Les campagnes démocrates des midterms financées par de l’argent contrefait

Par Thomas McArdle
22 novembre 2022 21:13 Mis à jour: 22 novembre 2022 21:13

Avec une technologie de reconnaissance faciale capable de trouver un homme recherché passant devant une caméra de surveillance n’importe où dans le monde et une intelligence artificielle apte à générer des imitations vidéo deepfake si réalistes que le Congrès craint son potentiel d’abus depuis plus de trois ans, contrefaire une monnaie prétendument infaillible n’est plus une tache si difficile.

D’autant que l’argent physique est presque devenu une relique du 20e siècle. Les faux dollars utilisés par les démocrates pour contenir la « vague rouge » républicaine largement prédite venaient du cyberespace.

Cet argent était celui d’investisseurs manipulés par un magnat d’à peine trente ans, évacué en quelques heures de la scène publique, et dont le coffre au trésor était essentiellement constitué de monnaies de jeu.

Les républicains sont toujours considérés comme ne servant que les plus fortunés, les grands patrons sans cœur. Pourtant, cette année, les campagnes démocrates dépassaient de loin les budgets des campagnes républicaines.

John Fetterman, dans sa course de sénateur pour l’État de Pennsylvanie, a récolté près de 48 millions de dollars pour sa campagne, alors que son adversaire républicain, le Dr Mehmet Oz, environ 12 millions de dollars (auxquels il a ajouté un prêt de 21 millions de dollars).

La sénatrice sortante Maggie Hassan (Parti démocrate-New Hampshire), a été réélue après avoir récolté 38 millions de dollars, alors que son adversaire républicain, le général à la retraite Don Bolduc, soutenu par Trump, n’a récolté que 2,2 millions de dollars.

Cette différence notable dans les budgets s’explique en grande partie du fait que les démocrates sont largement cautionnés par des magnats de la fraude.

Malgré son image peu engageante, souvent vu en T-shirt et en short, Sam Bankman-Fried est diplômé en physique. Il a étudié au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Il est devenu milliardaire avant l’âge de 30 ans. Défiant les normes entrepreneuriales aux dépens de la loi, il a établi le siège de son entreprise dans le paradis fiscal des Bahamas. Si on en croit les rumeurs, ceux qui siégeaient au conseil d’administration de FTX étaient essentiellement d’anciens colocataires ou d’anciennes relations amoureuses.

Son escroquerie financière a pris fin ce mois-ci et ses clients ont vu plus de 2 milliards de dollars d’investissements engloutis en quelques heures.

En 2020, Sam Bankman-Fried a remis une enveloppe de 10 millions de dollars à Joe Biden lors des élections. Pour les élections de mi-mandat, il a distribué 40 millions de dollars aux démocrates.

On peut donc en toute objectivité affirmer qu’il a aidé le Parti démocrate à acheter la majorité au Sénat. Aujourd’hui ruiné, il a tout de même réussi à se hisser au statut de deuxième donateur démocrate, derrière le maître de la manipulation des devises, le milliardaire gauchiste d’origine hongroise Georges Soros.

(Leon Neal/Getty Images)

Du fait d’un système scolaire dominé par les syndicats, les jeunes Américains n’ont plus aucune éducation en matière d’éthique économique. Ils sont, de ce fait, incapables de faire la différence entre une compagnie digne de confiance et une autre visant uniquement à escroquer ses clients. Ils sont incapables d’apprécier les détails de l’effondrement de FTX.

Sam Bankman-Fried, pour sa part, savait sans aucun doute que la société dont il avait la responsabilité avec ses camarades de jeu des Caraïbes était proche de la ruine. C’est l’ancien liquidateur judiciaire d’Enron, John Ray III, qui a été nommé pour remplacer Sam Bankman-Fried en tant que PDG de FTX et en superviser la faillite. Celui-ci a déclaré dans sa déposition n’avoir jamais vu « un échec aussi complet des mécanismes de contrôles au sein d’une entreprise et une absence aussi totale d’informations financières fiables ».

Sans doute, seul un jeune homme à peine sorti de l’adolescence, un as des mathématiques dépourvu de scrupules, pouvait posséder les compétences techniques et le manque d’éthique nécessaires pour réussir à créer une plateforme telle que FTX. Seul un tel profil était apte à transférer l’argent de ses clients d’une entité commerciale à une autre dans un jeu de passe-passe incluant l’utilisation de nouveaux prêts pour payer les intérêts des anciens.

Tout ce que FTX représentait dans les hautes sphères des finances était une fiction. Un mensonge soutenu par des célébrités telles que le quarterback Tom Brady et l’acteur de télévision Larry David.

Le logo de FTX a été apposé sur les uniformes de tous les arbitres de la Major League Baseball, tandis que le symbole Nike ornait ceux des joueurs.

Après avoir volé si haut, la société, dont on pensait qu’elle valait 32 milliards de dollars, fait aujourd’hui l’objet d’une enquête fédérale.

Pour sa part, l’administration Biden connaissait la situation depuis toujours. Les cryptomonnaies ont fait perdre des sommes phénoménales à de nombreux investisseurs ces derniers mois, et pourtant, Sam Bankman-Fried continuait à racheter les sociétés de cryptomonnaies rivales telles que BlockFi et Voyager Digital. Pourtant, la Securities and Exchange Commission (SEC), l’organisme fédéral de réglementation et de contrôle des marchés financiers, restait les bras croisés.

(Craig Barritt/Getty Images for CARE For Special Children )

Ajoutons à tout cela que les proches de Sam Bankman-Fried sont tous des agents du Parti démocrate. Son père, Joseph Bankman, a aidé la sénatrice Elizabeth Warren (Parti démocrate-Massachussetts) à rédiger une législation fiscale. Sa mère dirige une organisation appelée « Mind The Gap » [Attention à la marche, ndt.] qui met en relation les donateurs avec les candidats démocrates. Son frère Gabe a fondé un comité d’action politique qui œuvre pour que l’argent public serve à prévenir les futures pandémies et soit directement redistribué aux démocrates.

On peut comparer l’argent frauduleux de FTX, visant à renflouer les démocrates, à celui d’Elisabeth Holmes, PDG déchue de l’entreprise Theranos.

En 2016, Elisabeth Holmes a organisé une collecte de fonds pour la campagne présidentielle d’Hillary Clinton au siège de Theranos à Palo Alto. Elle faisait miroiter une chance de rencontrer Chelsea Clinton à tous ceux qui étaient prêts à débourser 2700 dollars.

Comme dans le cas de Theranos, l’argent des investisseurs de FTX n’est jamais allé là où ils pensaient. Il s’agissait avant tout de financer des causes de gauche à leur insu. Des causes auxquelles ils n’adhéraient probablement pas le moins du monde. Les démocrates ne se lasseront pas de sitôt de détourner l’argent de gens manipulés à grande échelle.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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