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Michel Zecler : une affaire exploitée pour du « police-bashing », selon les syndicats policiers

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Photo: STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le tabassage du producteur Michel Zecler est exploité par certains militants pour faire du « police-bashing », ont dénoncé lundi des syndicats de police, interrogés après le placement en détention provisoire de deux policiers mis en cause dans cette affaire.
Cette affaire « est exceptionnelle, dramatique », mais « on veut en faire une banalité », a fait valoir Linda Kebbab du syndicat Unité SGP police FO sur RMC/BFMTV.

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Elle a affirmé, en ciblant « l’extrême gauche », que « des militants travaillaient à faire en sorte » que le taux de confiance des Français dans la police « baisse ». Il est de 60% environ, selon les enquêtes d’opinion.
« Le jour où l’on sera en dessous de 50%, c’est-à-dire le jour où la population n’aura plus confiance en la police, (…) nous aurons donné le sentiment d’être dans une dictature car elle craindra la police non plus pour les bonnes raisons », a poursuivi Mme Kebbab.
« Quand vous voulez déstabiliser un gouvernement quel qu’il soit, (…) vous attaquez par les forces de l’ordre (…) le but est de manipuler l’opinion publique, le but est de faire croire que la police est systématiquement violente et raciste et contre la population », a développé la syndicaliste.

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« L’affaire est exploitée par certains, notamment par l’extrême-gauche, pour faire du police-bashing (critiquer avec force la police, NDLR) et essayer d’affaiblir la police », a déclaré de son côté Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergies-Officiers, interrogé par l’AFP.
« Il y a une fable des violences policières », « ça ne correspond en aucun cas à la réalité des 3 millions d’interventions par an », a-t-il ajouté.
« La justice est-elle vraiment indépendante ? » a pour sa part réagi le syndicat Alliance dans un tract sur le placement en détention provisoire de deux des policiers mis en cause dans l’affaire Michel Zecler.

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« Ils ont servi d’exemple », a ajouté auprès de l’AFP Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat, dénonçant un « traitement devenu médiatique et politique ».
« J’attends que Macron aille voir nos blessés », a ajouté M. Vanhemelryck. « Il appelle le producteur, par contre les blessés de ce week-end, avec des bras cassés, des dents en moins, il ne les appelle pas », a-t-il dit. Près d’une centaine de policiers et gendarmes ont été blessés samedi lors des manifestations contre la loi « