Ligue 1: le président de Nice suspendu deux matches après s’être plaint de l’arbitrage de Clément Turpin

Par Epoch Times avec AFP
29 février 2024 08:49 Mis à jour: 29 février 2024 08:50

Le président de Nice, Jean-Pierre Rivère, a été suspendu « deux matches ferme de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles » après s’être plaint de l’arbitrage un soir de défaite à Lyon en Ligue 1, a annoncé mercredi soir la commission de discipline de la LFP. 

A l’issue de cette défaite 1-0 le 16 février lors de la 22e journée de Ligue 1, Jean-Pierre Rivère s’était plaint, au micro du diffuseur de la rencontre, de l’arbitrage de Clément Turpin, estimant qu’un penalty aurait dû être accordé à son équipe.

« Quand on voit la dernière faute de Tagliafico sur Lotomba et que l’arbitre siffle dans le sens inverse… La VAR ne peut pas l’alerter? », avait pesté le dirigeant niçois, avant de poursuivre: « Je considère que nous avons été mal arbitré. »

« M. Turpin est peut-être intouchable et on ne peut pas discuter ses décisions. Quand je veux lui parler et il me répond vous ne me touchez pas et ne me montrez pas du doigt, il doit redescendre », avait-il enchaîné.

« M. Turpin nous sort Dante la dernière fois contre Monaco (il officiait à la vidéo, NDLR) (…) Ce soir, quand j’apprends que nous avons M. Turpin, j’étais un peu inquiet », avait-il encore lâché.

Contacté mercredi soir, le club n’a fait aucun commentaire.

La sanction prendra effet mardi prochain. Jean-Pierre Rivère sera suspendu pour la réception de Montpellier en championnat, le 8 mars, et pour le déplacement à Paris en quart de finale de Coupe de France le 13.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.