Les herbes et les épices peuvent contribuer à la protection contre les champs électromagnétiques, (CEM)

Par Sina McCullough
22 mars 2024 02:21 Mis à jour: 22 mars 2024 02:21

Notre exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence (CEM) créés par l’homme a considérablement augmenté au cours des dernières décennies. Qu’il s’agisse des téléphones et ordinateurs portables, des points d’accès Wi-Fi, des routeurs, des compteurs intelligents, des antennes des tours de téléphonie mobile, des appareils Bluetooth ou des téléphones sans fil, il est devenu pratiquement impossible d’éviter les CEM artificiels.

Alors qu’aux États-Unis, le gouvernement et l’industrie assurent que l’exposition quasi-constante à ces sources de rayonnement est sans danger, les normes actuelles d’exposition aux CEM sont basées en grande partie sur les effets thermiques. Or, la composante la plus dommageable est probablement la pénétration non thermique directe dans les tissus.

Les effets potentiels à long terme sur la santé d’une exposition à faible dose aux CEM n’ont guère été étudiés avant l’introduction massive de ces technologies. Une étude publiée en 2009 dans la revue Pathophysiology indique que l’exposition à long terme aux CEM « augmente le risque de maladie d’Alzheimer et de cancer du sein ».

En 2011, le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences comme peut‐être cancérogènes pour l’homme. En France, l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail,(ANSES)  a publié en 2019 une nouvelle expertise sur les effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques basses fréquences, (PDF). En 2022, le Département Prévention Cancer Environnement, Centre Léon Bérard, a publié dans ces expositions environnementales un rapport sur les champs électromagnétiques,(CEM), sources et effets sanitaires.

Plus précisément, les CEM peuvent pénétrer dans les tissus et diminuer la production de mélatonine , ce qui peut contribuer au développement ou à la progression de la maladie d’Alzheimer et du cancer du sein.

Les CEM peuvent également affecter la fertilité des hommes et des femmes. Une étude publiée en 2014 dans le Central European Journal of Urology a testé la mobilité des spermatozoïdes et la fragmentation de l’ADN dans des échantillons de sperme d’hommes en bonne santé après une exposition à un téléphone portable en mode « conversation » pendant cinq heures. Par rapport au groupe témoin, l’exposition aux rayonnements des téléphones portables a diminué la mobilité des spermatozoïdes et augmenté les niveaux de fragmentation de l’ADN.

En 2017, une étude prospective portant sur 913 femmes enceintes et publiée dans Scientific Reports a conclu que les femmes exposées à des quantités plus élevées de rayonnements CEM présentaient un risque de fausse couche 2,72 fois plus élevé que les femmes moins exposées aux CEM.

« Cette étude fournit de nouvelles preuves, provenant directement d’une population humaine, que le rayonnement non ionisant des champs magnétiques pourrait avoir des effets biologiques néfastes sur la santé humaine », écrivent les auteurs.

Il a également été constaté que les CEM augmentent la production de radicaux libres et d’espèces réactives de l’oxygène, ce qui accroît le stress oxydatif. Des études récentes ont conclu que le stress oxydatif joue un rôle majeur dans l’étiologie des maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires, le vieillissement, le cancer et les dysfonctionnements cérébraux. Il est donc plausible que l’exposition à long terme aux CEM puisse contribuer à la formation de maladies chroniques.

Par exemple, sur la base du risque accru de cancer du cerveau associé à l’utilisation des téléphones sans fil, le Centre international de recherche sur le cancer a classé les champs électromagnétiques radioélectriques comme possiblement cancérigènes pour l’homme.

Le Comité scientifique de la Commission européenne sur les risques sanitaires émergents et nouveaux a reconnu que les CEM de basse fréquence étaient « peut-être cancérogènes », sur la base de preuves de l’augmentation de l’incidence de la leucémie infantile et de la maladie d’Alzheimer chez les adultes.

L’exposition aux CEM peut également entraîner une hypersensibilité électromagnétique (HSEM), phénomène caractérisé par l’apparition de symptômes après une exposition aux CEM.

