Le vélo d’intérieur

21 janvier 2016 01:42 Mis à jour: 22 janvier 2016 18:59

L’un d’eux est à la base un passionné de vélo, l’autre s’est mis à faire du vélo d’extérieur à la belle saison seulement après avoir découvert le vélo-cardio – aussi appelé spinning – pendant une saison d’hiver. Le premier déteste profondément la saison froide, alors que le second l’adore et pratique toutes sortes de sports d’hiver. Tous les deux ont en commun un enthousiasme débordant pour leur entraînement hivernal : rencontre avec deux fanatiques de vélo.

Un vélo de route sur une base d’entraînement

À l’automne, Patrick Aubut rentre son vélo de route, celui qui a été ajusté à un positionnement idéal pour son corps, et l’installe sur une base d’entraînement chez lui. Après les saisons de printemps, d’été et d’automne où il roule 50 kilomètres par jour pour se rendre au travail et rentrer chez lui le soir, joignant l’utile à l’agréable, il continue à pratiquer dans sa maison « l’exercice de pédaler », exercice qu’il aime par-dessus tout.

« Il y a deux ou trois ans, les bases d’entraînement étaient assez rudimentaires, c’était un peu difficile de pédaler là-dessus, mais maintenant elles ont tellement évolué », assure celui qui préfère largement ce système aux vélos stationnaires.

Dans le passé, M. Aubut utilisait des entraînements vidéo qu’il trouvait sur internet, en cherchant avec le mot clé « spinning ». Récemment, il a découvert un outil d’entraînement appelé TrainerRoad, un logiciel qu’il a installé sur son MacBook qu’il place devant son vélo. Pour lui, ce logiciel est un peu comme un entraîneur personnalisé. « Je trouve ça plus intéressant parce que toutes mes données sont sur un site, j’ai mon profil et je peux suivre vraiment ma progression. » De plus, comme il ne l’utilise que de novembre à mars, il ne lui coûte pas très cher, environ 12 à 15 $ par mois pendant cette période.

Sans musique ni télévision, le cycliste préfère se concentrer sur son écran avec toutes les informations que celui-ci lui donne, et bien sûr, sur le plaisir de pédaler. « Ça me permet de méditer avec moi-même. Ça me relaxe et ça me détend », constate-t-il.

Trois à quatre fois par semaine, pendant 30 minutes à une heure, Patrick Aubut s’entraîne avec ce logiciel conçu pour ceux qui font de la course. Même s’il ne participe pas aux compétitions, le résident de Laval aime les performances, son entraînement hivernal lui permet de garder la forme. « Quand arrive le printemps, tu es au même point que lorsque tu as arrêté, sinon même plus, parce qu’ils visent à améliorer certaines choses dans ta forme physique quand tu suis leurs entraînements », apprécie-t-il.

LIRE AUSSI :

Vélo-cardio

Se décrivant aujourd’hui comme un cycliste amateur, voire débutant, Pascal Turcotte possédait un vélo, mais n’en faisait pas très souvent. Puis, un hiver, il y a trois ou quatre ans, il a suivi un cours de vélo-cardio pour essayer de renforcer ses jambes. « J’ai essayé ça et j’ai beaucoup aimé, je suis tombé en amour avec ça. »

Naturellement, le résident de Sainte-Agathe-des-Monts a continué le vélo-cardio l’hiver suivant. Même s’il dispose d’un bon vélo stationnaire chez lui, il trouve les entraînements de groupe plus motivants et plus amusants. Par la suite, son professeur étant tombé malade, il le remplace pendant deux saisons avant de laisser la place à d’autres un hiver où il était plus occupé, et continue de suivre simplement les cours pour s’entraîner.

« Ce que je conseille aux débutants, surtout quand tu rentres dans une classe et qu’il y en a qui en font depuis longtemps : c’est de commencer une journée à la fois, un cours à la fois. L’important, c’est d’être là, c’est de persévérer. À un moment donné, tes efforts paraissent, tes cuisses deviennent plus dures, tu as moins de misère à marcher, tu as plus d’énergie. C’est un sport qui est bon pour tout le monde », remarque Pascal Turcotte, qui veut rester en forme parce qu’il approche les 50 ans.

Et surtout, il conseille aux nouveaux d’y aller à leur rythme, de ne pas essayer à tout prix de suivre les habitués. Par exemple, lorsqu’il donnait le cours, il disait aux élèves qui étaient moins en forme de rester assis sur leur vélo stationnaire, tandis qu’il poussait ceux qui le pouvaient à se lever sur leur vélo. Cela permet de s’entraîner en ayant du plaisir, sans avoir trop de courbatures le lendemain !

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.