Le médicament controversé remdesivir joue un rôle clé dans les décès hospitaliers liés au Covid selon le PDG d’Ardis Labs

Par Matt McGregor
2 octobre 2022 15:42 Mis à jour: 2 octobre 2022 17:18

Le remdesivir, un médicament antiviral, a joué un rôle controversé dans les protocoles de traitement Covid‑19 utilisés par les hôpitaux et qui, selon de nombreuses familles, ont entraîné la mort de leurs proches.

Parmi les effets secondaires potentiels du médicament figure l’insuffisance rénale aiguë. Selon de nombreux médecins, c’est le remdesivir qui est la source de ce symptôme que la communauté médicale met au compte du Covid‑19.

Bryan Ardis, PDG d’Ardis Labs et animateur du Dr Ardis Show, témoigne avoir vu son propre beau‑père mourir à l’hôpital en février 2020 après avoir été soumis aux protocoles de soins standards.

« C’est la chose la plus traumatisante que j’ai jamais vécu de toute ma vie », confie le Dr Ardis à Epoch Times.

Parmi les multiples problèmes liés à son traitement, le Dr Ardis se souvient que son beau‑père a été diagnostiqué à tort comme ayant la grippe. On lui a administré un antibiotique appelé vancomycine, qui, comme le remdesivir, est connu pour provoquer une insuffisance rénale aiguë.

« Non seulement il n’avait pas la grippe, mais le médecin l’a traité avec un antibiotique horriblement toxique et de dernier recours, qui ne traite pas la grippe. »

Lorsqu’il a demandé au médecin pourquoi il avait prescrit à son beau‑père l’antibiotique qui provoquait l’insuffisance rénale, le médecin lui a répondu que c’était le protocole de l’hôpital.

« Ce n’était pas dû au virus »

Pour le Dr Ardis, c’était un signe avant‑coureur de ce qui allait arriver. Pour lui, les symptômes du Covid étant en réalité causés par les médicaments.

« En mars 2020, tous les médecins ont commencé à dire qu’ils n’avaient jamais vu un virus respiratoire passer des poumons aux reins et provoquer une insuffisance rénale aiguë », explique le Dr Ardis.

Mais l’insuffisance rénale n’était pas due au virus, insiste-t-il.

Initialement, il pensait que les hôpitaux utilisaient de la vancomycine car les reportages dans les infos correspondaient à sa propre expérience. Mais, par la suite, il a réalisé qu’on administrait globalement le remdesivir, un médicament antiviral provoquant aussi une insuffisance rénale aiguë. Le remdesivir était utilisé dans le cadre d’une autorisation d’urgence pour traiter le Covid et n’était toujours pas approuvé par la Food and Drug Administration, il ne le serait qu’en octobre 2020.

Le moins efficace et le plus mortel selon une étude

Les recherches du Dr Ardis l’ont conduit aux protocoles Covid établis par le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), qui avait jugé le remdesivir « sûr et efficace » sur la base d’un essai expérimental mené en Afrique pendant une épidémie d’Ebola.

Mais dans une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, un comité de sécurité estimait que le remdesivir était « le médicament le moins efficace et le plus mortel de cet essai », révèle le Dr Ardis. Les tests ont ensuite été suspendus.

« Cinquante‑trois pour cent des personnes à qui ils ont donné ce médicament sont mortes », rappelle le Dr Ardis.

Le Dr Ardis avoue qu’il s’est demandé si le Dr Fauci avait été mal conseillé.

« Je vais à la fin de l’étude et… imaginez mon choc quand j’ai vu qu’elle était en fait financée par le département du Dr Fauci au NIAID. Il avait droit à un examen mensuel de tout ce qui sortait de cet essai sur Ebola. Le comité de sécurité lui avait fait savoir que c’était le médicament le moins efficace et le plus mortel de l’essai. »

Pour le Dr Ardis, l’étude, qui était antérieure à l’estimation « sûre et efficace » de Fauci, prouve que le Dr Fauci ne disait pas la vérité.

Selon lui, le Dr Fauci a malgré tout demandé au gouvernement fédéral d’acheter toutes les réserves de remdesivir à la société pharmaceutique californienne Gilead.

Des recherches supplémentaires n’ont pas amélioré l’opinion médicale du Dr Ardis sur le remdesivir. Il a finalement conclu que l’insuffisance rénale, causée par le virus selon les médecins, était en réalité provoquée par le remdesivir.

« Les médecins n’avaient aucune idée du piège que représentait pour eux l’utilisation d’un médicament aux effets si toxiques, dont l’inefficacité a été prouvée et qui était très dangereux. »

Soutien au remdesivir

Le NIAID n’a pas répondu à la demande de commentaires d’Epoch Times.

Pourtant, en 2020, le Dr Fauci déclarait aux journalistes lors d’un point de presse à la Maison Blanche : « [Les données] montrent que le remdesivir a un effet positif, significatif et clair sur la réduction du temps de guérison. C’est vraiment très important. »

Selon un rapport final de 2020 des National Institutes of Health (NIH), le remdesivir était « efficace contre les virus de la famille des coronavirus ».

Les NIH indiquaient dans leur rapport que le remdesivir accélérait le rétablissement des patients hospitalisés atteints de Covid‑19 sévère.

« Nos résultats montrent que le remdesivir est un traitement bénéfique pour les patients atteints de Covid‑19 », déclarait le Dr John Beigel du NIAID, auteur de l’étude. « Il peut également contribuer à préserver les ressources rares en matière de soins de santé, comme les respirateurs, pendant cette pandémie. »

Des médecins  expliquaient à l’époque sur NBC News que le remdesivir les avaient aidé à se remettre du Covid. Le Dr Arnold Weg, par exemple, déclarait d’après son expérience personnelle : « Je suis vraiment très convaincu qu’il faut l’utiliser. »

Le Dr Aneesh Mehta, de l’hôpital universitaire Emory d’Atlanta, déclarait à NBC News dans un reportage de 2020 consacré au remdesivir qu’il allait « permettre à nombre de nos patients de rentrer chez eux plus rapidement et avec moins d’effets secondaires ».