Les symptômes vont des processus inflammatoires aigus aux processus inflammatoires chroniques dans de nombreux systèmes organiques, mais apparaissent principalement au niveau de la peau ou du système nerveux. Par exemple, la fatigue, les vertiges, les maux de tête, les problèmes de concentration ou de mémoire, la dépression, la sensation de brûlure de la peau et les troubles du sommeil sont des symptômes courants chez les personnes souffrant d’EHS.

Au vu des recherches actuelles, il est plausible que la réduction de l’exposition aux CEM d’origine humaine puisse améliorer la santé et le bien-être, en particulier chez les populations sensibles. Il existe plusieurs stratégies d’atténuation des CEM, telles que le blindage et l’éloignement. Cependant, une stratégie souvent négligée concerne les herbes et les épices.

Grâce aux nombreux composés antioxydants et anti-inflammatoires qu’elles contiennent, les herbes et les épices peuvent aider l’organisme à guérir des dommages causés par l’exposition aux CEM d’origine humaine. En apprenant à exploiter le pouvoir de guérison des herbes, nous pouvons devenir plus résistants face à l’exposition croissante aux CEM.

Consulter toujours un médecin avant de consommer des plantes ou des suppléments ou de modifier des médicaments ou des protocoles médicaux.

Voici une liste d’herbes et d’épices qui ont été étudiées pour leur capacité potentielle à protéger contre les CEM.

Curcuma

Le curcuma contient des effets anti-inflammatoires, antioxydants et immunomodulateurs. (Shutterstock)

Le curcuma est utilisé depuis des milliers d’années dans la médecine traditionnelle, notamment pour traiter les affections inflammatoires. Une revue de 2021 publiée dans Biofactors a analysé des études antérieures et confirmé que le curcuma a des effets anti-inflammatoires, antioxydants et immunomodulateurs et qu’il peut être utilisé pour traiter les « troubles inflammatoires, oxydatifs et de dysrégulation immunitaire ».

Le curcuma est également une plante anti-radiation puissante, en partie grâce à sa capacité à réduire l’inflammation. La curcumine, un composé présent dans le curcuma, joue probablement un rôle primordial dans la capacité du curcuma à inhiber l’inflammation et à prévenir les dommages déclenchés par l’exposition aux CEM.

L’exposition aux CEM peut augmenter la production de cytokines pro-inflammatoires, telles que le facteur de nécrose tumorale alpha, l’interleukine-6 et l’interleukine-1beta. Ces cytokines pro-inflammatoires peuvent contribuer à la formation d’affections et de maladies neurologiques. Selon une étude publiée dans le Journal of Neuroinflammation, la curcumine peut inhiber la production de cytokines pro-inflammatoires à la suite d’une exposition aux rayonnements CEM.

Une étude publiée dans le Journal of Chemical Neuroanatomy en 2022 indique que les CEM émis par les téléphones portables pendant une heure par jour pendant 28 jours ont considérablement réduit le nombre total de neurones dans l’hippocampe des rats par rapport au groupe témoin. La structure neuronale a également été altérée. Toutefois, la curcumine a fourni une « protection significative » contre les dommages causés par les CEM, selon les auteurs.

Ces études suggèrent que la consommation de curcuma pourrait réduire les effets négatifs des rayonnements électromagnétiques artificiels sur l’organisme.

Le curcuma peut être consommé par le biais de la nourriture et on le trouve souvent dans les plats indiens tels que le curry, bien qu’il soit excellent dans les soupes, les ragoûts et des centaines d’autres plats. La racine de curcuma peut être ajoutée à des plats tels que les salades. La poudre de curcuma peut être ajoutée aux smoothies et aux sauces et saupoudrée sur les légumes. Les suppléments de curcuma sont également très répandus.

ATTENTION : les suppléments de curcuma ne doivent pas être consommés pendant la grossesse. Le curcuma est un anticoagulant et peut interférer avec les médicaments anticoagulants. Les personnes souffrant d’une carence en fer, de diabète, de troubles de la vésicule biliaire, de problèmes de coagulation sanguine ou d’endométriose devraient consulter un médecin avant de consommer du curcuma.

