Meurthe-et-Moselle : quand la crise sanitaire permet de retrouver un cambrioleur

Illustration Pixabay
À Maxéville près de Nancy, l’auteur d’un cambriolage a pu être confondu grâce à un objet oublié sur les lieux : son masque de protection sanitaire.
C’est maintenant bien connu de tous : l’arrivée du test ADN qui permet d’identifier un individu a constitué une véritable révolution dans les enquêtes policières.
Et en matière de cambriolages, la présence d’empreintes, de salive ou toute autre matière corporelle a souvent été fatale pour les auteurs de faits : abandonner son chewing-gum, se servir dans le frigo et y laisser des restes, boire un reste de champagne à même le goulot…
Mais la crise sanitaire a changé la donne et, en Meurthe-et-Moselle, un cambrioleur soucieux de se préserver du Covid en a fait les frais…
Dans la nuit du 18 août, un retraité a été réveillé brusquement par un bruit insolite et a surpris un cambrioleur qui s’est introduit dans sa maison, rapporte l’Est républicain. L’homme s’est enfui, mais a oublié un objet des plus insolites : un masque sanitaire estampillé « Lacoste ».
Il nie les faits
La police, une fois prévenue, a rapidement interpellé un individu qui avait en sa possession une carte bancaire, des bijoux et d’autres objets issus du larcin.
Lundi 6 septembre, l’homme a continué à nier les faits lors de son procès, mais a finalement reconnu posséder deux masques identiques à celui retrouvé dans la maison cambriolée.
Bien connu des services de police (22 mentions dans son casier judiciaire), l’individu a finalement été confondu grâce aux analyses ADN relevées sur le masque.
Il a écopé d’un an de prison ferme.

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