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«Louis XVI, on l’a décapité, Macron, on peut recommencer»: un élu LFI scande un slogan violent et crée la polémique

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Christophe Prudhomme, à Paris, le 26 mai 2020.

Photo: : THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Lors d’un rassemblement surprise devant le siège du parti présidentiel Renaissance, dimanche 7 mai 2023 à Paris, le conseiller régional LFI Christophe Prudhomme a scandé un slogan violent visant le président de la République, lequel a été repris par d’autres élus et militants.
Si l’objectif était dimanche d’afficher leur opposition à la réforme des retraites, devant le siège parisien de Renaissance, le rassemblement surprise a quelque peu débordé dans les mots.
En effet, le conseiller régional LFI Christophe Prudhomme a scandé un slogan particulièrement hostile à l’encontre du chef de l’État. « Louis XVI, on l’a décapité, Macron, on peut recommencer », a-t-il ainsi lâché avant d’être suivi par tout le groupe pendant plusieurs minutes.

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Des députés ont également participé à cette manifestation. Parmi eux, Thomas Portes, élu de Seine-Saint-Denis, qui avait été exclu quinze jours de l’Assemblée nationale après avoir publié un tweet accompagné d’une photo où on le voit appuyer son pied sur un ballon à l’effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt, lors d’une mobilisation contre la réforme des retraites.
La présence de Thomas Portes a d’ailleurs agacé certains élus de la majorité. « Quelle triste image du rôle du politique », a regretté le député de l’Hérault Patrick Vignal.
Le siège de Renaissance souvent ciblé
Si les déplacements d’Emmanuel Macron et de ses ministres sont mouvementés depuis plusieurs mois, en raison de l’opposition d’une partie des Français à la réforme des retraites, le siège de Renaissance n’est pas épargné, rapporte CNews.
Le 14 mars dernier, les locaux du parti présidentiel, situés dans le 8e arrondissement de Paris, avaient été la cible de jets de poubelles de la part de manifestants. Cette action, menée pour « rappeler que des gens sont en grève », avait provoqué l’intervention des forces de l’ordre.