Les 9 commentaires sur le Parti communiste – 8e partie: En quoi le Parti communiste chinois est une secte perverse

Par L'équipe éditoriale des «Neuf commentaires sur le Parti communiste»
21 juillet 2005 11:35 Mis à jour: 10 mai 2021 06:33

EN QUOI LE PARTI COMMUNISTE CHINOIS EST UNE SECTE PERVERSE

Préambule

L’effondrement du bloc socialiste en Union Soviétique au début des années 1990, après environ un siècle, a marqué l’échec du Parti communiste. Pourtant le Parti communiste chinois (PCC) a survécu d’une manière inattendue et contrôle toujours la Chine, une nation qui représente un cinquième de la population mondiale. Une question inévitable se pose alors: le PCC est-il encore vraiment communiste?

Personne dans la Chine d’aujourd’hui, les membres du Parti inclus, ne croit au communisme. Après cinquante ans de socialisme, le PCC a maintenant adopté la propriété privée et a même un marché boursier. Il recherche les investissements étrangers pour créer de nouvelles entreprises, tout en exploitant au maximum les ouvriers et les paysans. Ceci est complètement à l’opposé des idéaux du communisme. Malgré les compromis avec le capitalisme, le PCC maintient un contrôle absolu sur le peuple chinois. La Constitution, après la révision de 2004, stipule encore d’une manière stricte que «le peuple chinois des diverses ethnies continuera à adhérer à la dictature démocratique populaire et à la voie socialiste sous la direction du Parti communiste chinois, dans l’esprit du marxisme-léninisme, de l’idéologie de Mao Tse Toung, de la théorie de Deng Xiaoping et de l’importante pensée des «Trois représentations» … «Le léopard est mort, mais sa peau demeure». Aujourd’hui le PCC n’a plus que «la peau». Il a hérité de cette peau et l’utilise pour maintenir son autorité sur la Chine.

Quelle est la nature de la peau dont a hérité le PCC, c’est-à-dire, quelle est l’organisation même du PCC?

I. Les caractéristiques sectaires du PCC 

Le Parti communiste est essentiellement une secte perverse qui nuit à l’humanité. Bien que le Parti communiste chinois ne se soit jamais considéré comme une religion, il a en tout point les caractéristiques d’une religion (Tableau 1). À ses débuts, il considérait le marxisme comme la vérité absolue du monde. Il vénérait pieusement Marx comme sa divinité spirituelle et exhortait les gens à s’engager leur vie durant dans une lutte pour construire un «paradis communiste dans le monde humain».

Les caractéristiques religieuses du PCC

Les formes de base d’une religion, les formes correspondantes du PCC

1 L’église ou la plate-forme (podium) Le comité du Parti à tous les niveaux; la plate-forme va des réunions du Parti à tous les médias contrôlés par le PCC.

2 Les doctrines Le marxisme-léninisme, l’idéologie de Mao Tse Toung, la théorie de Deng Xiaoping, les «Trois représentations» de Jiang Zemin et la Constitution du Parti.

3 Les rites d’initiation Cérémonie dans laquelle on prête serment d’être à jamais fidèle envers le PCC.

4 Ne s’engager que dans une seule religion Un membre du Parti ne peut croire que dans le Parti communiste.

5 Les prêtres Les secrétaires du Parti et les employés responsables des affaires du Parti à tous les niveaux.

6 La vénération de Dieu Diffamer tous les dieux puis s’établir soi-même comme un «dieu» sans nom.

7 La mort est appelée «accéder au paradis ou descendre en enfer» La mort est appelée «aller voir Marx».

8 Les Ecritures Les théories et les écrits des dirigeants du Parti communiste.

9 Les prédications Toutes les diverses réunions ; les discours des dirigeants.

10 Réciter, étudier et analyser les écritures Les études politiques; les réunions ou activités de routine des membres du Parti.

11 Les hymnes (chants religieux) Chants faisant l’éloge du Parti.

12 Les donations Cotisations obligatoires pour les membres; allocations obligatoires du budget du gouvernement destiné au Parti provenant de l’argent gagné à la sueur et avec le sang du peuple.

13 Les sanctions disciplinaires Les sanctions du Parti vont de la «détention à domicile et enquête», et de «l’expulsion du Parti» jusqu’aux tortures à mort et même aux sanctions envers les proches et les amis.

Le Parti communiste est nettement différent de toute religion orthodoxe. Toutes les religions orthodoxes croient en Dieu et en la bienveillance, et ont pour mission d’enseigner à l’humanité la moralité et de sauver les âmes. Le Parti communiste ne croit pas en Dieu et s’oppose à la moralité traditionnelle.

Les agissements du Parti communiste eux-mêmes démontrent que c’est une secte perverse. Les doctrines du Parti communiste sont fondées sur la lutte des classes, la révolution violente et la dictature du prolétariat et ont abouti à la soi-disant «révolution communiste», pleine de sang et de violence. La terreur rouge sous le joug du communisme a duré presque un siècle, apportant le malheur à des dizaines de pays dans le monde et coûtant la vie à des dizaines de millions de personnes. La croyance communiste, qui a créé un enfer sur terre, n’est rien d’autre que la secte la plus ignoble au monde.

Les caractéristiques sectaires du PCC peuvent être résumées en six points:

1. Elaboration de doctrines et élimination des dissidents

Le Parti communiste considère le marxisme comme sa doctrine religieuse et la brandit comme «la vérité immuable». Les doctrines du Parti communiste manquent de bienveillance et de tolérance. Elles débordent au contraire d’arrogance. Le marxisme était un produit de la période initiale du capitalisme quand la productivité était faible et la science sous-développée. Il n’avait pas du tout une compréhension correcte des relations entre l’homme et la société ou entre l’homme et la nature. Malheureusement cette idéologie hérétique s’est transformée en mouvement communiste international et a fait du tort au monde humain pendant plus d’un siècle avant que les gens ne l’abandonnent, ayant découvert que dans la pratique elle était totalement erronée.

Depuis Lénine, les dirigeants du Parti ont toujours modifié les doctrines de la secte. De la théorie de la révolution violente de Lénine à la théorie d’une révolution continuelle sous la dictature du prolétariat de Mao Tse Toung, et aux «Trois représentations» de Jiang Zemin, l’histoire du Parti communiste est remplie de telles théories hérétiques et de faux raisonnements. Bien que ces théories en pratique aient constamment provoqué des désastres et qu’elles se contredisent elles-mêmes, le Parti communiste n’en proclame pas moins qu’il a la vérité absolue et force les gens à étudier ses doctrines.

Eliminer les dissidents est la méthode la plus efficace de la secte perverse communiste pour propager sa doctrine. Comme la doctrine et le comportement de cette secte perverse sont trop ridicules, le Parti communiste doit forcer les gens à les accepter, s’appuyant sur la violence pour éliminer les dissidents. Après s’être emparé des rênes du pouvoir en Chine, le Parti communiste a mené la «réforme agraire» pour éliminer la classe des propriétaires terriens, la «réforme socialiste» dans l’industrie et le commerce pour éliminer les capitalistes, le mouvement de «purge des réactionnaires» pour éliminer les religions populaires et les fonctionnaires qui étaient en poste avant l’arrivée au pouvoir des communistes, le «mouvement anti-droitier» pour réduire au silence les intellectuels et la «Grande Révolution culturelle» pour éradiquer la culture traditionnelle chinoise. Le PCC a été capable d’unifier la Chine sous l’égide de la secte du communiste et de parvenir à une situation où chacun lisait le Livre rouge, accomplissait la «danse de la fidélité» et «demandait les instructions au Parti le matin pour lui en faire rapport le soir». Dans la période qui a suivi les règnes de Mao Tse Toung et de Deng, le PCC a affirmé que le Falun Gong, une pratique traditionnelle qui croit aux principes «d’Authenticité, Bienveillance, Tolérance»», le concurrençait auprès des masses et a donc voulu l’éradiquer. Il a ainsi commencé une persécution génocidaire du Falun Gong, qui se poursuit encore aujourd’hui.

2. Promotion du culte du gourou et suprématie des points de vue

De Marx à Jiang Zemin, les portraits des dirigeants du Parti communiste sont exposés de manière évidente pour y être vénérés. L’autorité absolue des dirigeants du Parti communiste interdit toute remise en question. Mao Tse Toung était considéré comme le «soleil rouge» et le «grand libérateur». Le Parti a parlé de façon scandaleuse de ses écrits, prétendant «qu’une phrase équivalait à 10.000 phrases ordinaires». En tant que «membre ordinaire du Parti», Deng Xiaoping a autrefois dominé la politique chinoise comme un suzerain. La théorie des «Trois représentations» de Jiang Zemin ne fait guère plus que 40 caractères en y incluant la ponctuation, mais la 4e session plénière du PCC l’a vantée comme «apportant une réponse créative à des questions comme: qu’est ce que le socialisme? comment se construit le socialisme ? quel genre de Parti bâtissons-nous et comment ériger le Parti?» Le Parti a aussi outrageusement parlé de la pensée des «Trois représentations», bien que dans ce cas il s’en moquait réellement, en disant que c’était une continuation et un développement du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Tse Toung et de la théorie de Deng Xiaoping.

