« Le Jésus-enfant est en mille morceaux », le Saint-Hilaire décapité et des statues vandalisées dans l’église Saint-André à Niort

Par Suzanne Durand
11 août 2020 18:17 Mis à jour: 11 août 2020 18:17

Des coups ont été portés à trois endroits – dont le visage – de Jeanne d’Arc et le bras droit de Saint-Antoine-de-Padoue est détruit.

Dans l’église Saint-André à Niort dans les Deux-Sèvres, à l’entrée de l’édifice, un panneau indique que le lieu de culte est fermé pour cause de vandalisme. La statue de Saint-Hilaire répertoriée depuis 1906 aux Inventaires devenue patrimoine communal, a été décapitée, rapporte La Nouvelle République.

Des coups ont été portés à trois endroits – dont le visage – de Jeanne d’Arc tandis que le Jésus-enfant posé sur un livre que tient Saint-Antoine-de-Padoue dans son bras droit a été totalement détruit. « Le Jésus-enfant est en mille morceaux. Certains morceaux de la statue ont été retrouvés dans une poubelle voisine », déclare au journal Joël Pétorin, un laïc chargé du service des obsèques.

Des actes « inacceptables »

Pour le maire Jérôme Baloge, cet acte, dont trois autres qui se sont déroulés entre le 18 juin et le 3 juillet, « sont inacceptables ».

« La commune s’est engagée à restaurer toutes les statues y compris le Jésus-enfant du Saint-Antoine-de-Padoue particulièrement endommagé. Qui plus est dans un lieu de culte… et qui se déroule en parallèle de l’incendie de la cathédrale de Nantes. Ces actes de vandalisme sont récurrents », déplore-t-il.

Fermée jusqu’à fin août

Mme Maryvonne Antoinette, déléguée pastorale de l’église Saint-André, se demande encore quelles peuvent être les motivations des auteurs des faits. Bernard Chataignier, le prête référant du secteur, a également réagi : « Ces statues en plâtre n’ont aucune valeur marchande mais elles possèdent une valeur symbolique ». « En dehors des offices religieux, l’église restera fermée jusqu’à fin août, le temps que le ou les auteurs aient été découverts », a-t-il rajouté.

Selon La Nouvelle République, ces faits ne sont pas isolés. À quelques années d’intervalle, le Saint-Vincent-de-Paul appartenant à l’église Notre-Dame a également été vandalisé à plusieurs reprises.

Une plainte a été déposée au commissariat de police, une enquête est en cours.

 

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