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Hospitalisations potentiellement évitables: personnes âgées et sans diplôme en 1ère ligne

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Photo: LIONEL BONAVENTURE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Une hospitalisation sur 40 pourrait être évitée, notamment avec une meilleure prise en charge en amont, les plus concernés étant les personnes âgées et les non diplômés, souligne mercredi une étude de la Drees
En 2017, en France, « 265.000 hospitalisations pour des pathologies chroniques auraient pu être évitées » en médecine (hors chirurgie, obstétrique et odontologie), indique la Direction des études et des statistiques des ministères sociaux, et « près de la moitié avaient pour motif une insuffisance cardiaque ».

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L’hospitalisation potentiellement évitable (HPE) signifie qu’elle aurait pu ne pas être nécessaire avec une meilleure prise en charge en amont. Elle ne doit pas être confondue avec le recours non pertinent à l’hôpital, selon le communiqué de la Drees. Le risque d’HPE décroît avec le niveau de diplôme, note la Drees, qui se base sur des données recueillies entre 2012 et 2017.
Les ouvriers et les agriculteurs sont les plus exposées
Ainsi, les personnes « sans diplôme ou n’ayant qu’un certificat d’études primaires ont un risque 25% plus élevé d’être hospitalisées de manière évitable ». Selon l’étude, les ouvriers et les agriculteurs sont les catégories socioprofessionnelles les plus exposées. Leurs conditions de travail et l’exposition à des facteurs de pénibilité, « pourraient influer sur leur état de santé et donc sur la probabilité d’avoir une HPE », développe la Drees.
Parmi les populations les plus sujettes aux hospitalisations potentiellement évitables, l’étude pointe les personnes les plus âgées. Quatre personnes concernées sur 5 en 2017 avaient 65 ans ou plus, et une sur trois avaient plus de 85 ans. Autre critère favorisant les HPE : l’absence de suivi chez un médecin médical au cours de l’année passée. « Consulter son médecin traitant entre une et deux fois par an divise par cinq et demi le risque d’HPE », selon l’étude de la Drees, notamment car 51% de ces hospitalisations ont pour motif une pathologie chronique.