La Maîtrise Notre-Dame débute mardi sa saison de concerts dans la cathédrale

Des personnes arrivent pour assister à une deuxième messe, ouverte au public, à la cathédrale Notre-Dame de Paris le jour de sa réouverture, à Paris le 8 décembre 2024.
Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images
La Maîtrise Notre-Dame de Paris donne mardi et mercredi, avec un Magnificat de Jean-Sébastien Bach, ses premiers concerts dans la cathédrale rebâtie, au démarrage d’une saison riche de quelque 50 concerts.
Elle a déjà participé, le week-end dernier, aux cérémonies de réouverture du monument partiellement détruit par le feu en avril 2019, ainsi qu’à l’animation musicale de la liturgie, mais n’a pas encore entamé ses concerts.
Mardi et mercredi, les quelque 80 chanteurs des trois choeurs (Enfants, Jeune ensemble, Adultes) se produiront, avec au programme, outre le Magnificat de Bach, des oeuvres de compositeurs contemporains (Regina Caeli de Lise Borel, Lux Aurumque d’Éric Whitacre).
Henri Chalet et Émilie Fleury, chefs de choeur de la Maîtrise, seront à la direction, avec l’orchestre Le Concert d’Astrée et cinq solistes – la soprano Sandrine Piau, les mezzo-soprano Eva Zaïcik et Lucile Richardot, le ténor Julien Behr et le baryton-basse Guilhem Worms.
L’un des organistes du grand orgue, Vincent Dubois, interprètera l’Apparition de l’église éternelle d’Olivier Messiaen (1908-1992).
La saison 2024-2025 sera ensuite marquée par 12 récitals, des oeuvres de Bach, Mozart, Monteverdi, Fauré, du chant grégorien, mais aussi des créations, avec des commandes passées à des compositeurs contemporains.
Parmi ces derniers, Lise Borel dévoilera le 25 mars Trois motets pour Notre-Dame, interprétés par le violoncelliste Yo-Yo Ma.

Le violoncelliste américain Yo-Yo Ma joue lors d’un service commémoratif interreligieux pour les sept travailleurs de World Central Kitchen (WCK) tués à Gaza, à la cathédrale nationale de Washington le 25 avril 2024. (Photo SAUL LOEB/AFP via Getty Images)
Thierry Escaich, par ailleurs l’un des organistes du grand orgue de la cathédrale, est attendu avec un Te deum pour Notre-Dame, le 12 juin. Il s’agit d’une oeuvre « contextualisée » au monument lui-même, avec « peut-être des textes de Victor Hugo ou d’auteurs contemporains » ajoutés au texte en latin et une référence au « feu destructeur qui devient feu régénérateur », a-t-il confié à l’AFP.

L’orgue de la cathédrale Notre-Dame de Paris lors de la célébration de Notre-Dame de Guadalupe, à Paris, le 12 décembre 2024, quatre jours après sa réouverture au public. (Photo BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images)
Autre création, un Magnificat, le 30 septembre, écrit par Yves Castagnet, compositeur et organiste de l’orgue de choeur de Notre-Dame depuis plus de 35 ans.
Parmi les invités, l’Orchestre national d’Ukraine est programmé en juillet.

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