Un Mexicain a tué 5 membres de sa famille – le Texas a déjà programmé son injection létale

Par La Gran Epoca
3 octobre 2019 15:47 Mis à jour: 3 octobre 2019 22:06

L’État du Texas a programmé l’exécution du Mexicain Abel Revill Ochoa, condamné à mort pour le meurtre de cinq membres de sa famille. L’exécution aura lieu le 11 février 2020, selon le Département d’État de la justice pénale.

M. Ochoa, 46 ans, né à Vicente Guerrero (dans l’État de Durango au Mexique), recevra une injection létale si la justice ne l’empêche pas, à la prison de Huntsville – près de Houston – après 18 h, heure locale.

Le 4 août 2002, Abel Ochoa a assassiné sa femme Cecilia, ses filles, Crystal et Anaya, âgées respectivement de 7 ans et de 9 mois, ainsi que sa belle-sœur et son beau-père dans son logement à Dallas, au Texas (États-Unis).

Selon les enquêteurs, la cause du massacre est que M. Ochoa, qui était un drogué, avait fini le crack qu’il avait sous la main. Les avocats de la défense ont soutenu que leur client a agi dans un état de délire provoqué par la drogue.

Abel Ochoa, pour sa part, assure qu’il ne se souvient de rien et se défend en disant que « le diable » l’a possédé.

Le jury qui l’a jugé en 2003 a pris moins de 10 minutes pour délibérer et le condamner à mort.

Ces dernières années, l’exécution de Mexicains au Texas a toujours fait l’objet de controverses parce qu’en 2004, la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné le réexamen des cas de 51 citoyens de ce pays condamnés à mort aux États-Unis dans une sentence appelée « jugement Avena ».

Abel Ochoa, cependant, a été exclu de la sentence parce qu’il a été condamné après le début du processus.

Le Texas a exécuté six Mexicains au cours de la dernière décennie.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.