Les massacres gratuits d’innocents par Staline, la catastrophe de la «grande Révolution culturelle» menée par Mao Tse Toung, les ordres donnés par Deng Xiaoping pour le massacre de la place Tiananmen et la persécution du Falun Gong par Jiang Zemin qui continue encore sont les conséquences dramatiques de la dictature hérétique du gourou.

D’un côté, le PCC stipule dans sa Constitution que «tout le pouvoir en République Populaire de Chine appartient au peuple», que «les organes par lesquels le peuple exerce son pouvoir étatique sont l’Assemblée nationale populaire et les assemblées populaires locales à différents niveaux». «Aucune organisation ou aucun individu ne peut jouir du privilège d’être au-dessus de la Constitution et de la loi». Mais d’un autre côté, la charte du PCC stipule que le PCC est le noyau dirigeant de la cause chinoise socialiste, se plaçant ainsi à la fois au-dessus du pays et du peuple. Le président du comité permanent de l’Assemblée nationale populaire a tenu des «discours importants» à travers le pays, prétendant que l’Assemblée nationale populaire, l’organe le plus élevé de l’État, devait faire acte d’allégeance au leadership du PCC. Selon les principes de «centralisme démocratique» du PCC, le Parti entier doit obéir au comité central du Parti. Dépouillée de sa raison d’être, ce que l’Assemblée nationale populaire exige est la direction dictatoriale du secrétaire général, qui est à son tour protégée par la législation.

3. Violents lavages de cerveaux, contrôle de la pensée, organisation stricte et une fois admis, aucune possibilité de démissionner

L’organisation du PCC est extrêmement stricte: on doit être recommandé par deux membres du Parti pour y être admis; un nouveau membre, une fois admis, doit jurer d’être à jamais loyal envers le Parti; les membres du Parti doivent payer des cotisations, participer aux activités d’organisation et aux études politiques en groupe. L’organisation du Parti pénètre tous les niveaux du gouvernement. Dans chaque village, dans chaque ville, dans chaque quartier sans exception, on trouve des organisations de base du PCC. Le PCC contrôle non seulement les membres de son Parti et leurs activités, mais aussi ceux qui n’en sont pas membres, parce que le régime entier doit «faire acte d’allégeance aux dirigeants du Parti». Durant les années où on menait des campagnes de lutte des classes, les «prêtres» de la religion PCC, à savoir les secrétaires du Parti de tous niveaux, ne savaient pas le plus souvent avec précision s’il y avait autre chose à faire que de discipliner le peuple.

«La critique et l’autocritique» dans les réunions du Parti sont utilisées sans fin comme des moyens ordinaires pour contrôler les pensées des gens du Parti. Historiquement, le PCC a lancé une multitude de mouvements politiques pour «purifier les membres du Parti», «rectifier l’atmosphère du Parti», «capturer les traîtres», tuer les membres de «la Ligue anti-bolchevique (Ligue AB)» et «discipliner le Parti», testant périodiquement le «sens de la nature du Parti», c’est-à-dire utilisant la violence et la terreur pour mettre à l’épreuve la dévotion des membres envers le Parti, tout en s’assurant qu’ils y restent à jamais.

Adhérer au PCC revient à signer un contrat irrévocable où on se vend corps et âme. Comme les règles du Parti se trouvent toujours au-dessus des lois de la nation, le Parti peut renvoyer à volonté tout membre, alors qu’un membre individuel du Parti ne peut pas quitter le PCC sans encourir de sévères punitions. Quitter le Parti est considéré comme déloyal et aura de terribles conséquences. Pendant la grande Révolution culturelle, lorsque la secte PCC détenait le pouvoir absolu, il était de notoriété publique que si le Parti voulait votre mort, vous ne pouviez plus vivre; si le Parti vous voulait en vie, vous ne pouviez pas mourir. Si une personne se suicidait, elle était étiquetée comme «redoutant la punition du peuple pour ses crimes» et les membres de sa famille, eux aussi, étaient impliqués et punis.

Le processus de décision dans le Parti opère comme une boîte noire, car toutes les luttes internes du Parti doivent être maintenues dans le secret absolu. Les documents du Parti sont tous confidentiels. Craignant que ses actes criminels ne soient révélés, le PCC attaque souvent des dissidents en les accusant de «divulgation de secrets d’État».

4. Inciter à la violence, au carnage et au sacrifice pour le Parti

Mao Tse Toung a dit: «Une révolution n’est pas un dîner, ou la rédaction d’une dissertation, ou la peinture d’un tableau ou de la broderie; cela ne peut pas être si raffiné, si modéré et doux, si tempéré, gentil, courtois, contenu et magnanime. Une révolution est une insurrection, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre».

Deng Xiaoping a observé: «Tuer 200.000 personnes en échange de 20 ans de stabilité».

Jiang Zemin a ordonné : «Détruisez-les (les pratiquants de Falun Gong) physiquement, diffamez- les, ruinez-les».

Le PCC encourage la violence et a tué d’innombrables personnes au cours de toutes ses campagnes politiques précédentes. Il enseigne aux gens à traiter l’ennemi «aussi froidement qu’un hiver glacial». Le drapeau rouge est rouge pour avoir été «teint en rouge avec le sang des martyrs». Le Parti adore le rouge en raison de son goût du sang et du carnage.

Le PCC fait étalage d’exemples «héroïques» pour encourager les gens à se sacrifier pour le Parti. Lorsque Zhang Side est mort dans un four où l’on produisait de l’opium, Mao Tse Toung a fait son éloge en disant que sa mort était «aussi importante que le Mont Tai». Durant ces années de frénésie, des «paroles courageuses», telles que «ne craindre ni les épreuves ni la mort» et «les rudes sacrifices renforcent la détermination, nous osons faire briller le soleil et la lune sous de nouveaux cieux», ont nourri les aspirations à une époque où l’on manquait de tout.

À la fin des années 1970, les Vietcongs ont envoyé leurs troupes et ont renversé le régime des Khmers rouges qui avait été soutenu par le PCC et avait commis des crimes innommables. Malgré sa colère, le PCC n’a pas pu déployer ses troupes pour soutenir les Khmers rouges puisque la Chine et le Cambodge n’ont pas de frontières communes. Pour sanctionner les Vietcongs, sous prétexte de se défendre, la Chine a alors entamé une guerre contre le Vietnam le long de leur frontière commune. Des dizaines de milliers de soldats chinois ont ainsi sacrifié leur sang et leur vie pour cette bataille entre partis communistes. Leurs morts n’avaient en réalité rien à voir avec des questions de territoire ou de souveraineté. Néanmoins plusieurs années après, le PCC a scandaleusement immortalisé le sacrifice insensé de toute cette jeunesse naïve et radieuse comme de «l’esprit héroïque révolutionnaire», empruntant irrévérencieusement la chanson appelée L’élégante conduite tachée de sang. Alors que 154 martyrs chinois mouraient en 1981 en reprenant le mont Faka dans la province de Guangxi, le PCC l’a simplement rendu au Vietnam, une fois que la Chine et le Vietnam eurent réexaminé leur frontière.

Début 2003, alors que le SRAS se propageait de manière galopante et menaçait la vie des gens, le PCC a sans hésiter engagé de nombreuses jeunes infirmières. Ces femmes ont alors été rapidement confinées dans des hôpitaux pour s’occuper de patients atteints du SRAS. Le PCC pousse les jeunes sur la ligne du front la plus dangereuse dans le but d’établir sa «glorieuse image», celle de «ne craindre ni les épreuves ni la mort». Pourtant le PCC reste muet sur les 65 millions de membres actuels du Parti et sur l’image qu’ils donnent du Parti.

5. Renier la croyance en Dieu et réprimer la nature humaine

Le PCC encourage l’athéisme et prétend que la religion est «l’opium spirituel» qui peut intoxiquer le peuple. Il a utilisé son pouvoir pour écraser toutes les religions en Chine, puis s’est lui-même déifié, offrant le pouvoir absolu à la secte PCC.

En même temps que le sabotage des religions, le PCC détruisait également la culture traditionnelle. Il prétendait que la tradition, la moralité et l’éthique étaient féodales, superstitieuses et réactionnaires, et les a éradiquées au nom de la révolution. Pendant la grande Révolution culturelle, des choses affreuses violant les traditions chinoises se sont répandues, comme, par exemple, des couples mariés qui se dénonçaient l’un et l’autre, des étudiants qui battaient leur professeurs, des pères et des fils qui se retournaient l’un contre l’autre, des Gardes rouges qui tuaient sans motif des innocents, des rebelles qui frappaient, cassaient et pillaient. C’étaient les conséquences naturelles de l’étouffement de la nature humaine par le PCC.

Après avoir établi son régime, le PCC a obligé les minorités nationales à faire acte d’allégeance aux dirigeants communistes, compromettant ainsi leur culture ethnique riche et pleine de couleurs.

