Incendie du camp militaire de Canjuers dans le Var : un pompier touché après l’explosion d’un obus, plusieurs blessés

Par Epoch Times avec AFP
21 juin 2022 06:57 Mis à jour: 21 juin 2022 12:21

L’incendie du camp d’entraînement militaire de Canjuers dans le Var a détruit 1000 hectares de végétation en trois jours, mais reste contenu dans les limites du camp, ont indiqué le 20 juin les sapeurs-pompiers du Var.

D’autre part, dans la soirée de lundi, l’explosion d’un obus a fait un blessé léger. La déflagration a touché un sapeur- pompier par un éclat qui a traversé le pare-brise de son camion. 16 soldats du feu des Alpes-de-Haute-Provence ont été « choqués » et souffrent d’acouphènes, selon le Sdis du Var.

L’incident s’est produit à plus de 500 mètres d’ une zone « polluée », interdite d’accès aux pompiers, car ils se trouvent des obus et des explosifs non explosés. Samedi au départ de l’incendie causé par un tir d’artillerie, il a en effet fallu attendre que les flammes sortent de ce périmètre de tir pour pouvoir intervenir.

320 pompiers sapeurs-pompiers civils et militaires mobilisés

Plus de 320 sapeurs-pompiers civils et militaires se relayaient encore sur place lundi, pour faire face au feu qui sévissait dans ce « désert végétal » d’herbe et de broussailles, selon les mots du capitaine Olivier Pécot du Sdis du Var.

Les secours ont mobilisé d’importants moyens aériens, deux Dash et quatre Canadair, pour larguer des barrières de retardant sur les crêtes, et ce jusqu’à la tombée de la nuit, « afin que le feu reste dans les limites du camp militaire », selon Olivier Pécot.

Ouverture d’une enquête

Lundi, le parquet de Marseille a confirmé l’ouverture d’une enquête « du chef de destruction involontaire par incendie », suivie par le parquet militaire.

Une grande partie de l’incendie reste très difficile d’accès et des soldats du feu sont déposés par hélicoptère. « Mais l’après-midi, avec le soleil et le vent qui se réactive, le feu reprend dans les endroits où il n’y a pas de pompiers au sol », a expliqué le capitaine Olivier Pécot du Sdis du Var.

Isolé, le complexe militaire de Canjuers se situe à des dizaines de kilomètres des habitations, ce qui fait qu’il n’y a, selon M. Pécot, « aucun enjeu en termes d’activités humaines ».

Par précaution toutefois, les gendarmes bloquent la route à proximité du camp, une route touristique qui mène aux gorges du Verdon.

 

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