« Je porte ma foi en moi et j’en suis fière », confie Brigitte Bardot qui fête ses 90 ans
L'actrice française et activiste des droits des animaux Brigitte Bardot quitte le Palais de l'Elysée, le 27 septembre 2007 à Paris.
Photo: by ERIC FEFERBERG/AFP via Getty Images
Brigitte Bardot s’est récemment confiée sur sa foi, dont elle se dit « fière ». Expliquant notamment la relation particulière qu’elle entretien avec celle qu’elle nomme « sa petite Vierge », elle a également exprimé sa nostalgie vis-à-vis des messes d’antan, se qualifiant de « traditionaliste ».
Brigitte Bardot va souffler ses 90 bougies ce samedi 28 septembre. Interviewée à cette occasion par Aleteia, l’icône française du cinéma et fervente défenseuse de la cause animale assume totalement sa foi, même si elle se dit non pratiquante.
Un « tout petit oratoire » pour sa « petite Vierge »
« La foi est en moi. Ni plus ni moins qu’avant. J’ai la foi », a déclaré en préambule l’ancienne actrice de cinéma, ajoutant que la religion fait partie d’elle bien qu’elle ne soit pas pratiquante. « Je porte ma foi en moi et j’en suis fière », a-t-elle ajouté.
Ayant un lien très fort avec la Vierge Marie, elle a fait construire « un tout petit oratoire » sur son domaine, à Saint-Tropez. Un endroit de recueillement qu’elle apprécie tout particulièrement, éprouvant « une paix merveilleuse » quand elle se trouve dans ce lieu qui donne sur la mer.
Elle souligne toutefois que pour s’y rendre, c’est un vrai « chemin de croix ». En effet, la petite chapelle, baptisée Notre-Dame de la Garrigue, se trouve « au milieu d’un fouillis d’arbres sauvages, au bout d’un sentier de chèvres ». Un chemin par ailleurs « très pentu » et difficile d’accès en raison de trous et des cailloux.
« Je me définirais comme traditionaliste »
Et si elle a une « passion » aussi forte pour la Vierge Marie, c’est parce qu’elle « n’aime pas l’idée de passer par un intermédiaire » et préfère s’adresser « directement » à elle. « J’aime aussi Padre Pio », poursuit-elle, signifiant que lui et saint François d’Assise – pour lequel elle a « un grand respect » car il est « est le phare de la protection animale » – sont des êtres « particulièrement merveilleux, sensibles, généreux, bons… Comme on n’en voit plus ».
Se disant « horrifiée de voir tous ces outrages que l’on fait subir aux églises », elle a également déploré le terrible incendie de Notre-Dame de Paris, survenu en avril 2019. Pour elle, « c’est comme si on vivait une époque satanique, négative et destructrice ».
Regrettant l’époque où, petite, elle allait à l’église avec ses parents et assistait aux messes en latin, elle trouve qu’aujourd’hui, « la messe a perdu de son mystère » ainsi qu’une « certaine chaleur d’âme ». « J’aimerais voir une reprise de la religion catholique avec plus de respect et d’importance. »
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