« L’équipe est sous le choc » : le girafon né cet été au zoo de Champrepus n’a pas survécu

Par Emmanuelle Bourdy
27 août 2021 07:02 Mis à jour: 27 août 2021 07:02

« L’équipe est sous le choc et terriblement triste », est-il mentionné sur la page Facebook du zoo de Champrepus. Le girafon, qui a vu le jour le 15 août dernier dans le zoo de Champrepus (Manche), est brutalement décédé. L’équipe du lieu s’apprêtait à montrer le bébé au public ce mercredi 25 août.

Le Zoo de Champrepus s’était réjoui de la naissance de ce girafon le 15 août dernier. Mais c’était sans compter le problème médical dont il allait être victime quelques jours plus tard, ainsi que l’annonce une publication sur le compte Facebook du zoo, ce mercredi 25 août.

Le girafon est « malheureusement décédé de façon soudaine et inattendue », en raison d’une « torsion intestinale foudroyante », est-il indiqué sur Facebook. « C’est un évènement mécanique imprévisible grave », est-il encore précisé, et « toute l’équipe du Parc est atterrée par cette tragique épreuve. »

D’autant plus pénible que le bébé se portait comme un charme et devait être présenté au public ce mercredi 25 août. Kissa, sa maman, sera sous contrôle durant quelques jours. Ce girafon était son premier bébé.

Depuis la création du zoo, en 1957, cette espèce est inscrite à un programme d’élevage européen (EEP) auquel il participe. Le but est de soutenir la reproduction des girafes. Ainsi que l’a rapporté Actu.fr le 16 août dernier, « depuis plus 15 ans, le zoo de Champrepus s’implique directement sur le terrain en étant partenaire de l’Association de sauvegarde des girafes du Niger (ASGN) », ont mentionné les gérants du zoo, ajoutant que l’un des rôles principaux de cette association est « d’aider et d’impliquer les populations villageoises à la conservation. Grâce à ses actions, la population de girafes au Niger est passée de 50 en 1995 à plus de 700 en 2020 ».

La naissance de ce girafon était la deuxième de l’année, après Malia, arrivée le 8 mai dernier. Comme l’a expliqué le directeur du zoo de Champrepus Jacques Lebreton à France 3 Normandie, le Zoo avait cherché et trouvé un reproducteur « génétiquement viable », et le résultat escompté était là. « Ça a très bien fonctionné pour celui-ci avec ces deux naissances à la suite », avait-il déclaré avant ce drame.

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