Le 4 juin 1989, la soi-disant «Armée de libération du peuple» a massacré de nombreux étudiants à Pékin. En conséquence, les Chinois ont complètement perdu espoir dans l’avenir politique de la Chine. Dès lors, toute la population ne s’est intéressée qu’à gagner de l’argent.

De 1999 à nos jours, le PCC a brutalement persécuté le Falun Gong, s’opposant aux principes «Authenticité, Bienveillance, Tolérance», amenant ainsi une accélération dans le déclin des critères moraux. Au début de ce nouveau siècle, une nouvelle vague de confiscations illégales des terres , de confiscations de ressources monétaires et matérielles (par les fonctionnaires du PCC de mèche avec les profiteurs) a jeté beaucoup de gens dans la misère et à la rue. Le nombre de personnes qui font appel a brusquement augmenté et les conflits se sont intensifiés. De grandes manifestations sont fréquentes, réprimées violemment par la police et les forces armées. La nature fasciste de la «République» est devenue évidente et la société a complètement perdu sa conscience morale.

Autrefois, un voyou ne s’en prenait pas à ses proches voisins, ou comme le dit le dicton: «Le renard chasse loin de chez lui». De nos jours, lorsque les gens veulent escroquer quelqu’un, ils choisissent plutôt leurs proches ou leurs amis et ils appellent ça «tuer les relations».

Autrefois, les Chinois respectaient par-dessus tout la chasteté, alors que les gens d’aujourd’hui ridiculisent les pauvres mais pas les prostituées. L’histoire de la destruction de la nature humaine et de la morale en Chine est clairement dépeinte dans la chanson ci-dessous:

Dans les années cinquante, on s’aidait les uns les autres,

Dans les années soixante, on collaborait dans l’effort,

Dans les années soixante-dix, on s’escroquait les uns les autres,

Dans les années quatre-vingt, on ne s’occupait que de soi-même,

Dans les années quatre-vingt-dix, on tirait profit de tous ceux qu’on rencontrait.

6. Prise de pouvoir par l’armée, monopolisation de l’économie, ambitions politiques et économiques démesurées

L’unique but de l’établissement du PCC était de s’emparer du pouvoir grâce aux forces armées et ainsi de créer un système de propriété étatique dans lequel l’État détient le monopole dans l’économie planifiée. L’ambition démesurée du PCC dépasse de loin les sectes perverses ordinaires qui amassent simplement de l’argent.

Dans un pays où la propriété des biens publics est régie par le Parti communiste, ce sont les organisations du Parti qui ont un grand pouvoir, cela veut dire que les comités et les sections à divers niveaux du Parti sont imposés ou qu’ils possèdent l’infrastructure normale de l’État. Les organisations propriétaires du Parti contrôlent la machine d’État et puisent directement les fonds dans les budgets des gouvernements à différents niveaux. Tel un vampire, le PCC a englouti une quantité énorme de richesses appartenant à la nation.

II. Les dégâts causés par la secte PCC

Dès que l’on mentionne des incidents tels que la tuerie d’AUM Shinri Kyo (la Vérité suprême) qui a tué des gens avec le gaz sarin, ou la montée au ciel du Temple solaire par le suicide, ou encore le suicide en masse de 900 personnes du Temple du Peuple, chacun tremble de peur et d’indignation. Mais le PCC est une secte qui a commis des crimes mille fois pires, nuisant à d’innombrables vies. Cela parce que le PCC possède les caractéristiques uniques suivantes, qu’on ne trouve pas dans les sectes perverses ordinaires.

1. La secte est devenue une religion étatique

Dans la plupart des pays, si vous ne croyez pas à une religion, vous pouvez toujours jouir d’une vie heureuse sans avoir à lire ou à écouter les principes de cette religion. En Chine continentale cependant, on ne peut pas vivre sans être constamment exposé aux doctrines et à la propagande perverse du PCC, parce que le PCC a imposé sa secte comme religion d’État depuis sa prise de pouvoir.

Le PCC commence à inculquer ses sermons politiques dès l’école maternelle et l’école élémentaire. On ne peut pas suivre d’enseignement supérieur ou avoir une promotion sans passer l’examen politique. Aucune des questions posées lors de l’examen politique ne permet une pensée indépendante. Ceux qui passent les examens, s’ils veulent les réussir, doivent mémoriser les réponses standard fournies par le PCC. Les malheureux Chinois doivent répéter les sermons du PCC dès leur plus jeune âge, pratiquant sur eux-mêmes encore et encore un lavage de cerveau. Lorsqu’un cadre est promu à un échelon supérieur dans le gouvernement, qu’il soit membre du PCC ou non, il doit suivre l’école du Parti. Il n’obtiendra pas sa promotion tant qu’il n’a pas atteint les critères de réussite de l’école du Parti.

En Chine, où le Parti communiste est la religion d’État, des groupes d’opinions différentes ne sont pas autorisés. Même les «partis démocratiques» qui sont de simples écrans politiques mis en place par le PCC et l’église des «Trois autonomies» (c’est-à-dire autogestion, autonomie des ressources, auto-propagation) doivent formellement reconnaître le leadership du PCC. Selon la logique sectaire du PCC, la loyauté envers le PCC est la première priorité, celle qui passe avant toutes les autres croyances.

2. Le contrôle de la société va à l’extrême

Cette secte a pu devenir une religion étatique parce que le PCC avait le contrôle absolu de la société et privait les individus de leur liberté. Ce genre de contrôle est sans précédent, puisque le PCC privait les gens de la propriété privée alors que c’est l’un des fondements de la liberté. Avant les années 1980, les populations des zones urbaines ne pouvaient gagner leur vie qu’en travaillant dans les entreprises contrôlées par le Parti. Les agriculteurs dans les régions rurales devaient vivre dans les fermes et sur les terres appartenant aux communes du Parti. Personne ne pouvait échapper au contrôle du PCC. Dans un pays socialiste tel que la Chine, les organisations du Parti communiste sont omniprésentes, du gouvernement central jusqu’aux couches les plus basses de la société, y compris jusque dans les villages et les quartiers. Par ses comités et ses sections à tous les niveaux, le PCC maintient un pouvoir absolu sur la société. Un contrôle si strict écrase totalement la liberté individuelle, la liberté de mouvement (système d’enregistrement des résidences), la liberté d’expression (500.000 personnes droitiers ont été persécutées dans l’histoire parce qu’elles ont exercé leur liberté de parole), la liberté de penser (Lin Zhao et Zhang Zhixin ont été exécutés pour avoir douté du PCC) et la liberté d’obtenir des informations. (Il est illégal de lire des livres interdits ou d’écouter les stations de radios «ennemies»; la consultation d’Internet est aussi surveillée.)

On pourrait dire que la propriété privée est maintenant autorisée par le PCC, mais nous ne devons pas oublier que cette politique de réforme et d’ouverture ne s’est faite que lorsque le socialisme a atteint le point où les gens n’avaient plus assez à manger et que l’économie nationale était sur le point de s’effondrer. Le PCC a dû faire marche arrière pour échapper à sa propre destruction. Néanmoins, même après les réformes et l’ouverture, le PCC n’a jamais relâché son contrôle sur les gens. La persécution des pratiquants de Falun Gong, qui a toujours cours, n’a pu survenir que dans un pays contrôlé par le Parti communiste. Si le PCC devait devenir un géant économique comme il le souhaite, il est certain qu’il intensifierait son contrôle sur la population chinoise.

3. Appeler à la violence et mépriser la vie

C’est par la violence que pratiquement toutes les sectes perverses contrôlent leurs partisans ou résistent à la pression extérieure. Mais peu ont utilisé sans scrupule ces manières violentes autant que le PCC. Même le nombre total de morts de toutes les autres sectes perverses dans le monde ne peut se comparer au nombre de personnes tuées par le PCC. La secte PCC ne considère l’humanité que comme un simple moyen d’atteindre ses objectifs ; tuer est tout simplement une méthode. C’est pourquoi le PCC n’a aucune hésitation ni aucun scrupule à persécuter les gens. Quiconque, y compris les partisans, les membres et les dirigeants du PCC, peut devenir la cible de sa persécution.

Le soutien du PCC accordé aux Khmers rouges cambodgiens est un cas typique de la brutalité du Parti communiste et de son mépris de la vie. Inspiré et guidé par les enseignements de Mao Tse Toung, le Parti communiste cambodgien dirigé par Pol Pot, au cours de son règne de trois ans et huit mois, a massacré deux millions de personnes – soit environ un quart de la population totale de ce petit pays – dans le but «d’éliminer le système de propriété privée». Parmi tous ces morts, plus de 200.000 étaient d’origine chinoise.