Ginkgo Biloba

Le Gingko Biloba a été identifié pour avoir au moins 50 actions physiologiques bénéfiques distinctes. (Ginkgo Biloba/Shutterstock)

Le gingko biloba provient du ginkgo, dont on pense qu’il est l’une des plus anciennes espèces d’arbres vivants. Le gingko biloba était utilisé dans l’ancienne médecine chinoise pour aider à débloquer l’énergie bloquée dans les organes vitaux et pour stimuler la circulation sanguine dans tout le corps.

Aujourd’hui, le ginkgo est utilisé pour soulager les maux de tête, aider à résoudre les problèmes respiratoires, lutter contre la dépression et l’anxiété, protéger contre les radicaux libres, aider à lutter contre le diabète et protéger le cerveau du processus de vieillissement grâce à ses riches propriétés antioxydantes.

Le ginkgo peut également protéger contre les rayonnements électromagnétiques. Dans une étude publiée dans l’International Journal of Clinical Chemistry, des rats ont été exposés aux CEM d’un téléphone portable pendant une heure chaque jour pendant sept jours. L’exposition aux CEM a entraîné des dommages oxydatifs dans le cerveau des rats du groupe témoin.

En revanche, les rats ayant reçu du ginkgo biloba avant d’être exposés au téléphone portable n’ont pas souffert de stress oxydatif. Les auteurs ont conclu que le ginkgo biloba « empêchait » les tissus cérébraux d’être endommagés par l’exposition aux CEM.

Le ginkgo biloba peut être consommé sous forme de thé, de teinture, d’extrait de feuilles, de graines grillées ou de comprimés.

ATTENTION : le ginkgo biloba a une activité antiplaquettaire et peut potentialiser d’autres anticoagulants. Consulter un médecin avant toute consommation. Les graines fraîches de ginkgo biloba sous forme crue peuvent être toxiques et leur consommation peut être considérée comme dangereuse. Les femmes enceintes ou qui allaitent doivent consulter un médecin avant de consommer du ginkgo.

Ginseng

Ginseng frais. Le ginseng possède des propriétés anticancéreuses et neuroprotectrices. (Shutterstock)

Le ginseng est un adaptogène utilisé en médecine chinoise pour son large éventail d’effets médicinaux, notamment ses activités antivieillissement et antimutagènes.

Récemment, des études ont confirmé les nombreux bienfaits du ginseng pour la santé, notamment ses propriétés anticancéreuses et neuroprotectrices, ainsi que ses capacités pharmacologiques dans le traitement du diabète et des maladies cardiovasculaires.

Le ginseng peut également protéger contre l’exposition aux radiations. Une étude publiée en 2014 a démontré que lorsque des rats étaient exposés aux radiations d’un téléphone portable quatre heures par jour pendant 12 jours, les cellules du foie étaient endommagées et des lésions oxydatives étaient observées. Cependant, les cellules du foie n’ont pas été endommagées chez les rats auxquels on a administré du ginseng.

Une étude publiée dans BioMed Research International fait état d’un effet neuroprotecteur du ginseng dans l’hippocampe des souris après une exposition aux CEM. Après un mois d’exposition aux CEM, des lésions cérébrales ont été observées dans le groupe témoin, avec une perte de l’équilibre calcique dans les cellules. Cependant, les souris auxquelles on a administré du ginseng ont été protégées contre les lésions cérébrales et ont conservé l’équilibre calcique dans les cellules de l’hippocampe.

Une étude publiée dans Mutagenesis indique que le ginseng offre également une protection contre les lésions de l’ADN induites par les rayonnements gamma. Les auteurs ont émis l’hypothèse que le potentiel radioprotecteur du ginseng pourrait être dû à sa capacité antioxydante à piéger les radicaux libres, ainsi qu’à ses capacités immunomodulatrices.

Le ginseng peut être consommé sous forme d’infusion, de teinture, d’extrait ou de complément, souvent sous forme de gélules.

ATTENTION : le ginseng peut interagir avec certains médicaments délivrés sur ordonnance. Le ginseng asiatique et le ginseng américain peuvent interagir avec les médicaments anticoagulants. Le ginseng asiatique peut également interagir avec les inhibiteurs calciques et d’autres médicaments utilisés pour l’hypertension artérielle, ainsi qu’avec les statines, les antidépresseurs et la chimiothérapie. Les femmes enceintes ou qui allaitent doivent consulter un médecin avant de consommer du ginseng.

