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Affaire Mila : « Je n’ai pas à me cacher, je n’ai rien fait de mal »

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Photo: : FAROOQ NAEEM/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Mila est cette jeune adolescente qui a été déscolarisée il y a une dizaine de jours suite à un déferlement de menaces, suite aux critiques qu’elle a proférées contre l’Islam. Elle s’est exprimée sur « Quotidien » lundi.
Mila, la lycéenne iséroise de 16 ans dont les virulentes critiques sur l’islam ont valu un déferlement de menaces qui l’empêchent aujourd’hui d’être scolarisée, était l’invitée de l’émission « Quotidien » sur TMC, lundi 3 février.
« Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée (…) Je n’ai pas à me cacher, je le sais, je n’ai rien fait de mal », a déclaré la jeune fille sur le plateau de l’émission « Quotidien ». « Je m’excuse un petit peu pour les personnes que j’ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n’ai jamais voulu viser des êtres humains, j’ai voulu blasphémer, j’ai voulu parler d’une religion, dire ce que j’en pensais », a-t-elle cependant précisé.
Mila a confié regretter d’avoir tenu ses propos « sur les réseaux sociaux », ne mesurant pas « l’ampleur que ça a pu prendre », ainsi que « la vulgarité » des termes employés.

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Menaces de mort et de viol
Depuis la publication le 18 janvier de sa vidéo controversée, devenue virale sur les réseaux sociaux, suivie d’une vague de menaces de mort et de viol, la lycéenne n’a toujours pas réintégré son établissement de Villefontaine. Elle explique qu’aujourd’hui sa vie est « clairement en pause ». « L’Éducation nationale fait le maximum pour m’aider, me trouver un endroit où je serai en sécurité mais ce n’est pas évident », a-t-elle expliqué.
Face à sa situation, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a indiqué : « Elle est dans une situation très particulière que nous condamnons, donc nous l’aidons avec une certaine discrétion car l’objectif est de la rescolariser paisiblement pour qu’elle ait une vie normale ».

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Faux comptes et fausses cagnottes
Elle a également alerté les internautes sur « les faux comptes » et les « fausses cagnottes », précisant qu’aucune cagnotte n’avait été ouverte à son bénéfice.
Le parquet de Vienne, qui avait ouvert une enquête pour « provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à une race ou à une religion déterminée », l’a classée sans suite.
Les enquêteurs poursuivent en revanche leurs investigations pour trouver les auteurs des menaces de mort exprimées à l’encontre de la jeune fille qui a porté plainte.