Massacre du 7 octobre: un photographe récompensé pour une photo montrant le cadavre d’une jeune femme assassinée par des terroristes du Hamas

Par Robin Lefebvre
29 mars 2024 17:52 Mis à jour: 29 mars 2024 17:52

Le photographe Ali Mahmud, travaillant notamment avec l’agence de presse AP, a été récompensé dans une catégorie du concours « Pictures of the Year ». Ce dernier est pourtant accusé de complicité avec les terroristes du Hamas car sa photo montre le corps dénudé d’une victime du massacre du 7 octobre.

Un prix qui fait scandale. Le photographe Ali Mahmud a remporté un prix dans une catégorie du concours « Pictures of the Year ». Une récompense qui fait grand bruit puisque sa photo exhibe le corps dénudé d’une victime du massacre du 7 octobre en Israël, entourée de plusieurs membres du Hamas, hilares.

Ali Mahmud est pourtant accusé de complicité avec les terroristes puisqu’il accompagnait ces derniers au moment de l’attaque du 7 octobre, perpétrée par le Hamas en Israël, lors du festival Nova. Le photographe aurait ainsi été informé de cette attaque, avant même qu’elle n’ait lieu.

Sa photo de Shani Louk, une israélo-allemande de 23 ans, avait fait le tour des réseaux sociaux car il s’agissait d’une des premières images publiées après l’attaque. On y voit le cadavre de la jeune femme, nu, à l’arrière d’un pick-up. Plusieurs membres du Hamas sont assis à côté du corps.

Les internautes écœurés

L’annonce de cette victoire a été largement critiquée par les internautes. Sous le post Instagram de la photo récompensée, certaines personnes ont laissé éclater leur colère: « Il y a le cadavre d’un être humain partiellement déshabillé, une jeune femme qui a été brutalement assassinée et probablement violée. Cela ne peut pas être réel. Veuillez supprimer cette photo. »

Pour Lise Benkemoun, rédactrice en chef de Radio Judaïca, ce cliché « montre la barbarie des hommes du Hamas et leur fierté face aux massacres qu’ils étaient en train de commettre ».

Les ministères israéliens de lutte contre l’antisémitisme ont fustigé « une normalisation de la haine antisémite » et déclaré que « la popularité de ce cliché mettait en relief le silence des organisations et de la justice internationale ».

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