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Lycée Averroès : les faits reprochés à l’établissement « sont graves », dénonce Bruno Retailleau

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Photo: CLEMENT MAHOUDEAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le lycée musulman lillois Averroès, dont le contrat d’association avec l’État a été rétabli mercredi par la justice administrative, « est un bastion de l’entrisme islamiste », a affirmé jeudi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, disant souhaiter « que l’État fasse appel ».
« Les faits sont graves, ils sont significatifs de l’entrisme islamiste que je veux combattre avec la plus grande fermeté. Et le lycée Averroès est pour nous un bastion de cet entrisme », a déclaré le ministre. « On a des éléments extrêmement graves, extrêmement lourds, l’argent des Français n’a rien à faire dans ce genre d’organisation », a-t-il ajouté, lors d’un déplacement à Marseille.

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Ces propos interviennent après l’annonce du rétablissement du contrat d’association entre l’État et le lycée Averroès, une décision du tribunal administratif de Lille communiquée mercredi.
Selon les juges, l’administration n’a pas « suffisamment démontré » l’existence de « manquements graves au droit », ni « l’existence d’un système de financement illicite » reprochés à l’établissement. Certains manquements ont été démontrés, a reconnu le tribunal, tout en estimant qu’ils n’étaient pas suffisamment graves pour justifier la résiliation du contrat avec l’État.
« Je respecte la justice administrative », a affirmé de son côté le Premier ministre François Bayrou, tout en ajoutant qu’il chercherait « le meilleur équilibre possible » dans les semaines à venir pour « éviter qu’il n’y ait des dérives » et qu’en même temps « le droit soit respecté ».
Entendu le 9 avril par la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires par l’État, Georges-François Leclerc, ancien préfet du Nord qui avait décidé de résilier le contrat, avait assuré qu’il disposait à l’époque d’éléments « suffisamment tangibles pour considérer que les élèves étaient en danger » au sein d’Averroès.