La succession du sculpteur Arman réglée après 12 ans de conflit

«Tulip», par le sculpteur français Arman au Musée d'Art Moderne (Mamac) de Nice, dans le sud-est de la France. Tulip est fabriqué à partir d'une voiture Triumph Spitfire explosée à la dynamite par l'artiste français.
Photo: VALERY HACHE / AFP / Getty Images
Le conflit qui opposait depuis douze ans les héritiers de l’artiste franco-américain Arman, connu pour ses « accumulations », vient d’être réglé par un accord entre tous les membres de la succession, a annoncé lundi le cabinet d’avocats Neuer dans un communiqué.
Le litige opposait notamment la dernière épouse de l’artiste, l’Américaine Corice Arman, légataire universelle et exécutrice testamentaire, et la fille aînée d’Arman, Marion Moreau, qui contestait les conditions dans lesquelles a été rédigé le testament laissé par son père, décédé en octobre 2005 à New York à l’âge de 76 ans.
Dans ce testament, le fondateur du Nouveau réalisme, qui avait acquis la nationalité américaine en 1972, léguait son œuvre à un trust contrôlé par sa seconde épouse. De leur côté, les enfants du premier mariage avaient créé en novembre 2006 une fondation pour la mémoire du sculpteur baptisée A.R.M.A.N.
D’une grande complexité juridique, le conflit pesait sur la diffusion et la cote de l’artiste, « véritable archéologue de la société contemporaine », selon le Cabinet Neuer.
L’accord, conclu le 7 novembre, prévoit que Corice Arman et Marion Moreau « se retrouveront unies au sein d’un Comité chargé notamment des authentifications des œuvres, de l’établissement d’un catalogue raisonné, et du développement d’un projet de musée ».
R.B avec AFP
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