Mais, tandis que le soutien du public pour le remdesivir grandissait, le Dr Ardis continuait à donner sa deuxième opinion, partageant ce qu’il croyait être la vérité sur le remdesivir, les protocoles Covid, les traitements alternatifs et les vaccins alors imminents.

Les informations du Dr Ardis ont aidé bien des personnes ayant vécu des expériences traumatisantes comme lui du fait de ces protocoles hospitaliers. Ce fut le cas de Kristi Schmadl et Greta Crawford.

Flacon de remdesivir antiviral Covid-19 de Gilead Sciences à l’hôpital universitaire Eppendorf de Hambourg, en Allemagne, le 8 avril 2020. (ULRICH PERREY/POOL/AFP via Getty Images)

« Assez de sédatifs pour endormir un cheval »

S’exprimant pour Epoch Times, Kristi Schmadl explique que selon elle, c’est le remdesivir qui a provoqué le décès de sa mère à l’hôpital. Elle en est venue à cette conclusion après avoir consulté les dossiers médicaux qui montraient une aggravation des niveaux rénaux à chaque dose.

En plus de ne pas nourrir sa mère et de lui donner « suffisamment de sédatifs pour endormir un cheval », Kristi Schmadl explique comment le personnel de l’hôpital a tenté d’imposer une instruction NPR (Ne pas réanimer).

« Un médecin nous a dit que si nous ne donnions pas cette instruction, c’est lui qui le ferait », a‑t‑elle confié.

La mère de Kristi Schmadl, qui n’avait qu’un rein, aurait reçu de la vancomycine, du fentanyl, du precedex et d’autres drogues auxquelles elle et sa famille n’auraient jamais consenti.

« Ils nous ont appelés le 15 août pour nous dire que notre mère avait ‘expiré’. C’est le mot qu’ils ont utilisé. »

La mère de Kristi Schmadl, Joyce Farr. (Avec l’aimable autorisation de Kristi Schmadl)

Kristi Schmadl est entrée en contact avec Greta Crawford. Cette dernière était elle‑même traitée au remdesivir dans un hôpital lorsqu’elle a exigé que le personnel hospitalier cesse le traitement, retire sa perfusion et la laisse partir.

« Mon mari m’a fait sortir en fauteuil roulant », témoigne Mme Crawford à Epoch Times. « J’étais encore sous oxygène et faible. »

À sa connaissance, Mme Crawford est la seule personne à avoir eu le droit de garder un proche près d’elle 12 heures par jour, car les protocoles Covid des hôpitaux exigent généralement que le patient soit isolé de sa famille.

Pendant son traitement au remdesivir à l’hôpital, une infirmière a fait pression sur elle et sa famille pour qu’elle se fasse vacciner.

« Après ma première dose, j’ai remarqué que mes mains et mes pieds enflaient », se souvient Mme Crawford. « À l’époque, je ne savais pas que c’étaient mes reins qui s’arrêtaient. »

Ce qui l’a vraiment frappée, c’est la réponse du médecin quand elle a demandé ce qui se passait. Il a regardé le sol et marmonné : « Le Covid est étrange. » Puis il est reparti.

« Je n’avais jamais vu un médecin agir de la sorte. »

Mme Crawford était atteinte du Covid depuis deux semaines avant d’entrer à l’hôpital, et pendant cette période, elle n’a pas eu les symptômes qu’elle a ressentis lorsqu’on lui a donné du remdesivir.

« Mon taux de globules blancs a augmenté, j’ai eu un caillot de sang dans la jambe, j’ai eu des vomissements – tous ces symptômes, je ne les avais pas ressentis chez moi. »

Après son retour à la maison, Mme Crawford dit avoir passé deux mois sur le divan à se soigner.

« J’avais tellement de liquide dans les poumons que j’ai suivi un processus de désintoxication avec différents suppléments et vitamines pour essayer d’évacuer toutes ces substances. »

C’est à cette époque qu’elle a commencé à faire ce qu’il ne fallait surtout pas faire selon ceux qui promouvaient les vaccins : ses propres recherches.

Les alternatives à l’hôpital

Elle a suivi les podcasts du Dr Ardis, rencontré Mme Schmadl et lancé le site Web protocolkills.com pour informer les gens « des dangers du remdesivir, des protocoles hospitaliers et du véritable objectif de leur utilisation ».

Grâce à son site Web, Mme Crawford a recueilli 170 histoires de personnes dont les proches sont morts dans des hôpitaux à travers les États‑Unis, et propose des alternatives aux hôpitaux.

« C’était une mission faite par amour, car je ne veux pas que les gens souffrent comme j’ai souffert. »

Mme Crawford collabore avec les familles pour faire sortir les gens des hôpitaux grâce à une ligne d’assistance téléphonique pour les personnes clouées dans les hôpitaux. Elle fournit également des informations aux personnes qui souhaitent connaître les signaux d’alarme à surveiller lorsqu’elles traitent avec les hôpitaux.

« Ce qu’ils font maintenant est évident. Ils doivent être tenus pour responsables. »

Pour Mme Crawford, les hôpitaux sont devenus « les nouveaux camps de concentration ».

« Mais au lieu de traîner les gens dans des trains, les gens y entrent de leur plein gré parce qu’ils pensent qu’ils vont recevoir de l’aide, mais ils sont assassinés », conclut‑elle.

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