Pour commémorer les crimes commis par le Parti communiste et rendre hommage aux victimes, le Cambodge a ouvert un musée documentant et exposant les atrocités commises par les Khmers rouges. Le musée est une ancienne prison des Khmers rouges. A l’origine, le bâtiment était une école supérieure qui a été transformée par Pol Pot en la prison S-21, qui était utilisée spécifiquement pour les prisonniers de conscience. De nombreux intellectuels y ont été détenus et torturés à mort. Divers instruments de tortures ainsi que des photos en noir et blanc des victimes avant qu’elles ne soient mises à mort sont présentés dans les bâtiments de la prison. Beaucoup de tortures horribles sont montrées : gorge tranchée, crâne perforé, enfants jetés à terre et tués, etc. Toutes ces méthodes de torture ont été enseignées par des «experts et techniciens professionnels» envoyés par le PCC pour soutenir les Khmers rouges. Le PCC a même formé des photographes qui se sont spécialisés par intérêt documentaire ou par plaisir dans les prises d’images de prisonniers avant leur exécution.

C’est précisément dans cette prison S-21 qu’une machine à perforer le crâne a été conçue pour extraire le cerveau humain et en faire de la nourriture destinée aux dirigeants du Parti communiste cambodgien. Les prisonniers de conscience étaient attachés à une chaise faisant face à la machine. La victime était terrorisée à l’extrême lorsqu’une perceuse à tours rapides lui perforait l’arrière de la tête et extrayait avec célérité et efficacité le cerveau, avant que la victime ne meure.

III. La nature sectaire du Parti communiste

Qu’est-ce qui rend le Parti communiste si tyrannique et si pervers? Lorsque le spectre du communisme est arrivé dans ce monde, il y est venu avec une mission à donner des frissons. Le Manifeste du Parti communiste contient vers la fin un passage très célèbre: «Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de l’ordre social dépassé. Que les classes dirigeantes tremblent à l’idée d’une révolution communiste! Les prolétaires n’y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner.»

La mission de ce spectre était d’utiliser la violence pour défier ouvertement la société humaine, écraser l’ancien monde, «éliminer la propriété privée», «éliminer le caractère, l’indépendance et la liberté de la bourgeoisie», éliminer l’exploitation, éliminer les familles et permettre aux prolétaires de gouverner le monde.

Ce parti politique, qui a ouvertement annoncé son désir de «battre, écraser et piller» non seulement ne dément pas être mauvais, mais s’est aussi donné raison en déclarant dans le Manifeste du Parti Communiste: «La révolution communiste est la rupture la plus radicale avec les relations traditionnelles; il n’est pas étonnant que son développement implique la rupture la plus radicale avec les idées traditionnelles.»

D’où viennent les pensées traditionnelles ? Selon la loi de la nature des athées, les pensées traditionnelles proviennent évidemment des lois de la nature et de la société. Elles résultent des mouvements systématiques du cosmos. Pourtant, pour ceux qui croient en Dieu, les traditions des hommes et les valeurs morales sont données par Dieu. Pour tous les peuple, les notions les plus fondamentales de la morale, les normes du comportement et les critères avec lesquels on juge le bien et le mal sont relativement stables; ils ont servi de base pour réguler les comportements humains et maintenir l’ordre social pendant des milliers d’années. Si l’humanité perd ses normes et ses critères moraux pour juger du bien et du mal, les hommes ne vont-ils pas dégénérer en animaux? Lorsque le Manifeste du Parti communiste déclare qu’il veut la «rupture fondamentale avec les idées traditionnelles», il menace le fondement de l’existence normale de la société humaine. Le Parti communiste ne pouvait alors que devenir une secte perverse menant l’humanité à la destruction.

Le Manifeste du Parti communiste, qui expose les principes directeurs du Parti communiste, est rempli partout de proclamations extrêmes sans qu’on y trouve la moindre trace de bonté et de tolérance. Marx et Engels pensaient qu’ils avaient trouvé la loi du développement social par le matérialisme dialectique. Alors avec la «vérité» en main, ils ont tout remis en question et tout renié. Ils ont obstinément imposé aux gens les illusions du communisme et n’ont pas fait preuve de retenue en soutenant l’usage de la violence pour détruire les structures sociales existantes et les fondements de la culture. Ce qui a été amené par Le Manifeste du Parti communiste dans le Parti communiste nouvellement né est un spectre inique qui s’oppose aux lois célestes, il porte atteinte à la nature humaine, il est arrogant, extrêmement égoïste et sans retenue aucune.

IV. La théorie du Parti communiste sur la fin du monde – la peur de la fin du Parti

Marx et Engels ont inoculé un esprit pervers dans le Parti communiste. Lénine a fondé le Parti communiste en Russie et en utilisant la violence de malfrats, il a renversé le gouvernement de transition créé après la révolution de février , il a fait avorter la révolution bourgeoise en Russie, s’est emparé du gouvernement et a obtenu un marche-pied pour la secte communiste. Pourtant, le succès de Lénine n’a pas permis aux prolétaires de conquérir le monde. C’est juste le contraire, comme le stipule le premier paragraphe du Manifeste du Parti communiste: «Toutes les puissances de la vieille Europe sont entrées dans une alliance sacrée pour exorciser ce spectre»… Après sa naissance, le Parti communiste a immédiatement dû faire face à la question de sa survie et a craint à tout moment d’être éliminé.

Après la Révolution d’Octobre les communistes russes, ou bolcheviques n’ont apporté au peuple ni paix, ni pain, mais seulement des massacres gratuits. Les troupes au front étaient en train de perdre la guerre et la révolution aggravait la situation économique du pays. En conséquence les gens ont commencé à se rebeller. La guerre civile s’est rapidement étendue à toute la nation et les agriculteurs ont refusé d’approvisionner les villes. Une grande émeute a commencé parmi les Cosaques du Don ; la bataille avec l’Armée rouge a été un carnage. La barbarie et la cruauté des massacres durant cette bataille sont rapportées dans des livres tels que le Tikhii Don de Sholokhov et dans son autre collection d’histoires sur le Don. A un certain moment, les troupes menées par l’ancien amiral de l’Armée blanche Alexandre Vailiyevich Kolchak et le général Anton Denikin ont presque renversé le Parti communiste russe. Comme tout pouvoir politique nouvellement né, le Parti communiste s’est même trouvé en opposition avec presque toute la nation, probablement parce qu’il était trop mauvais pour gagner le cœur de la population.

L’expérience du Parti communiste chinois a été identique à celle de Russie. Depuis «l’incident de Mari» et «le massacre du 12 avril», jusqu’à être supprimé cinq fois dans des régions contrôlées par les communistes chinois et finalement être forcé d’entreprendre une «Longue marche» de 25.000 kilomètres, le PCC s’est toujours trouvé face au risque d’être éliminé.

Le Parti communiste est né avec la détermination de détruire par tous les moyens l’ancien monde. Il s’est alors trouvé face à un réel problème : comment survivre sans être éliminé. Le Parti communiste a toujours vécu dans la crainte constante de sa propre mort. Survivre est devenu la première préoccupation de cette secte, sa priorité absolue. Avec l’alliance communiste internationale en plein désarroi, la crise pour la survie du PCC s’est aggravée. Depuis 1989, la peur de sa propre fin devient de plus en plus une réalité au fur et à mesure que sa disparition approche.

V. Une arme précieuse pour la survie de la secte communiste – la lutte cruelle

Le Parti communiste a constamment mis l’accent sur une discipline de fer, une loyauté absolue et des principes d’organisation. Ceux qui entrent dans le PCC doivent jurer: «Je veux m’engager dans le Parti communiste chinois pour soutenir la constitution du Parti, suivre les règlements du Parti, remplir les obligations des membres, mettre à exécution les décisions du Parti, obéir strictement à la discipline du Parti, garder les secrets du Parti, être loyal envers le Parti, travailler diligemment, dédier toute ma vie au communisme et être prêt à tout sacrifier pour le Parti et le peuple et ne jamais trahir le Parti.» (voir la Constitution du PCC, Chapitre 1, Article 6.

Le PCC nomme cet esprit sectaire ou dévotionnel envers le Parti de «sens de la nature du Parti». Il demande à un membre du PCC d’être prêt en tout temps à renoncer à ses croyances et principes personnels et à obéir sans condition à la volonté du Parti et à la volonté de ses dirigeants. Si le Parti veut que vous soyez bon, alors vous devez être bon ; si le Parti veut que vous soyez mauvais, alors vous devez être mauvais. Autrement, n’ayant pas montré un fort «sens de la nature du Parti» vous ne remplirez pas le critère pour en être membre.

Mao Tse Toung a dit: «La philosophie marxiste est une philosophie de lutte». Pour favoriser et maintenir le «sens de la nature du Parti», le PCC compte sur le mécanisme de luttes périodiques au sein du Parti. En suscitant constamment des luttes brutales à l’intérieur et à l’extérieur du Parti, le PCC a éliminé les dissidents et créé la terreur rouge. En même temps, le PCC soumettait continuellement les membres du Parti à des purges, renforçait ses règles sectaires et encourageait ses membres à respecter la «nature du Parti» afin d’accroître sa capacité de lutte. C’est une arme précieuse que le PCC utilise pour prolonger sa survie.

