Les citoyens danois refusent la loi rendant obligatoire le vaccin Covid-19

Par Meiling Lee
22 novembre 2020 02:23 Mis à jour: 22 novembre 2020 02:23

Avec un vaccin Covid-19 qui pourrait être mis à la disposition du public d’ici décembre ou au début de l’année prochaine, certains gouvernements font pression pour mettre en place un programme de vaccination obligatoire, comme le Danemark, où cela a été l’objet de protestations.

Le gouvernement national du Danemark a dû abandonner une nouvelle loi qui exigerait un vaccin Covid-19 obligatoire, après que des citoyens danois sont descendus dans la rue pour protester en tapant sur des casseroles, contre la loi sur les épidémies actualisées (Pdf). La nouvelle loi donnait au gouvernement un pouvoir sans précédent pour mettre en œuvre des règles et des mesures extrêmes pour lutter contre la pandémie du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois).

La nouvelle loi sur les épidémies remplacerait la loi temporaire modifiée (Pdf) qui a été adoptée rapidement à l’unanimité, le 12 mars en réponse à la pandémie. À l’époque, l’une des principales modifications apportées consistait à transférer tous les pouvoirs des cinq commissions régionales sur les épidémies du pays, au ministre danois de la Santé, afin de permettre une réaction plus rapide au Covid-19.

Mais cela a donné beaucoup de pouvoir au ministre de la Santé qui peut « accéder au domicile d’une personne avec l’assistance de la police sans ordre judiciaire préalable » et « utiliser l’assistance de la police pour isoler, examiner ou traiter une personne qui est infectée ou supposée être infectée par l’une des maladies transmissibles énumérées dans l’annexe de la loi », selon un blogue de Janne Rothmar Herrmann, professeur à l’université de Copenhague.

Le ministre de la Santé a également pu, par un arrêté ministériel, limiter les rassemblements de plus de dix personnes dans les espaces publics intérieurs ou extérieurs, à l’exception des « réunions ou manifestations politiques, des supermarchés et des lieux de travail, etc. ».

La nouvelle loi conserve les pouvoirs centralisés du ministre danois de la Santé qui ont été adoptés en mars, avec l’ajout de l’autorisation des vaccinations Covid-19 forcées, car l’autorité sanitaire danoise peut définir « qui doit être vacciné pour contenir et éliminer une maladie dangereuse ». Le respect de ces ordonnances peut être obtenu avec l’aide de la police.

L’Association médicale danoise et le Collège danois des médecins généralistes se sont tous deux prononcés contre la nouvelle loi, affirmant que « la vaccination obligatoire devrait être un ‘dernier recours absolu’ » et qu’elle donnerait trop de pouvoir au gouvernement, en particulier au ministre de la Santé, sur les soins de santé à la population, selon The Local.

Les neuf jours consécutifs de protestation contre la nouvelle loi – qui a brisé le haut niveau de confiance des pays nordiques envers leur gouvernement – ont abouti à l’abandon de la loi par le gouvernement danois.

Alors que la protestation ne faisait que commencer au Danemark, l’Association du Barreau de l’État de New York (NYSBA) a approuvé une résolution (Pdf) le 7 novembre, demandant à l’État d’envisager de rendre le vaccin Covid-19 obligatoire pour tous les New-Yorkais, à l’exception de ceux qui en sont médicalement exemptés, « une fois qu’un consensus scientifique aura émergé sur le fait qu’il est sûr, efficace et nécessaire », mais seulement après que les vaccinations volontaires auront échoué à illiciter un niveau suffisant d’immunité collective pour assurer la sécurité du public.

En outre, l’association du barreau demande que « les personnes âgées et les personnes handicapées qui sont incarcérées ou qui vivent avec une maladie avancée et qui ne représentent pas un danger pour la communauté » soient libérées.

Selon le communiqué de presse de l’organisation, les autorités de santé publique décideraient s’il faut rendre les vaccins obligatoires et à qui ils devraient être appliqués, ce qui revient normalement au législateur de l’État de promulguer une loi approuvant le mandat.