Thé vert

Le thé vert a des effets anti-inflammatoires, antioxydants, antiarthritiques, antibactériens et antiviraux. (Thinkstock)

Le thé vert est utilisé pour traiter de nombreuses affections dans la médecine traditionnelle asiatique. Il est probablement plus connu pour son abondance d’antioxydants.

Des études ont confirmé les nombreux bienfaits du thé vert pour la santé, notamment la prévention du cancer et des maladies cardiovasculaires, ainsi que ses effets anti-inflammatoires, antioxydants, antiarthritiques, antibactériens et antiviraux.

Le thé vert peut également protéger contre l’exposition aux champs électromagnétiques.

Une étude de 2011 publiée dans Neurotoxicity Research indique que le thé vert peut protéger les neurones du cerveau contre les radiations des téléphones portables. L’exposition à un téléphone portable pendant 24 heures a entraîné la mort des cellules neuronales dans des cellules de rat en culture. Le thé vert a toutefois empêché la mort cellulaire.

« Nos résultats suggèrent un effet neuroprotecteur des polyphénols du thé vert contre les lésions induites par l’irradiation des téléphones portables sur les neurones corticaux cultivés chez le rat », ont écrit les auteurs.

Une deuxième étude publiée en 2016 dans Environmental Toxicology and Pharmacology était basée sur un essai contrôlé randomisé. Elle fait état d’un effet protecteur du thé vert sur les travailleurs exposés aux champs électromagnétiques de basse fréquence des lignes électriques à haute tension. Les dommages oxydatifs de l’ADN ont été mesurés chez les travailleurs exposés aux CEM des lignes à haute tension. Après 12 mois de supplémentation en polyphénols de thé vert, les dommages oxydatifs ont diminué.

« Nous avons constaté un impact négatif des lignes à haute tension sur la santé des travailleurs », écrivent les auteurs. « La supplémentation en polyphénols de thé vert à long terme pourrait constituer une protection efficace contre les problèmes de santé induits par les lignes à haute tension.

Le thé vert peut être consommé sous forme d’infusion, d’extrait ou de complément alimentaire tel que les gélules.

ATTENTION : les personnes souffrant de l’une des affections suivantes doivent consulter un médecin avant de consommer du thé vert : anémie, troubles anxieux, troubles de la coagulation sanguine, maladies cardiaques, diabète, hypertension artérielle, glaucome, syndrome du côlon irritable, maladies du foie ou ostéoporose. Les femmes enceintes ou qui allaitent doivent consulter un médecin avant de consommer du thé vert.

Polygonum Aviculare (Renouée des oiseaux)

Polygonum Aviculare contient des composés phénoliques et des flavonoïdes qui confèrent des propriétés antioxydantes et antitumorales. (Shutterstock)

Plante utilisée par les guérisseurs traditionnels pour le traitement du cancer, le polygonum aviculaire contient des composés phénoliques et des flavonoïdes qui lui confèrent des propriétés antioxydantes et antitumorales. Par conséquent, il est étudié pour son potentiel à traiter les maladies associées au vieillissement.

Le polygonum aviculare, plus connu sous le nom de renouée, peut également protéger contre les dommages causés par l’exposition aux champs électromagnétiques.

L’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence, tels que ceux produits par les ordinateurs portables et les téléphones cellulaires, aurait entraîné une réduction de la motilité et du développement des spermatozoïdes. Une étude publiée en 2011 fait état d’un effet protecteur du Polygonum aviculare après une exposition aux CEM chez la souris.

Après deux mois d’exposition aux CEM, la mobilité des spermatozoïdes était réduite et leur morphologie altérée. Cependant, chez les souris supplémentées avec l’extrait de plantes, la mobilité et le développement des spermatozoïdes ont été préservés.

Les jeunes feuilles de Polygonum aviculare peuvent être consommées crues ou cuites, ainsi que séchées et consommées sous forme d’infusion. Les graines peuvent également être consommées entières ou séchées et réduites en poudre pour être utilisées en pâtisserie. Des compléments alimentaires, sous forme de gélules par exemple, sont également disponibles.