Parmi les dirigeants du PCC, Mao Tse Toung a été le plus habile à gérer cette arme précieuse de la lutte brutale à l’intérieur du Parti. La brutalité d’une telle lutte et la malveillance de ses méthodes avaient déjà commencé dans les années 1930 dans les régions contrôlées par les communistes chinois, dans celle appelée «zone soviétique».

En 1930, dans la «zone soviétique», dans la province de Jiangxi, Mao Tse Toung a commencé à pratiquer à grande échelle la terreur révolutionnaire, connue sous le nom de «purge de la Ligue anti-bolchevique», ou Ligue AB. Des milliers de soldats de l’Armée rouge, de membres du Parti et de membres de la Ligue et de civils des bases communistes ont été brutalement assassinés. L’incident était dû au contrôle despotique de Mao. Après avoir mis en place la «zone soviétique» dans la région de Jiangxi, Mao a été rapidement contesté par l’Armée rouge locale et par les organisations du Parti dans le Sud-Ouest de Jiangxi, dirigées par Li Wenlin. Mao n’a pas supporté cette force d’opposition organisée juste sous son nez et a utilisé les méthodes les plus extrêmes pour réprimer les membres du Parti qu’il suspectait être dissidents. Pour créer une atmosphère lourde, Mao n’a pas hésité à commencer la purge avec des troupes directement sous son contrôle. De fin novembre jusqu’à mi-décembre, le Premier Front de l’Armée rouge a subi «une rectification militaire rapide». Des organisations destinées à éliminer les contre-révolutionnaires ont été créées à tous les niveaux de l’armée, y compris dans les divisions, dans les régiments, dans les bataillons, dans les compagnies et les pelotons, elles arrêtaient et tuaient les membres du Parti qui venaient des familles de propriétaires terriens ou de riches fermiers, ou des personnes dont on s’était plaint. En moins d’un mois, parmi plus de 40.000 soldats de l’Armée rouge, 4.400 ont été qualifiés d’éléments de la Ligue AB, parmi lesquels plus de 10 capitaines (les capitaines de la Ligue AB); tous ont été exécutés.

Dans la période qui a suivi, Mao a commencé à punir ces dissidents de la «zone soviétique». En décembre 1930, il a ordonné à Li Shaojiu, secrétaire général du département de politique générale du Premier Front de l’Armée rouge et président du comité des purges, de représenter le comité général des frontières et de se rendre dans la ville de Futian, province de Jiangxi, où se trouvait le gouvernement communiste. Li Shiaoju a arrêté des membres des comités d’action provinciale et huit dirigeants de la 20e Armée rouge, dont Duan Liangbi et Li Baifang. Il a utilisé de nombreuses méthodes de torture cruelles comme des coups et des brûlures sur le corps – les gens torturés de la sorte avaient le corps couvert de blessures, les doigts fracturés, des brûlures partout et ne pouvaient plus bouger. Des documents historiques de l’époque disent que les pleurs des victimes étaient si forts qu’ils «transperçaient le ciel» ; les méthodes de torture cruelle étaient extrêmement inhumaines.

Le 8 décembre, les épouses de Li Baifang, Ma Ming et Zhou Mian ont rendu visite à leur mari en détention, mais elles ont aussi été arrêtées – comme membres de la Ligue AB – et cruellement torturées. Elles ont été gravement battues, ont eu le corps et la vulve brûlés et la poitrine tailladée au couteau. Sous les tortures cruelles, Duan Liangbi a avoué que Li Wenlin, Jin Wanban, Liu Di, Zhou Mian, Ma Ming et d’autres étaient les dirigeants de la Ligue AB et qu’on pouvait trouver beaucoup de membres de la Ligue dans les écoles de l’Armée rouge.

Du 7 décembre au soir au 12 décembre, c’est-à-dire en cinq jours à peine, à Futian, lors d’une purge violente de la Ligue AB, Li Shaojiu et d’autres ont arrêté plus de 120 membres présumés de la Ligue AB et des douzaines de contre-révolutionnaires importants ; plus de 40 personnes ont été exécutées. Les actes cruels de Li Shaojiu ont finalement provoqué «l’incident de Futian» le 12 décembre 1930 qui a créé une grande stupéfaction dans la «zone soviétique». (Tiré de : Enquêtes historiques sur la purge par Mao Tse Toung du «Ligue AB» dans la «zone soviétique», province de Jiangxi, écrit par Gao Hua).

Depuis la «zone soviétique» à Yan’an, Mao s’est appuyé sur sa théorie et sa pratique de la lutte et petit à petit il a cherché à établir sa domination absolue sur le Parti. Après que le PCC eut pris le pouvoir en 1949, Mao a continué à répliquer à ce type de lutte interne au Parti. Par exemple, lors de la 8e séance plénière de la 8e réunion du Comité central du PCC tenue à Lushan en 1959, Mao a soudainement attaqué Peng Dehuai et l’a destitué . Tous les principaux dirigeants qui participaient à la conférence ont dû prendre position ; les quelques uns qui ont osé exprimer une opinion différente ont été étiquetés comme «bloc anti-Parti de Peng Dehuai». Pendant la Révolution culturelle, les cadres vétérans du Comité central du PCC ont été sanctionnés les uns après les autres, mais tous ont cédé sans se battre. Qui aurait osé dire un mot contre Mao Tse Toung? Le PCC a toujours mis l’accent sur une discipline de fer, sur la loyauté envers le Parti et sur des principes d’organisation, exigeant une obéissance absolue envers les supérieurs hiérarchiques. Cette spécificité de la nature du Parti s’est profondément imprimée dans les luttes politiques continuelles.

Durant la Révolution culturelle, Li Lisan, qui avait été autrefois un dirigeant du PCC, a été poussé à bout. A 68 ans, il était interrogé en moyenne sept fois par mois. Sa femme Li Sha était considérée comme une espionne «révisionniste soviétique» et avait déjà été envoyée en prison, sans qu’on sache où elle se trouvait. Sans autre choix et désespéré, Li s’est suicidé en avalant une grande quantité de somnifères. Avant sa mort, Li Lisan a écrit une lettre à Mao Tse Toung qui reflète vraiment «le sens de la nature du Parti» auquel un membre du Parti n’ose pas renoncer, même au seuil de la mort:

«Président,

Je suis maintenant sur le point de trahir le Parti en me suicidant et je n’ai aucune excuse à mon crime. Juste une chose: ma famille entière et moi n’avons jamais collaboré avec les États ennemis. Sur ce point, je demande au gouvernement central d’enquêter et d’examiner les faits pour en tirer des conclusions fondées sur la vérité…»

Li Lisan

Le 22 juin 1967

Tandis que la philosophie de lutte de Mao Tse Toung entraînait finalement la Chine dans une catastrophe sans précédent, ce genre de campagnes politiques et de luttes intestines, qui se répandait «tous les sept ou huit ans», a assuré la survie du PCC. À chaque campagne, une minorité de cinq pour cent était persécutée et les quatre-vingt-cinq pour cent restants étaient amenés à adhérer avec obéissance à la ligne de base du Parti, renforçant ainsi la force de cohésion et la capacité de destruction de l’organisation du Parti. Ces luttes ont aussi éliminé les membres «hésitants» qui ne voulaient pas aller à l’encontre de leur conscience et ont attaqué toutes les forces qui osaient leur résister. Au travers de ces mécanismes de lutte, ceux des membres du PCC qui désiraient le plus la lutte et qui étaient les plus habiles dans l’utilisation des méthodes de truands ont pris le contrôle. Les dirigeants de la secte PCC sont tous des gens qui ne craignent rien, qui ont l’expérience de la lutte et qui sont imprégnés de l’esprit du Parti. Des luttes si cruelles font subir aussi à ceux qui en font l’expérience une «leçon de sang» et un violent lavage de cerveau. En même temps, cela donne continuellement de l’énergie au PCC, renforçant encore son désir de lutte, assurant sa survie et lui évitant de devenir un groupe modéré qui abandonne la lutte.

Cette particularité de la nature du Parti requise par le PCC a son origine précisément dans la nature sectaire du PCC. Pour atteindre ses objectifs, le PCC est déterminé à rompre avec tous les principes traditionnels et à utiliser toutes les méthodes pour lutter sans hésiter contre toute force qui le gêne. C’est pourquoi il doit former et réduire à l’esclavage tous ses membres afin qu’ils deviennent des instruments du Parti dépourvus de cœur, injustes et sans foi. Cette nature du PCC provient de sa haine de la société humaine traditionnelle, de l’importance illusoire qu’il s’attribue, de son extrême égoïsme et de son mépris de la vie d’autrui. Afin d’atteindre son «idéal», le PCC a utilisé la violence pour écraser le monde et éliminer les dissidents. Une telle secte se serait heurtée à l’opposition des personnes de conscience, c’est pourquoi elle a dû éliminer la conscience ainsi que les pensées bienveillantes pour que le peuple croie à sa doctrine perverse. Donc, afin d’assurer sa survie, le PCC a dû avant tout détruire la conscience du peuple, les pensées bienveillantes et les critères moraux en instrumentalisant les gens comme des esclaves dociles. Selon la logique du PCC, la vie et les intérêts du Parti sont au-dessus de tout.

