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L’Equateur prolonge le confinement jusqu’au 26 avril

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Des personnes portant des masques font la queue devant une banque le 13 avril 2020 à Guayaquil, en Équateur. Guayaquil est l'épicentre de la pandémie de COVID-19 en Equateur.

Photo: : Eduardo Maquilón/Getty Images/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

L’Equateur, l’un des pays d’Amérique latine les plus touchés par la maladie Covid-19, a annoncé vendredi la prolongation jusqu’au 26 avril du confinement et du couvre-feu décrétés il y a un mois pour freiner la pandémie.
« Les mesures de restriction, les mesures d’isolement sont maintenues pour une semaine supplémentaire » jusqu’au 26 avril, a annoncé la ministre du Gouvernement (Intérieur), Maria Paula Romo, lors d’une conférence de presse virtuelle.
Avec plus de 8.500 cas confirmés, dont au moins 420 morts, depuis le 29 février, ce petit pays de 17,5 millions d’habitants est touché de plein fouet par le nouveau coronavirus, notamment dans la province de Guayas et son chef-lieu Guayaquil, où se concentre 68% des cas.
Le gouvernement estime qu’il y a en outre 675 décès suspects qui pourraient être liés au nouveau coronavirus.
Le secteur public de la santé a indiqué recevoir quelque 500 échantillons à tester chaque jour, mais n’a la capacité que d’en traiter 350.
« Sans les résultats de tous les tests, nous n’avons pas une vision adéquate pour prendre des décisions. De ce fait, l’ensemble du pays reste en rouge », alerte maximale, a souligné Mme Romo.
La ministre a ajouté qu’en ce qui concerne la reprise des activités, « les décisions seront échelonnées, seront progressives, seront prudentes, et un facteur clé en est la capacité à faire des tests et à en avoir les résultats ».
Dans le Guayas, les décès, y compris dus à d’autres maux que la maladie Covid-19, ont plus que triplé dans la première quinzaine d’avril, avec 6.703 morts contre 2.000 par mois en moyenne avant la pandémie, a indiqué jeudi Jorge Wated, chargé par le gouvernement de la gestion de la crise dans cette province, où hôpitaux et services funéraires sont débordés.