Attention : les personnes qui prennent des médicaments sur ordonnance, qui sont enceintes ou qui allaitent devraient consulter un médecin avant de consommer du Polygonum aviculare.

Romarin

Le romarin est une herbe très polyvalente qui peut être utilisée dans les infusions, les huiles essentielles et la cuisine de tous les jours. C’est également un thérapeutique efficace avec plusieurs utilisations. (ShutterStock)

L’utilisation du romarin remonte au moins à 500 ans avant J.-C. Il était traditionnellement utilisé pour soulager diverses affections allant du déclin mental à l’épilepsie, en passant par la douleur et l’infertilité.

Aujourd’hui, le romarin est étudié pour son potentiel à soulager les conditions inflammatoires et les déficits neurologiques. Il peut également protéger l’organisme des dommages potentiels causés par l’exposition aux CEM.

Selon une étude publiée dans Environmental Science and Pollution Research en 2020, l’exposition aux CEM a réduit les niveaux d’hormones mâles chez les rats, y compris la testostérone. Cependant, les niveaux d’hormones mâles chez les rats supplémentés en extraits de feuilles de romarin ont été améliorés. En outre, le romarin « inhibe l’effet destructeur des champs électromagnétiques sur le tissu testiculaire », selon les auteurs.

En 2021, une autre étude publiée dans Environmental Science and Pollution Research a conclu que l’extrait de feuilles de romarin « offrait une protection substantielle » contre les lésions hépatiques induites par les CEM chez les rats.

Le romarin peut être consommé dans l’alimentation sous forme fraîche ou séchée, ainsi que sous forme d’extrait.

ATTENTION : les personnes souffrant des affections suivantes doivent consulter un médecin avant de consommer du romarin : gastro-entérite, endométriose, constipation, épilepsie, maladies neurodégénératives et insomnie. Les femmes enceintes ou qui allaitent doivent consulter un médecin avant de consommer du romarin.

Basilic sacré

Il a été démontré que le basilic sacré présente des activités anti-inflammatoires, antidiabétiques, antistress, anti-cancérigènes, radioprotectrices , neuroprotectrices, cardioprotectrices, hépatoprotectrices et immunomodulatrices. (Infini T29/Shutterstock)

À ne pas confondre avec le basilic doux de cuisine, les propriétés médicinales du basilic sacré sont connues depuis des milliers d’années et cette plante est considérée comme sacrée par les Hindous du sous-continent indien.

Il a été scientifiquement démontré que le basilic sacré présente des activités anti-inflammatoires, antidiabétiques, antistress, anticancérigènes, radioprotectrices, neuroprotectrices, cardioprotectrices, hépatoprotectrices et immunomodulatrices.

Le basilic sacré est un adaptogène qui soutient l’activité antioxydante endogène de l’organisme pour l’aider à combattre le stress oxydatif. Il contient par exemple de nombreux composés phytochimiques tels que l’acide rosmarinique, l’eugénol, l’apigénine et l’acide carnosique.

Ces composés préviendraient les cancers de la peau, du foie, de la bouche et du poumon induits par les produits chimiques en augmentant l’activité antioxydante, en modifiant l’expression des gènes, notamment en augmentant la régulation de l’apoptose, et en inhibant les métastases. Ils préviennent également les dommages à l’ADN induits par les radiations.

De même, le basilic sacré contient des flavonoïdes, tels que l’orintine et la vicénine, qui auraient protégé des souris contre la maladie et la mort induites par les radiations gamma.

En raison de sa capacité à renforcer la capacité antioxydante, à réduire le stress oxydatif et à protéger contre la maladie due aux radiations gamma, il est plausible que le basilic sacré puisse également aider à protéger l’organisme des CEM.

Les feuilles de basilic sacré peuvent être consommées dans les aliments. Elles ont une saveur épicée et citronnée et sont utilisées dans les aliments en Asie du Sud-Est, notamment dans les plats sautés thaïlandais.

ATTENTION : le basilic sacré ne doit pas être consommé par les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants ou qui souffrent d’hypoglycémie. Les femmes enceintes ou qui essaient de concevoir un enfant ne doivent pas consommer de basilic sacré.