Ils dépassent même les intérêts collectifs de tous les membres du Parti et c’est pour cette raison que chaque membre du Parti doit être prêt à se sacrifier pour lui.

En regardant l’histoire du PCC, ceux qui avaient conservé la façon de penser des intellectuels traditionnels, comme Chen Duxiu et Qu Qiubai, ou qui se préoccupaient encore des intérêts du peuple, comme Hu Yaobang et Zhao Ziyang, ou encore ceux qui étaient résolus à rester des fonctionnaires intègres comme Zhu Rongji – peu importe l’ampleur de leurs contributions au Parti et peu importe l’absence d’ambition personnelle – étaient inévitablement victimes de purges, rejetés ou restreints par les intérêts et la discipline du Parti.

Le sens de la nature du Parti, ou l’attitude envers le Parti, qui a pénétré jusque dans leurs os au cours d’années de lutte, les a amenés à se compromettre et à se soumettre dans les moments critiques parce que dans leur subconscient la survie du Parti était primordiale. Ils se seraient plutôt sacrifiés et auraient observé la force perverse commettre des meurtres au sein même du Parti, plutôt que de remettre en cause la survie du Parti par leurs pensées consciencieuses et bienveillantes. Voilà précisément le résultat des mécanismes de lutte du PCC: les bonnes personnes sont transformées en instruments dont il se sert, et la nature du Parti est utilisée pour limiter et même éliminer le plus possible la conscience humaine. Des dizaines de «lignes de combat» du PCC ont fait tomber plus de dix dirigeants de haut niveau ou leurs successeurs désignés; pas un seul des hauts dirigeants n’a bien fini. Bien que Mao Tse Toung ait été le roi pendant 43 ans, peu après sa mort, sa femme et sa nièce ont été mises en prison, ce qui a été acclamé par le Parti entier comme une grande victoire du maoïsme. Est-ce une comédie ou une farce?

Après la prise du pouvoir par le PCC, il y a eu d’incessantes campagnes politiques, des luttes au sein même du Parti et à l’extérieur du Parti. Cela a été le cas pendant l’ère de Mao Tse Toung et c’est toujours le cas dans l’ère post-maoïste, une ère de «réformes et d’ouverture». Dans les années 1980, lorsque les gens commençaient juste à avoir un brin de liberté dans leur pensée, le PCC a lancé sa campagne «d’opposition à la libéralisation bourgeoise» et a proposé les «quatre principes fondamentaux» afin de maintenir sa domination absolue. En 1989, les étudiants qui demandaient paisiblement la démocratie ont été réprimés dans le sang parce que le PCC n’autorise pas les aspirations démocratiques. Les années 1990 ont vu une augmentation rapide des pratiquants de Falun Gong qui croient à l’authenticité, la bienveillance et la tolérance mais qui depuis 1999 font l’objet d’une persécution qu’on peut qualifier de génocide, car le PCC ne peut pas tolérer la nature humaine et les pensées bienveillantes. Il doit avoir recours à la violence pour détruire la conscience et assurer son propre pouvoir. Depuis le début du 21e siècle, le monde entier s’est relié à Internet, mais le PCC a dépensé d’énormes sommes pour créer un blocus du réseau destiné à piéger en ligne les libéraux qui s’y connectent, car il redoute que les gens accèdent librement à l’information.

VI. La dégénération de la secte perverse du Parti communiste

La secte PCC gouverne principalement en s’opposant à la nature humaine et aux principes du ciel. Le PCC est connu pour son arrogance, l’importance qu’il s’attribue, son égoïsme et ses agissements cruels. Il amène constamment des désastres au pays et à la population, mais n’admet jamais ses erreurs et ne révèle jamais au peuple sa véritable nature. Le PCC n’a jamais hésité à changer ses slogans et ses étiquettes, qui sont considérés par le PCC comme des moyens de maintenir son contrôle. Il fera tout pour garder le pouvoir, avec un mépris total de la moralité, de la justice et de la vie humaine.

L’institutionnalisation et l’action de cette secte perverse dans la société vont l’amener à son effondrement. La centralisation du pouvoir a eu pour conséquence de réduire au silence l’opinion publique et de détruire tous les mécanismes de contrôle, ne laissant rien qui puisse empêcher le PCC de glisser dans la corruption et vers la désintégration.

Aujourd’hui, le PCC est devenu le plus grand «parti de détournement de fonds et de corruption» dans le monde. Selon des statistiques officielles chinoises, au cours des vingt dernières années, parmi les vingt millions de fonctionnaires, d’employés ou de cadres du Parti ou du gouvernement, huit millions ont été déclarés coupables de corruption et ont fait l’objet de mesures disciplinaires ou de sanctions selon les règlements du Parti ou du gouvernement. Si les fonctionnaires corrompus non identifiés sont aussi pris en compte, on estime à plus des deux tiers les fonctionnaires corrompus du Parti et du gouvernement, dont seule une petite partie a fait l’objet d’enquête et de dénonciation.

Garantir des bénéfices matériels au moyen de la corruption et de l’extorsion est devenu la plus grande force de cohésion qui assure l’unité du PCC aujourd’hui. Les fonctionnaires corrompus savent que sans le PCC, ils n’auraient aucune occasion de faire fructifier leurs intérêts personnels, et que si le PCC chutait, non seulement ils perdraient leur pouvoir et leur position, mais ils feraient l’objet d’une enquête. Dans La colère du Ciel, un roman qui décrit les coulisses des fonctionnaires du PCC, son auteur Chen Fang, dans des mots qu’il fait prononcer à Hao Xiangshou, directeur adjoint d’un bureau municipal du PCC, divulgue le principal secret du PCC : «La corruption stabilise notre pouvoir politique.»

Le peuple chinois le voit clairement: «Si nous luttons contre la corruption, le Parti tombera; si nous ne luttons pas contre la corruption, la nation périra». Pourtant le PCC ne risquera pas sa propre perte en luttant contre la corruption. Il tuera seulement quelques individus corrompus dans un sacrifice symbolique destiné à préserver son image. Cela lui permettra de prolonger sa vie de quelques années aux dépens d’un petit nombre de personnes corrompues. Aujourd’hui, le seul but de la secte perverse PCC est de garder le pouvoir et de gouverner sans la crainte de disparaître.

Dans la Chine actuelle, l’éthique et la moralité ont dégénéré au point d’être méconnaissables. Produits de mauvaise qualité, prostituées, drogues, conspirations entre fonctionnaires et gangs de voyous, syndicats du crime organisé, jeux d’argent, pots-de-vin, corruptions en tout genre sont très répandus. Le PCC a largement ignoré une telle dépravation morale, alors que beaucoup de hauts fonctionnaires sont en coulisse les chefs qui monnaient leur protection en extorquant de l’argent à des gens qui ont peur. Cai Shaoqing, un expert qui étudie la mafia et les organisations criminelles à l’université de Nanjing, estime que le crime organisé en Chine compte au moins un million de personnes. Chaque figure syndicaliste capturée dénonce toujours des communistes corrompus à l’arrière-scène, qui sont fonctionnaires du gouvernement, juges ou policiers.

Le PCC a peur que le peuple chinois puisse acquérir un sens de la conscience et de la moralité, ainsi il n’ose pas permettre aux gens d’avoir une foi religieuse ou une liberté de pensée. Il utilise toutes ses ressources pour persécuter de bonnes personnes qui ont une foi, comme les chrétiens clandestins qui croient en Jésus et en Dieu et les pratiquants de Falun Gong qui aspirent à vivre dans l’authenticité, la bienveillance et la tolérance. Le PCC a peur que la démocratie mette fin à son règne de Parti unique et ainsi n’ose pas donner aux gens des libertés politiques. Il agit avec célérité pour emprisonner des libéraux indépendants et des défenseurs des droits civiques. Il accorde toutefois aux gens une liberté déviée. Tant que vous ne vous occupez pas de politique et que vous ne vous opposez pas à la direction du PCC, vous pouvez faire ce que vous voulez, même des choses mauvaises et amorales. Le résultat est que le PCC décline de façon spectaculaire et la moralité de la société chinoise chute brusquement de façon alarmante.

«Bloquer la route vers le ciel et ouvrir la porte de l’enfer» illustre au mieux comment la secte PCC a fait des ravages dans la société chinoise actuelle.

VII. Réflexions sur le règne pervers du PCC

1. Qu’est ce que le Parti communiste?

Cette question apparemment simple n’a pas de réponse simple. Sous le prétexte d’être «du côté du peuple» et sous couvert de parti politique, le Parti communiste a en réalité trompé des millions de gens. Et encore ce n’est pas un parti politique au sens commun, mais une secte nuisible et perverse possédée par un spectre pervers. Le Parti communiste est une entité vivante qui se manifeste dans le monde au travers des organisations de Parti. Ce qui contrôle réellement le Parti communiste est ce spectre pervers qui y a pénétré à ses débuts, et c’est ce spectre pervers qui détermine la nature perverse du Parti communiste.

