Le régime chinois devrait être poursuivi en justice à hauteur de 4.000 milliards de dollars pour avoir provoqué une pandémie

Par Cathy He
7 avril 2020 18:26 Mis à jour: 7 avril 2020 18:38

Les pays devraient engager des poursuites judiciaires contre le régime chinois pour avoir dissimulé l’épidémie du virus PCC* qui a causé des dizaines de milliers de décès dans le monde et coûté à l’économie mondiale des billions de dollars, selon un nouveau rapport.

« La vérité est que la Chine est responsable du COVID-19 et si des poursuites judiciaires étaient engagées contre Pékin, elles pourraient s’élever à des billions de livres » (billions €), selon le rapport du groupe de réflexion britannique Henry Jackson Society.

Selon le rapport, les dommages s’élèveraient à au moins 4 billions de dollars, ce qui correspond à la somme que les pays du G-7 – les sept premières économies mondiales – ont dépensée pour stimuler leur économie en réponse à la pandémie qui a entraîné l’arrêt de la plupart des activités commerciales.

À lui seul, le gouvernement américain a mis en place plus de 2 000 milliards de dollars de mesures de relance pour soutenir les industries et les particuliers dans le contexte de la crise.

Le rapport a conclu que le régime communiste chinois avait enfreint le droit international en ne divulguant pas l’information primordiale sur la phase initiale de l’épidémie qui s’est déclarée dans la ville centrale de Wuhan en décembre et janvier.

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En vertu du Règlement sanitaire international de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le régime est tenu de communiquer en temps utile des informations de santé publique précises et détaillées. Mais il ne l’a pas fait, indique le rapport.

Le co-auteur du rapport, Matthew Henderson, a déclaré à NTD, une filiale d’Epoch Times, que des preuves montraient que le refus du régime de divulguer ces informations était un acte de « tromperie délibérée ».

Le régime a informé l’OMS de l’épidémie le 31 décembre 2019 et n’a pas confirmé la transmission interhumaine du virus avant le 20 janvier. Cependant, il s’est avéré que le régime a réduit au silence et réprimandé ceux qui ont tenté de tirer la sonnette d’alarme sur l’épidémie à la fin du mois de décembre.

Des rapports montrent également que les autorités savaient que le virus se propageait entre humains bien avant le 20 janvier. Un article du quotidien South China Morning Post, citant des documents officiels, indique qu’il y avait plus de 200 cas à la fin du mois de décembre.

Matthew Henderson a noté que le régime a également interdit la recherche du virus par les laboratoires au début. Le 1er janvier, le responsable de la Commission provinciale de la santé de Hubei a demandé à une société de génomique d’arrêter de tester les échantillons de virus et de détruire tous les échantillons existants, selon le magazine financier chinois Caixin.

« Il y avait déjà un effort non seulement pour dissimuler la vérité, mais aussi pour empêcher que d’autres vérités soient découvertes », a déclaré M. Henderson.

Le rapport a indiqué qu’il était possible que, si le régime avait fourni des informations précises sur l’épidémie dès le début, « l’infection n’aurait pas quitté la Chine ».

Le rapport décrit dix mesures juridiques que les pays pourraient prendre pour tenir le régime responsable de la pandémie en vertu du droit international et devant les tribunaux nationaux.

Plusieurs procès ont déjà été intentés devant les tribunaux américains pour poursuivre le régime en raison des dommages économiques que la pandémie a infligés aux Américains.

Selon M. Henderson, le but de toute action en justice contre le régime n’est pas simplement d’identifier les coupables. Il l’a plutôt décrit comme « un exercice consistant à dire ce que nous pouvons faire pour a) divulguer les informations nécessaires et b) empêcher que de telles choses ne se reproduisent ».

« La violation du droit international a dévasté l’économie mondiale, tué des milliers de personnes et changé la vie de millions d’autres », indique le rapport. « Si le monde n’agit pas en réponse à cette violation du droit international, on peut se demander quand il le fera. »

* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.

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