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L’Union africaine «regrette» la sortie de la Russie de l’accord céréalier

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Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine (CUA), s'exprime lors du 60ème anniversaire de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), actuellement Union africaine (UA), au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, le 25 mai 2023.

Photo: AMANUEL SILESHI/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

L’Union africaine a « regretté » mardi la décision russe de suspendre l’accord qui autorisait les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire malgré la guerre en Ukraine.
« Je regrette la suspension de l’Initiative céréalière de la mer Noire, que l’Union africaine avait soutenue très tôt », a déclaré le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, sur son compte Twitter.
« J’exhorte les parties prenantes à résoudre les problèmes pour permettre la reprise du passage continu et sécurisé des céréales et engrais d’Ukraine et de Russie vers les régions qui en ont besoin, notamment l’Afrique », a-t-il ajouté.

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Signé en juillet 2022 à Istanbul et déjà reconduit à deux reprises, l’accord céréalier a expiré lundi soir à Istanbul. En un an, il a permis de sortir près de 33 millions de tonnes de céréales des ports ukrainiens, essentiellement du maïs et du blé, contribuant à stabiliser les prix alimentaires mondiaux et à écarter les risques de pénurie.
Moscou a refusé de le prolonger en se plaignant d’entraves à ses propres livraisons de produits agricoles et d’engrais et en estimant qu’il n’avait pas permis autant que prévu de livrer des céréales aux pays pauvres.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a regretté cette décision en soulignant que « des centaines de millions de personnes » étaient menacées par la faim et qu’elles allaient en « payer le prix ».

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En Afrique, les prix des céréales ont grimpé à la suite de la baisse des exportations engendrée par la guerre en Ukraine, aggravant les effets parfois dévastateurs des conflits locaux et du changement climatique.