Les dirigeants du Parti communiste, en agissant comme les gourous de la secte, ne servent que de porte-parole au spectre pervers et au Parti. Lorsque leur volonté et leur but correspondent à ceux du Parti et peuvent être utilisés par lui, ils sont choisis comme dirigeants. Mais lorsqu’ils ne répondent plus aux besoins du Parti, ils sont renversés impitoyablement. Le mécanisme de lutte du Parti assure que seuls les plus malins, les plus pervers et les plus durs vont se cramponner solidement à la position de gourou du Parti communiste. Une douzaine environ de dirigeants du Parti communiste sont déjà tombés en disgrâce, ce qui prouve la véracité de cet argument. En réalité les hauts dirigeants du Parti marchent sur une corde raide. Ils peuvent soit quitter la ligne du Parti et laisser une empreinte positive dans l’histoire comme Gorbatchev, soit être victimes du Parti comme c’est arrivé à plusieurs secrétaires généraux du Parti.

Le peuple est la cible de l’asservissement et de l’oppression par le Parti. Sous le règne du Parti, les gens n’ont pas le droit de rejeter le Parti. Au contraire, ils sont forcés d’accepter la domination du Parti et d’être dans l’obligation de soutenir le Parti. Ils sont aussi sujets à des séances régulières de type lavage de cerveau sous la contrainte menaçante du Parti. Le PCC force la nation entière à croire en lui et à soutenir cette secte perverse. Cela se voit rarement dans le monde d’aujourd’hui et nous devons reconnaître les talents incomparables du PCC dans une pareille oppression.

Les membres du Parti sont une masse physique qui a été utilisée pour remplir le corps du Parti. Beaucoup d’entre eux sont honnêtes et bons et ont peut-être une vie sociale tout à fait accomplie. Ce sont les personnes que le PCC aime bien recruter, puisque leur réputation et leurs compétences peuvent être utilisées pour servir le Parti. Beaucoup d’autres, outre leur désir de devenir fonctionnaires et de jouir d’un statut social plus élevé, sont prêts à travailler dur pour rejoindre le Parti et aider l’entité perverse. Il y a aussi ceux qui choisissent de venir au Parti parce qu’ils veulent faire quelque chose dans leur vie et qu’ils se rendent compte que sous la domination communiste ils n’y parviendront pas à moins d’adhérer au Parti. Certains ont rejoint le Parti parce qu’ils voulaient se faire attribuer un appartement ou simplement obtenir une meilleure image. C’est ainsi que parmi les dizaines de millions de membres du Parti, il y a à la fois de bonnes et de mauvaises personnes. Peu importe les motifs, une fois que vous jurez votre allégeance en face du drapeau du Parti, de plein gré ou non, cela signifie que vous vous êtes volontairement voué au Parti. Vous allez alors subir un processus de lavage de cerveau en participant aux études politiques hebdomadaires. À la suite de leur endoctrinement par le Parti, un nombre significatif de ses membres n’auront tout au plus que peu de pensées propres et seront facilement contrôlées par le spectre pervers, hôte du corps du PCC. Ces gens fonctionneront dans le Parti comme les cellules d’un corps humain et travailleront sans arrêt pour le Parti, même si eux-mêmes font partie de la population asservie par le Parti. Plus triste encore, une fois que la servitude de la «nature du Parti» vous a été imposée, il devient très difficile de s’en défaire. Dès que vous montrez votre nature humaine, vous serez victime d’une purge ou persécuté. Vous ne pouvez pas vous retirer du Parti de votre propre chef, même si vous le voulez, car le Parti avec sa politique d’acceptation des entrées et de refus des sorties vous considèrerait comme un traître. C’est pourquoi les gens révèlent souvent une double nature : dans leur vie politique, la nature du Parti communiste et dans leur vie quotidienne, la nature humaine.

Les cadres du Parti forment un groupe qui garde le pouvoir parmi ses membres. Bien qu’ils puissent choisir entre le bien et le mal et prendre leurs propres décisions dans des circonstances spécifiques, dans des moments spécifiques et lors d’événements spécifiques, dans leur ensemble, ils doivent suivre la volonté du Parti. Le mandat stipule: «Le Parti entier obéit au Comité central». Les cadres du Parti sont des dirigeants à différents niveaux ; ils sont la colonne vertébrale du Parti. Eux aussi ne sont que des instruments dans les mains du Parti. Eux aussi ont été trompés, utilisés et persécutés par le Parti pendant les campagnes politiques passées. Le critère sous-jacent du PCC est de tester si vous suivez le juste gourou et si vous êtes sincère dans votre dévotion.

2. Pourquoi les gens restent-ils ignorants?

Le PCC a agi d’une façon vicieuse et avec méchanceté durant son règne de plus de 50 ans sur la Chine. Mais pourquoi le peuple chinois n’a-t-il pas une compréhension réaliste de la nature du PCC? Est-ce parce que les Chinois sont stupides? Non. Les Chinois sont une des nations les plus sages au monde, qui peut être fière d’une riche tradition culturelle et d’un héritage de plus de 5.000 ans. Pourtant le peuple chinois vit encore sous le joug du PCC, et est complètement effrayé à l’idée d’exprimer son mécontentement. La clé réside dans le contrôle de l’esprit pratiqué par le PCC.

Si le peuple chinois jouissait de la liberté d’expression et pouvait débattre ouvertement des mérites et des démérites du PCC, nous pouvons penser qu’il aurait vu depuis longtemps la nature perverse du PCC et se serait libéré lui-même de l’influence de cette secte perverse. Malheureusement, le peuple chinois a perdu sa liberté d’expression et de pensée un demi-siècle plus tôt avec l’avènement de la domination du PCC. Le but caché derrière la persécution des droitiers parmi les intellectuels en 1957 était de restreindre la liberté d’expression et de contrôler l’esprit de la population. Dans une société manquant tellement de libertés fondamentales, la plupart des jeunes qui, durant la Révolution culturelle, ont étudié de tout leur cœur Marx et Engels, ont ironiquement été étiquetés comme une «clique anti-Parti» et ont été ensuite persécutés. Discuter de ce que le PCC a fait de juste et de faux est simplement hors de question.

Peu de Chinois oseraient même penser traiter le PCC de secte perverse. Pourtant, cela dit, ceux qui ont vécu en Chine n’auront pas de peine à trouver des preuves sérieuses confirmant cette argumentation à partir de leurs propres expériences et de celles de leurs amis et de leurs familles.

Le peuple chinois a non seulement été privé de liberté de pensée, mais a aussi été endoctriné avec les enseignements et la culture du Parti. Ainsi, les gens n’ont pu entendre que des éloges du Parti, et leur esprit s’est appauvri au point de n’avoir pas d’autre pensée que celle de renforcer le PCC. Prenez par exemple le massacre de la place de Tiananmen. Lorsque les coups de feux ont été tirés le 4 juin 1989, beaucoup de gens ont couru instinctivement pour se cacher dans les buissons. Quelques instants plus tard, ils sont bravement sortis, malgré les risques, en chantant ensemble l’Internationale. Ces Chinois étaient vraiment courageux, innocents et respectables, mais pourquoi chantaient-ils l’Internationale, l’hymne communiste lorsqu’ils furent confrontés à la tuerie communiste? La raison est simple. Eduqués dans la culture du Parti, tout ce que ces pauvres gens connaissaient était le communisme. Ceux de la place Tiananmen ne connaissaient que l’Internationale et quelques autres chants à la louange du Parti communiste.

3. Comment s’en sortir?

Le PCC s’est avancé vers sa ruine totale. Malheureusement, avant sa disparition, il essaie toujours de lier son destin à celui de la nation chinoise.

Le PCC, moribond, s’affaiblit visiblement et son contrôle sur l’esprit des gens se relâche. Avec l’avancée des télécommunications et d’Internet, le PCC éprouve de la difficulté à contrôler l’information et à réprimer l’expression. Alors que les fonctionnaires corrompus pillent et oppriment de plus en plus le peuple, le public commence à perdre ses illusions sur le PCC et beaucoup parmi eux ont commencé à pratiquer la désobéissance civile. Le PCC n’a pas seulement échoué dans son objectif de renforcer le contrôle idéologique dans sa persécution du Falun Gong mais il s’est aussi affaibli en révélant sa cruauté absolue. Ce moment opportun a incité les gens à reconsidérer le PCC, pavant le chemin à la nation chinoise pour qu’elle se libère elle-même de l’asservissement idéologique et rompe complètement avec le contrôle du spectre du communisme pervers.

Ayant vécu sous la domination perverse du PCC pendant plus de 50 ans, le peuple chinois n’a pas besoin d’une révolution violente, mais plutôt de la rédemption de son âme. Cela peut être atteint en s’aidant soi-même, et le premier pas dans ce but est de devenir conscient de la nature perverse du PCC.

