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La ministre britannique des Sports pas favorable à faire du dopage un délit pénal

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La ministre des Sports, Tracey Crouch, jouant au tennis de table avec des enfants lors de sa visite au projet «Fit for Fun».

Photo: Stephen Pond / Getty Images pour Sport England

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Durée de lecture: 1 Min.

« C’est vrai, nous avions examiné l’éventualité de faire du dopage un délit pénal, mais un fort consensus se dégage pour dire que cela ne serait pas forcément l’arme la plus efficace dans la lutte pour l’éradication du dopage », a affirmé la ministre, qui s’est vue confier le portefeuille des Sports il y a deux ans.
« Le Royaume-Uni est l’un des principaux pays du monde en matière de lutte contre le dopage, avec des processus robustes de test, de partage d’informations et d’investigation en place », a rappelé la ministre, pour qui un bon contrôle vaut mieux qu’un long procès.
Tracey Crouch s’est rangée derrière l’avis de l’Agence britannique antidopage (UKAD) et de l’Agence mondiale antidopage (WADA), qui ont mis en garde contre une pénalisation du dopage.
Selon ces agences, les pays qui ont voulu faire du dopage un délit, comme l’Australie, la France ou l’Italie, se sont heurtés à une difficulté majeure : la longueur des procédures judiciaires, avant de condamner, ou d’innocenter une personne poursuivie pour dopage.