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La Ve République « semble être au bord de l’effondrement » : le cri d’alarme de Louis de Bourbon

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Louis de Bourbon, duc d’Anjou et prétendant légitimiste au trône de France et de Navarre.

Photo: Crédit photo Manuel Queimadelos Alonso/Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Dans une tribune, Louis de Bourbon, duc d’Anjou et prétendant légitimiste au trône de France et de Navarre, pointe ce qu’il qualifie de « paralysie » des institutions françaises et appelle à un sursaut face à l’impasse politique que traverse le pays. Il encourage les Français à renouer avec l’héritage monarchique, « source d’inspiration » et « d’espérance ». 
Héritier de la dynastie capétienne, Louis de Bourbon observe avec inquiétude le fonctionnement des institutions au cours des derniers mois. « C’est donc en tant que chef de la Maison de Bourbon et héritier de la dynastie qui a fait la France, que je prends la parole sur le sujet. Une fois de plus, la France va peut-être devoir poser des choix quant à son destin », écrit-il ce mercredi 8 octobre sur son compte Instagram, invitant ses abonnés à consulter sa tribune complète sur le Journal du Dimanche.
« C’est avec douleur que je vois mon pays s’enfoncer »
Pour le duc d’Anjou, la situation politique et sociale du pays se détériore de manière inquiétante. La République, selon lui, reste prisonnière des logiques partisanes, avec des partis et des politiciens qui, « loin d’agir pour l’intérêt supérieur de la France et donc des Français, préfèrent mener leur propre jeu ». « Si la constitution voulue par le général de Gaulle semblait vouloir corriger ce travers, force est de constater que, cinquante ans plus tard, ce fléau qui a tant fait souffrir la France, ressurgit avec force », souligne-t-il.

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Les tensions économiques et identitaires, conjuguées aux menaces extérieures, aggravent l’immobilisme d’un État incapable de relever les défis du temps, souligne Louis de Bourbon, qui fustige l’absence de remise en question de la classe politique. « Les gouvernements se succèdent et se ressemblent. Ils appliquent les mêmes méthodes et les mêmes mesures. Inlassablement. Je constate une absence totale de réelle volonté réformatrice », écrit-il. Pour lui, la politique française est désormais synonyme « d’impuissance et d’incapacité », loin de l’idéal d’un espace où tout serait possible.
« C’est à l’ombre des lys que vos libertés se sont épanouies »
Face à cette situation, il appelle à un moment de réflexion collective et à un recours à l’histoire nationale pour trouver des solutions. « Notre pays, à nouveau, va se retrouver à la croisée des chemins de son histoire. À nouveau un choix va peut-être se poser. Et même si ces temps sont nécessairement source d’inquiétudes voire de souffrances, ils sont également porteurs d’espoir », insiste-t-il, invitant à saisir ces moments pour que des hommes animés du bien commun permettent à la France de retrouver le chemin de sa destinée glorieuse et de sa prospérité.
Le duc d’Anjou souligne dans sa tribune l’importance de la « stabilité », d’un « temps long » et de dirigeants soucieux de ne pas transmettre le chaos à leur successeur comme « autant de points qui seraient à remettre au centre de la vie politique française », sans parler uniquement de « données institutionnelles ».
Louis de Bourbon souhaite que « l’héritage monarchique » dont il est le dépositaire « soit encore suffisamment vivace » pour être « une source d’inspiration » et « d’espérance ». « Français, n’oublions pas que c’est à l’ombre des lys que vos libertés se sont épanouies et que la France a connu son apogée », écrit-il. Et de conclure : « Il nous faut des gouvernants qui sachent que le bonheur des peuples est leur ultime mission. Que Saint Louis, modèle des chefs d’État, protège la France et les Français en ces heures d’incertitude grandissante. »