Le jour viendra où les gens pourront se défaire des organisations du Parti rattachées à l’appareil d’État, ce qui permettra au système social de fonctionner indépendamment, soutenu par les forces essentielles de la société. Avec la disparition de l’organisation dictatoriale du Parti, l’efficacité du gouvernement s’améliorera et se renforcera. Et ce jour est tout proche. En réalité, déjà dans les années 1980, les réformateurs du Parti préconisaient l’idée d’une «séparation du Parti et du gouvernement» dans une tentative d’exclure le Parti du gouvernement. Les efforts de réforme provenant de l’intérieur du PCC se sont avérés insuffisants et infructueux parce que l’idéologie de la «domination absolue du Parti» n’a pas été totalement rejetée.

La culture du Parti est l’environnement nécessaire à la survie de la secte perverse communiste. Supprimer l’emprise du PCC sur l’esprit des gens sera peut-être encore plus difficile que de se débarrasser de sa mainmise sur les administrations de l’État, mais un tel nettoyage est le seul moyen pour vraiment déraciner la perversité communiste. Cela ne peut être réalisé que par les efforts du peuple chinois lui-même. Avec un esprit droit et la nature humaine retournée à son état originel, le peuple regagnera sa moralité et réussira sa transition vers une société non communiste décente. Le remède contre cette possession démoniaque est de reconnaître la nature du spectre pervers lui-même et sa nuisance, de l’éradiquer de l’esprit des gens, de s’en débarrasser de façon à ce qu’il n’ait plus d’endroit où se cacher. Le Parti communiste insiste sur le contrôle idéologique puisqu’il n’est rien d’autre qu’une idéologie. Cette idéologie se dissipera lorsque tous les Chinois rejetteront le mensonge communiste de leur esprit, lorsqu’ils élimineront activement la culture du Parti et qu’ils rejetteront l’influence de la secte communiste de leur façon de penser et de leur vie. Comme les gens s’apporteront à eux-mêmes le salut, le PCC se désintègrera.

Les nations dominées par les communistes sont associées à la pauvreté, au totalitarisme et à la persécution. Il ne reste que très peu de nations de ce type dont la Chine, le Vietnam, la Corée du Nord et Cuba. Leurs jours sont comptés.

Avec la sagesse du peuple chinois, et inspirée par son histoire glorieuse, une Chine libérée de la possession perverse du communisme sera une nation prometteuse.

Conclusion

Le PCC ne croit plus au communisme. Son âme est morte, mais son ombre demeure. Il n’a hérité que de la «peau» du communisme, mais il manifeste encore la nature d’une secte perverse: l’arrogance, la suffisance, l’égoïsme et la complaisance envers un pouvoir de détruire arbitraire. Le PCC a hérité du communisme la négation de la loi du ciel et son refus de la nature humaine reste inchangé.

Aujourd’hui, le PCC continue de gouverner la Chine avec les méthodes de lutte maîtrisées au fil des années, en utilisant son réseau très serré d’organisations, couplé à la domination de la «possession du Parti» ainsi qu’une propagande perverse qui fonctionne comme une religion d’État. Les six caractéristiques du Parti communiste mises en évidence ci-dessus inscrivent clairement le PCC d’aujourd’hui dans la définition d’une «secte perverse»; il ne fait pas de bien, seulement du mal.

Comme elle approche de la fin, cette secte communiste accélère le pas vers la corruption et la dégénérescence. Ce qui est le plus inquiétant est qu’elle fait avec obstination ce qu’elle peut pour entraîner avec elle la nation chinoise dans l’abysse de la corruption et de la dégénérescence.

Les Chinois doivent se prendre en main; ils doivent réfléchir, et ils doivent se débarrasser du PCC.

LIRE LA SUITE : 9. Sur la nature sans scrupules du Parti communiste chinois

1. Qu’est-ce que le Parti communiste ?

2. Les débuts du Parti communiste chinois

3. La tyrannie du Parti communiste chinois

4. Le Parti communiste est une force qui s’oppose à l’univers

5. La connivence de Jiang Zemin et du Parti communiste chinois : s’utiliser mutuellement pour persécuter le Falun Gong

6. Comment le Parti communiste chinois a détruit la culture traditionnelle

7. L’histoire de tueries du Parti communiste chinois

Introduction

Notes

1. «Le léopard est mort, mais sa peau demeure» est tiré d’un ancien livre chinois de prophéties, Le poème de la fleur de prunier, de Shao Yong (1011-1077). Le léopard fait référence au territoire de l’ex-URSS qui ressemblait en effet à une silhouette de léopard qui court. Avec l’effondrement de l’ex-URSS, l’essence du système communiste s’est désintégrée, ne laissant que la «peau» (la forme) dont le Parti communiste chinois a hérité.

2. La Constitution de la République populaire de Chine (traduction officielle 1999).

3. Les incidents du «corps AB» se réfèrent à l’opération du «corps anti-bolchevique» dans les années 1930, lorsque Mao a ordonné le massacre de milliers de membres du Parti, de soldats de l’Armée rouge et de civils innocents dans la province de Jianggxi afin de consolider son pouvoir dans les régions contrôlées par le PCC.

4. Tiré du «Rapport d’enquête sur le mouvement des paysans de Hunan» de Mao en 1927.

5. Le mont Tai (Taishan) est la première des cinq célèbres montagnes de la province de Shandong en Chine. Elle fait partie du patrimoine mondial par les Nations Unies depuis 1987.

6. Le mouvement de clôture des terres relate le côté sombre des réformes économiques chinoises. Comme pour la révolution industrielle anglaise (1750-1850), les terres agricoles dans la Chine d’aujourd’hui ont été délimitées pour construire diverses zones économiques à tous les niveaux du pays (district, ville, province et État). En raison de la clôture des terres, les agriculteurs chinois ont perdu leurs terres. Dans les villes, les résidents des quartiers et des districts plus anciens ont été fréquemment forcés de se reloger avec des compensations minimales pour laisser la place au développement commercial. Pour plus d’informations voir: http://www.uglychinese.org/enclosure.htm.

7. Lin Zhao, une étudiante de l’Université de Pékin, qui s’était spécialisée dans le journalisme, a été fichée comme droitière en 1957 pour sa pensée indépendante et sa critique ouverte du mouvement communiste. Elle a été accusée de conspirer pour renverser la dictature démocratique du peuple et a été arrêtée en 1960. En 1962, elle a été condamnée à 20 ans d’emprisonnement. Elle a été exécutée le 29 avril 1968 comme contre-révolutionnaire.

Zhang Zhixin était une intellectuelle qui a été torturée à mort par le PCC durant la Grande Révolution culturelle pour avoir critiqué l’échec de Mao dans le Grand Bond en avant et dit ouvertement la vérité. Plusieurs fois, les gardes de la prison lui ont retiré ses habits, lui ont menotté les mains dans le dos et l’ont jetée dans les cellules des hommes où elle a été violée collectivement jusqu’à ce qu’elle devienne folle. La prison craignait que, sur le point d’être exécutée, elle crie des slogans de protestation, aussi ils lui ont coupé la gorge avant son exécution.

8. «La révolution de février» se réfère aux bourgeois russes qui, en février 1917, se sont emparés du trône du tsar.

9. La Révolution d’Octobre, aussi connue sous le nom de révolution bolchevique, a été menée par Lénine au mois d’octobre 1917. La révolution a assassiné les révolutionnaires de la classe capitaliste qui avaient renversé le tsar, étouffant ainsi la révolution bourgeoise russe.

10. «L’incident de Mari» et le «massacre du 12 avril» se réfèrent tous deux aux attaques du Kuomintang contre le PCC. «L’incident de Mari» s’est déroulé le 21 mai 1927, dans la ville de Changsha de la province de Hunan. «Le massacre du 12 avril» a eu lieu le 12 avril 1927 à Shanghai. Dans les deux cas, des membres et partisans du PCC ont été attaqués, arrêtés ou tués.

11. Liu Di est un officier politique de la 20e Armée rouge, accusé d’être membre du «corps AB». Il a dirigé une révolte dans le Futian, province de Jiangxi, accusant Li Shaojiu d’être un contre-révolutionnaire. Ils ont pris le contrôle de la ville de Futian et relâché plus de 100 personnes arrêtées du «corps AB» et ont scandé des slogans tels que «à bas Mao Tse Toung».

12. Peng Dehuai (1898-1974): maréchal communiste chinois et dirigeant politique. Peng était le commandant en chef pendant la guerre de Corée, vice-premier ministre du Conseil des affaires d’État, membre du Politburo et ministre de la Défense de 1954 à 1959. Il a été démis de ses postes officiels après avoir manifesté son désaccord sur les approches gauchistes de Mao lors du plénum du PCC en 1959 à Lushan.

13. Tiré de «Li Lisan: la personne pour laquelle quatre cérémonies du souvenir ont eu lieu».

14. Les quatre principes sont: la voie socialiste, la dictature du prolétariat, la domination du PCC, la pensée du marxisme-léninisme et de Mao Tse Toung.

Version en anglais disponible ici.

Version originale en chinois disponible ici.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.