Emmanuel Macron se rendra dans le Pacifique pour réengager la France, face à la présence chinoise

Le président français Emmanuel Macron participe à une cérémonie d'accueil sur l'île d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, le 5 mai 2018.
Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images
Emmanuel Macron se rendra en début de semaine prochaine en Nouvelle-Calédonie pour évoquer notamment les difficiles négociations entre indépendantistes et non indépendantistes sur le futur statut de l’archipel, mais aussi des problématiques comme l’érosion du littoral, a annoncé lundi l’Élysée.
Le chef de l’État effectuera ensuite une visite « historique » au Vanuatu et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, la première d’un président français « dans le Pacifique en dehors de nos territoires », a déclaré un conseiller.
Après un premier déplacement en Nouvelle-Calédonie en 2018, le président, qui quittera Paris dimanche, est attendu à Nouméa le lundi 24 juillet au soir.
Érosion et indépendance de l’île
Le 25 juillet, il se rendra sur la côte Est pour aborder notamment le problème de l’érosion du littoral, a précisé la présidence, soulignant que Touho faisait « partie des sites qui permettent d’illustrer » ce phénomène.
Le 26 juillet, Emmanuel Macron aura une journée « plus politique » : il « s’entretiendra avec les différentes forces politiques calédoniennes ensemble », et prononcera un « discours final avant son départ » pour la suite de son voyage, selon son entourage.
L’Élysée n’a pas dit s’il comptait débloquer les négociations sur le corps électoral en vue des élections provinciales de 2024, principal point d’achoppement pour la définition d’un nouveau statut de l’archipel.
« À ce stade pour le président de la République, ce qui est important c’est d’inviter l’ensemble de la représentation politique calédonienne à s’entretenir avec lui du futur statut et des négociations en cours », a-t-on seulement indiqué.
Stratégie de la France en Asie-Pacifique
Au Vanuatu, le 27 juillet, puis en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 28, avant de regagner Paris, le chef de l’État doit « décliner » sa stratégie en Asie-Pacifique, qui vise selon la présidence à « réengager la France » dans la région.
Face à l’influence croissante de la Chine dans ces pays, que les États-Unis tentent de contrer, « ce que nous proposons, c’est une alternative », a fait valoir un conseiller, qui promet un « rehaussement » de l’engagement français notamment en matière d’aide au développement et face aux catastrophes naturelles.
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