Meurthe-et-Moselle : quand la crise sanitaire permet de retrouver un cambrioleur

Par Sarita Modmesaïb
10 septembre 2021 06:16 Mis à jour: 10 septembre 2021 06:16

À Maxéville près de Nancy, l’auteur d’un cambriolage a pu être confondu grâce à un objet oublié sur les lieux : son masque de protection sanitaire.

C’est maintenant bien connu de tous : l’arrivée du test ADN qui permet d’identifier un individu a constitué une véritable révolution dans les enquêtes policières.

Et en matière de cambriolages, la présence d’empreintes, de salive ou toute autre matière corporelle a souvent été fatale pour les auteurs de faits : abandonner son chewing-gum, se servir dans le frigo et y laisser des restes, boire un reste de champagne à même le goulot…

Mais la crise sanitaire a changé la donne et, en Meurthe-et-Moselle, un cambrioleur soucieux de se préserver du Covid en a fait les frais…

Dans la nuit du 18 août, un retraité a été réveillé brusquement par un bruit insolite et a surpris un cambrioleur qui s’est introduit dans sa maison, rapporte l’Est républicain. L’homme s’est enfui, mais a oublié un objet des plus insolites : un masque sanitaire estampillé « Lacoste ».

Il nie les faits

La police, une fois prévenue, a rapidement interpellé un individu qui avait en sa possession une carte bancaire, des bijoux et d’autres objets issus du larcin.

Lundi 6 septembre, l’homme a continué à nier les faits lors de son procès, mais a finalement reconnu posséder deux masques identiques à celui retrouvé dans la maison cambriolée.

Bien connu des services de police (22 mentions dans son casier judiciaire), l’individu a finalement été confondu grâce aux analyses ADN relevées sur le masque.

Il a écopé d’un an de prison ferme.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.