Anthony, datant de 1905, est parti pour 30 500 dollars.

Cependant, David n’a pas vendu aux enchères tout ce qui se trouvait dans le grenier.

« Il y a quelques articles qui ne sont pas disponibles à la vente et que j’ai décidé de ne pas vendre », a-t-il ajouté. « Vous ne pouvez pas faire une découverte unique et ne rien garder ! »

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