New York compte plus de 600 000 cas de Covid-19 et le taux de mortalité le plus élevé des États-Unis, avec 34 058 décès au 18 novembre.

TicketMaster, dans l’espoir d’aider les gens à « rester en sécurité » lors de futures représentations, a annoncé le 11 novembre qu’il développait des outils permettant aux organisateurs d’événements de vérifier le statut du vaccin Covid-19, un résultat de test ou d’autres méthodes de contrôle approuvées avant que des billets puissent être achetés en ligne.

En Israël, le ministre de la Santé envisage une loi sur le vaccin Covid-19 obligatoire pour répondre à un pourcentage d’Israéliens qui ne veulent pas se faire vacciner, bien que le pays ait l’un des taux d’immunisation les plus élevés, selon le Jerusalem Post.

Préoccupations relatives à l’obligation de se faire vacciner

Une photo d’une seringue et d’un flacon portant l’inscription « Vaccin Covid-19 » à côté du logo de la société de biotechnologie Moderna le 18 novembre 2020. Le 17 novembre, le PDG de Moderna a averti les pays européens que la lenteur des négociations pour l’achat de son nouveau vaccin Covid-19 ralentira les livraisons, car les autres nations qui ont signé des accords auront la priorité. (Joel Saget/AFP via Getty Images)

Avec les affirmations de Moderna et Pfizer selon lesquelles leurs essais sont efficaces à plus de 90 % contre le virus du PCC, et après qu’une autorisation d’utilisation d’urgence aura été accordée au public par la Food and Drug Association (FDA) des États-Unis, ce ne sera qu’une question de temps avant que d’autres États et entreprises puissent obliger les Américains à se faire vacciner.

« Avec des sondages qui montrent qu’environ la moitié des Américains ne veulent pas se faire vacciner avec le nouveau vaccin Covid-19 ou ont des réserves à ce sujet, certains voudront que des sanctions sociales soient prises contre ceux qui refusent de se faire vacciner », a déclaré Barbara Loe Fisher, co-fondatrice et présidente du Centre national d’information sur les vaccins, dans un courriel à Epoch Times.

Mme Fisher fait partie du groupe de parents qui a travaillé avec le Congrès sur la loi de 1986 relative aux vaccins pour enfants, qui a été tellement modifiée qu’elle ne répond plus à son objectif initial : permettre aux parents d’enfants vaccinés de déposer facilement une demande d’indemnisation en remplacement des tribunaux civils.

Au lieu de cela, la loi sur les blessures causées par les vaccins protège maintenant principalement les fabricants de vaccins obligatoires contre les poursuites judiciaires, surtout après que la Cour suprême a déclaré que les vaccins étaient « inévitablement dangereux » dans une décision de 2011 (Pdf).

Selon Mme Fisher, les « partenariats public-privé » entre les gouvernements et les entreprises pharmaceutiques depuis plus de 35 ans ont constitué un « puissant lobby pour la vaccination forcée » aux États-Unis et dans le monde entier.

« Ce lobby a fait pression sur les législateurs américains pour qu’ils rendent obligatoires tous les vaccins recommandés par le gouvernement fédéral et qu’ils éliminent les protections relatives au consentement éclairé dans les lois sur la santé publique », explique Mme Fisher.

Chaque État a un calendrier de vaccination obligatoire pour les élèves qui vont à l’école, avec environ 50 doses de vaccin administrées de la naissance à 18 ans selon Kids Health. Les personnes travaillant dans le secteur de la santé sont également tenues de se faire vacciner chaque année contre la grippe.

« La loi draconienne sur la vaccination Covid-19 promulguée au Danemark au printemps dernier, qui menaçait d’emprisonner les personnes qui refusaient de s’y soumettre, est un avertissement de ce qui pourrait se produire ici. Les Américains doivent se soulever et résister en grand nombre à ce genre de tyrannie, comme l’a fait le peuple danois cette semaine », déclare Mme Fisher.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.