Ashwagandha

L’Ashwagandha possède des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, immunomodulatrices, anti-stress, anti-Parkinson, anti-Alzheimer, antidiabétiques , cardioprotectrices, neurodéfensives et anticancéreuses. (Eskymaks/Shutterstock)

Probablement l’adaptogène le plus populaire au monde, l’ashwagandha est utilisé depuis l‘Antiquité pour la santé reproductive et est actuellement utilisé pour une variété de maux allant du soulagement de l’anxiété à l’augmentation de la longévité.

Des études scientifiques confirment que l’ashwagandha possède des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, immuno-modulatrices, anti-stress, anti-Parkinson, anti-Alzheimer, antidiabétiques , cardioprotectrices, neurodéfensives et anti-cancéreuses.

Par exemple, l’ashwagandha a inhibé les métastases du cancer du sein chez les rats avec des effets indésirables minimes, selon une étude publiée dans la Public Library of Science. Il a également été signalé qu’il atténuait les effets secondaires indésirables de la radiothérapie gamma en protégeant le foie des dommages et en augmentant la capacité antioxydante chez les rats.

Les puissantes propriétés protectrices de l’ashwagandha peuvent être dues, en partie, à sa capacité à renforcer la capacité antioxydante et à combattre le stress oxydatif. Par exemple, l’ashwagandha est utilisé depuis plusieurs milliers d’années dans la médecine ayurvédique pour traiter de nombreux troubles neurologiques. Une récente revue systématique de la littérature scientifique a conclu que l’ashwagandha protège le cerveau du stress oxydatif.

Étant donné que l’ashwagandha possède de puissantes propriétés antioxydantes et peut protéger contre le stress oxydatif causé par des facteurs de stress physiques et chimiques, tels que les radiations, il est plausible que l’ashwagandha puisse également protéger contre d’autres formes de radiations, y compris les CEM de radiofréquence.

L’ashwagandha peut être consommé sous forme d’infusion, de teinture, de poudre ou de complément.

Attention : les femmes enceintes ne doivent pas consommer d’ashwagandha. L’ashwagandha peut abaisser la tension artérielle et la glycémie et augmenter le taux d’hormones thyroïdiennes. Consulter un médecin avant de consommer ce produit.

Champignon Reishi

Le champignon Reishi présente de nombreux avantages pour la santé, tels que la prévention et l’inversion du cancer , le renforcement du système immunitaire et la réduction de la fatigue . (Wasanajai/Shutterstock)

Bien qu’il s’agisse techniquement d’un champignon plutôt que d’une herbe, le Reishi présente de nombreux avantages pour la santé, tels que la prévention et l’inversion du cancer, le renforcement du système immunitaire et la réduction de la fatigue.

Le reishi peut également protéger contre les rayonnements électromagnétiques. Une étude publiée dans Food Chemistry en 2010 a montré que le reishi réparait les cellules endommagées par les radiations gamma. Les auteurs ont conclu que l’utilisation du reishi « est une approche prometteuse pour la protection contre l’exposition aux radiations ».

Il a également été démontré que l’extrait de reishi supprime l’inflammation, élimine les radicaux libres et réduit les dommages oxydatifs.

En raison de sa capacité à réduire le stress oxydatif et à réparer les cellules endommagées par les rayonnements gamma, il est plausible que le reishi contribue également à protéger l’organisme contre les champs électromagnétiques de radiofréquence.

Le reishi peut être consommé sous forme de champignon entier, d’infusion, de teinture ou d’extrait.

Attention : le Reishi peut provoquer des vertiges, une sécheresse de la bouche, des démangeaisons, des nausées, des maux d’estomac et des éruptions cutanées. Les personnes souffrant de troubles de la coagulation ou d’hypotension, ainsi que les femmes enceintes ou qui allaitent, doivent consulter un médecin avant de consommer du reishi. Les personnes devant subir une intervention chirurgicale ne doivent pas consommer de reishi.

Comme en témoignent ces exemples, les herbes et les épices (ainsi que les champignons) peuvent nous aider à nous protéger des dommages potentiels causés par l’exposition aux CEM artificiels. Si nous apprenons à exploiter leur pouvoir, les herbes et les épices peuvent nous aider à devenir plus résistants, même lorsque nous sommes confrontés à une exposition croissante aux rayonnements.

 

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