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« L’ennemi de la République » n’est pas Marine Le Pen, mais l’islamisme, estime Guillaume Peltier

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Guillaume Peltier numéro 2 Les Républicains (LR).

Photo: : GUILLAUME SOUVANT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Pour Guillaume Peltier, numéro 2 de LR, la majorité présidentielle se trompe quand elle considère Marine Le Pen comme une « ennemie de la République », alors que le véritable ennemi est « l’islamisme », a-t-il déclaré ce mardi 16 février. 
Jugeant sur Public Sénat que le projet de loi contre les séparatismes, qui doit être voté mardi à l’Assemblée en première lecture, est « un rendez-vous manqué », M. Peltier a qualifié de « pitoyable tentative de diversion » l’interview de Christophe Castaner au Parisien dimanche, dans laquelle le patron des députés LREM qualifie la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen d’« ennemie de la République ».
« Mme Le Pen est une adversaire politique dont on combat les excès, les postures et les solutions très souvent inopérantes », a-t-il avancé : « Mais qui est l’ennemi de la République ? Ce sont les terroristes, ce sont les islamistes salafistes, ce sont les communautaristes, ce sont ceux qui ont tué près de 500 Françaises et Français dans le monde ces vingt dernières années, ce sont ceux qui s’en prennent à nos soldats au Mali – 55 morts -, ceux qui à Trappes s’en prennent aux professeurs de la République, ceux qui, dans nos écoles, nos piscines, revendiquent des pratiques communautaires contraires à la tradition française », a énuméré M. Peltier.

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« Une tentative permanente de double jeu »
La majorité LREM se tromperait donc d’ennemi ? « Clairement. En tout cas c’est une tentative permanente de double jeu » et quand il s’agit de « passer aux actes », elle n’est « pas au rendez-vous », a-t-il accusé.
Il ne s’agit pas de « faire semblant d’inventer des ennemis », a-t-il ajouté, en considérant que « la grande erreur de la classe politique, de la pensée unique du politiquement correct à l’égard du Rassemblement national, c’est de jeter des postures morales ». Il faut au contraire, selon lui, dire aux Français tentés de voter RN,« nous comprenons votre colère et nous allons apporter des solutions concrètes« .
Et de remarquer au passage que « le seul ces 40 dernières années » qui ait été capable de « faire reculer le RN » et « convaincre les Français » a été Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen n’ayant recueilli que 11% des suffrages à l’élection présidentielle de 2007.