Rudy Giuliani : 650.000 votes ont été comptés illégalement à Philadelphie et à Pittsburgh

Par Isabel van Brugen
12 novembre 2020 19:44 Mis à jour: 13 novembre 2020 06:41

Rudy Giuliani, l’un des avocats personnels du président Donald Trump, a affirmé le 11 novembre qu’environ 650 000 bulletins de vote illégaux avaient été enregistrés à Philadelphie et à Pittsburgh, en Pennsylvanie.

S’entretenant avec Lou Dobbs de Fox Business, Me Giuliani a affirmé que « presque aucun » des centaines de milliers de bulletins de vote n’a été observé par les observateurs républicains. La loi électorale de l’État exige la présence d’observateurs de tous les partis.

« Nous en sommes maintenant à un décompte d’environ 650 000 bulletins de vote qui sont des bulletins illégaux qui ont été déposés à Philadelphie et à Pittsburgh », a-t-il déclaré. « Ce qui est dit dans les médias, que nous n’avons aucune preuve, est un mensonge complet, absolu, tout comme ils ont menti pendant des années. »

Lundi, le bureau du gouverneur de Pennsylvanie Tom Wolf a souligné dans une déclaration que les observateurs des élections de tous les partis ont assisté au processus et que « toute autre insinuation est un mensonge ».

Quelques jours plus tôt, Me Giuliani avait déclaré que la campagne Trump pourrait disposer de preuves suffisantes pour modifier les résultats des élections dans l’État de Pennsylvanie.

Il a déclaré dimanche à Maria Bartiromo, de Fox News, que les procès intentés par la campagne de réélection de Donald Trump pourraient montrer que jusqu’à 900 000 bulletins nuls ont été déposés dans l’État en question.

Selon un décompte non officiel des votes effectué par le Département d’État de Pennsylvanie, Joe Biden a reçu 3,35 millions de voix contre 3,31 millions pour Donald Trump. En pourcentage, Joe Biden a obtenu 49,7 % des voix, contre 49,1 % pour Donald Trump.

(À gauche) Le candidat démocrate à la présidence américaine Joe Biden parle au Chase Center à Wilmington, Delaware, le 4 novembre 2020. (Jim Watson / AFP via Getty Images) ; (à droite) Le président américain Donald Trump s’exprime le soir de l’élection dans la salle Est de la Maison-Blanche à Washington, aux premières heures du 4 novembre 2020. (Chip Somodevilla / Getty Images)

« Je pense que nous en avons assez pour changer les choses en Pennsylvanie. L’élection en Pennsylvanie a été un désastre », a affirmé Me Giuliani, en réponse à une question de l’animateur sur la question de savoir si les preuves sont suffisantes pour changer le sort de l’élection présidentielle.

« Nous avons des gens qui ont observé que des personnes ont été poussées hors du bureau de vote. Nous avons des gens à qui l’on a suggéré de voter dans l’autre sens et qui ont reçu une démonstration de la manière de le faire. Je vous donne une vue d’ensemble », a-t-il ajouté.

Pendant le dépouillement des bulletins de vote par correspondance, les observateurs du GOP (Parti républicain ou « Grand Old Party ») de Pittsburgh ont été « tenus hors de la salle ou éloignés de la salle » pendant une période de 24 heures, selon Me Giuliani.

« Même si nous sommes allés au tribunal et que nous avons été autorisés à nous rapprocher de 1,83 m, les gens de la machine démocrate ont éloigné le lieu de comptage de 1,85 m. Ceci est documenté sur une cassette vidéo. Il y a plus de 50 témoins », a-t-il poursuivi.

Ce lundi, l’équipe de campagne de Trump a lancé une nouvelle action en justice visant à ce que la certification des résultats des élections en Pennsylvanie soit arrêtée, alléguant que les comtés démocrates et républicains n’ont pas suivi les mêmes règles concernant les bulletins de vote par correspondance défectueux, et que les observateurs républicains ne pouvaient pas voir le processus de dépouillement des bulletins de vote d’une distance significative.

« Si vous étiez démocrate à Philadelphie, vous étiez autorisé à travailler en dehors des limites des restrictions sur la correction des bulletins de vote défectueux, parfois appelée ‘curage' », a expliqué Matt Morgan, avocat général de la campagne Trump, lors d’une conférence de presse lundi. « Mais si vous étiez dans les comtés républicains de l’État de Pennsylvanie, vous n’étiez pas autorisé à le faire car ils suivaient strictement le texte de la loi en Pennsylvanie. »

Le procès inclut également un employé de la poste du comté d’Érié qui a affirmé avoir entendu ses superviseurs parler de bulletins de vote arrivés en retard et qui ont été antidatés illégalement de sorte qu’ils semblaient légitimes. Sa plainte a également été citée par le sénateur Lindsey Graham (Parti républicain) dans une lettre adressée au ministère de la justice, demandant une enquête fédérale.

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