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L’ Australie rompt le « contrat du siècle » de 12 sous-marins avec le français Naval Group

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Photo: : Phil Mislinski/Getty Images.

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Durée de lecture: 2 Min.

Ce jeudi 16 septembre, le Premier ministre australien Scott Morrison a confirmé la rupture du gigantesque contrat signé en 2019 avec la France pour la fourniture de 12 sous-marins conventionnels de classe Attack pour un montant de 56 milliards d’euros.
« La décision que nous avons prise de ne pas continuer avec les sous-marins de classe Attack et de prendre un autre chemin n’est pas un changement d’avis, c’est un changement de besoin », a justifié M. Morrison, qui a également annoncé l’achat de missiles américains Tomahawk.
La France, qui voit un contrat de 90 milliards de dollars australiens (56 milliards d’euros) échapper à son industrie navale, a aussitôt fustigé une « décision regrettable » et « contraire à la lettre et à l’esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l’Australie », selon un communiqué conjoint des ministères de la Défense et des Affaires étrangères.

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Un « coup dans le dos »
« En matière de géopolitique et de politique internationale, c’est grave », a dénoncé sur RFI la ministre française des Armées, Florence Parly, qui s’est également dite « lucide sur la façon dont les États-Unis traitent leurs alliés ».
« C’est vraiment un coup dans le dos », a déploré de son côté le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian sur France Info.
En 2016, le français Naval Group avait été sélectionné par Canberra pour fournir 12 sous-marins à propulsion conventionnelle (non nucléaire) dérivés des futurs sous-marins nucléaires français Barracuda, pour 56 milliards de dollars australiens (31 milliards d’euros). Aujourd’hui la valeur de ce contrat est estimée à 90 milliards de dollars australiens en raison de dépassement de coûts et d’effets de change.