Emmanuel Macron assure que les protestations ne l’empêcheront pas d’«avancer»

Par Epoch Times avec AFP
24 avril 2023 21:09 Mis à jour: 9 mai 2023 16:25

Un an après sa réélection, Emmanuel Macron s’est dit lundi déterminé à se « battre » pour défendre ses « grands chantiers », assurant que son impopularité et les protestations ne l’empêcheraient pas d’« avancer ».

« Je continue moi à me battre pour que le pays avance », a déclaré le chef de l’État à son arrivée à un sommet des pays de la mer du Nord à Ostende, en Belgique, consacré au développement de l’éolien en mer.

Il défend ses « résultats »

« Je veux continuer de me battre sur les grands projets du pays, les grands chantiers », a-t-il ajouté, en énumérant la « transition climatique », les « grands services publics », la lutte « contre le chômage de longue durée ». Il a aussi défendu ses « résultats » en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de création d’emplois, de réindustrialisation.

Alors que des manifestants plus ou moins nombreux le suivent partout où il est annoncé, y compris en Belgique, et que les déplacements de certains de ses ministres sont vivement perturbés, Emmanuel Macron a réaffirmé que « les désaccords » et « les protestations » étaient « tout à fait légitimes en démocratie ». L’« incivisme qui consiste à couvrir des voix ou empêcher les gens de faire leur travail est inacceptable et donc ça n’empêchera pas le gouvernement d’avancer, ni votre serviteur », a-t-il assuré.

Prendre des mesures non-législatives

A Ostende, le président a rappelé qu’il irait mardi parler de « la lutte contre les déserts médicaux, pour les urgences » à Vendôme, dans le Loir-et-Cher.

Sur la future loi sur l’immigration, il n’a pas clarifié la manière dont il compte la faire passer en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Après avoir évoqué un texte scindé en plusieurs parties, il y a un mois pour faciliter son adoption, il est revenu ce week-end sur cette position en évoquant une seule loi pour durcir les règles et améliorer l’intégration.

La Première ministre Élisabeth Borne « verra avec la présidente de l’Assemblée, le président du Sénat et les forces politiques ce qui a le plus de chances d’avancer », a-t-il temporisé lundi.

« Il faut prendre toutes les mesures non-législatives utiles pour le pays », a-t-il expliqué, puis « se donner les moyens de faire passer là aussi un texte utile pour nos concitoyens pour mieux protéger nos frontières, avoir des procédures plus simples et plus efficaces, et mieux intégrer celles et ceux qui viennent pour travailler et qui fuient la guerre ».

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