Lech Walesa : plus rien ne pourra empêcher l’effondrement du communisme en Chine

21 juin 2015 20:54 Mis à jour: 26 octobre 2015 18:20

 

Progressivement, un mouvement est en train de faire changer la Chine. En avril, plus de 200 millions de Chinois avaient rejoint le mouvement Tuidang, qui leur a permis de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées – la Ligue de la jeunesse et les Jeunes pionniers.

L’ancien président de Pologne Lech Walesa, qui a sorti son pays du communisme, a apporté son soutien au mouvement Tuidang dans une lettre écrite à l’occasion d’une table ronde organisée le 11 juin par le centre Tuidang de Kiev en Ukraine.

« Le communisme, en tant que système dépourvu de valeurs humaines, est incompatible avec le progrès de la civilisation. Depuis le début, il est voué tôt ou tard à la banqueroute », a écrit Lech Walesa.

« La chute de ce système inhumain n’est pas seulement l’effet d’une justice historique, ni uniquement le résultat de la résistance de générations entières », a-t-il précisé, « mais aussi, ou plutôt avant tout, l’effet d’une nation ayant confiance en la volonté de Dieu et à qui la volonté de Dieu a été confiée. »

Le parcours de la Pologne vers l’indépendance, a-t-il ajouté, n’a pas été possible seulement à travers la mobilisation de son peuple, mais aussi grâce à une direction spirituelle.

À Varsovie en 1988, le pape polonais Jean-Paul II avait prononcé : « Laissez votre esprit descendre ici pour changer le visage de ce pays, de cette terre ! »

« Quand il avait prononcé ces mots, personne ne croyait en la chute du communisme », a poursuivi M. Walesa. Cependant, il a précisé que sur le long terme, rien ne peut arrêter l’aspiration d’un peuple à la liberté, la démocratie et le respect des droits de l’homme. Juste un an après le discours de Jean-Paul II, le communisme en Pologne commençait à décliner.

Se souvenant de cette histoire, Lech Walesa a déclaré que le mouvement Tuidang en Chine suivra la même voie.

« Ce mouvement, ce raz-de-marée historique, tout autant que ma conviction est profonde, rien ne pourra plus l’arrêter » a-t-il déclaré. « Personne ne peut arrêter un esprit de liberté et de vérité. »

« Exactement comme Dieu m’a autrefois placé à la tête d’un mouvement qui a renversé le communisme en Pologne et en Europe », a-t-il continué, « aujourd’hui, il apporte devant moi la tâche de soutenir tous ceux dont le combat n’est pas encore fini. »

La « décommunisation » de l’Ukraine

Le gouvernement ukrainien a récemment promulgué plusieurs lois pour ce qu’il appelle la « décommunisation » de son pays. L’application de ces lois a été approuvée le 15 mai par le Président ukrainien Poroshenko.

« Ils ont approuvé quatre lois qui, essentiellement, criminalisent le communisme. Ainsi, pour faire suite à cette nouvelle législation, nous sommes allés plus loin en organisant cette table ronde », a déclaré David Tompkins, directeur des relations publiques pour le Centre Tuidang, dans une interview téléphonique.

La table ronde de Tuidang en Ukraine a reçu le soutien de plusieurs personnalités éminentes. L’évènement était intitulé « Les crimes du communisme et le processus de décommunisation en Ukraine, en Chine et dans le monde entier ».

Oleksandr Mosiyuk, qui était le maire de Kiev quand l’Union soviétique s’est effondrée, comptait parmi les invités. Il a déclaré : « Le communisme est le désastre de cette planète. »

Selon M. Tompkins, Edward McMillan-Scott, homme politique britannique, ancien Vice-président du Parlement européen, avait prévu d’y assister, mais le gouvernement du Royaume-uni lui a déconseillé de se rendre en Ukraine tant qu’il serait sur la liste noire de la Russie.

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David Tompkins a précisé : « Selon moi, ce qui ressort de cette table ronde, c’est que les gens en Ukraine ont une profonde compréhension de la nature du communisme et des atrocités qu’il représente. »

« Lorsque vous parlez d’un pays comme l’Ukraine où les communistes avaient adopté une politique génocidaire pour éliminer un quart ou un tiers de la population par le biais de la famine, ils comprennent ce qu’est le communisme », a-t-il souligné.

David Tompkins faisait partie des interlocuteurs de la table ronde, aux côtés du Dr Sen Nieh (professeur à la Catholic University of America), le Dr Charles Lee (ancien prisonnier d’opinion en Chine) et le Dr Anna Maliar (avocate à Kiev et spécialiste des crimes politiques).

 

Version originale : Nothing Can Stop China’s Quit Communism ‘Tsunami,’ Says Former Polish President Lech Walesa

 

 

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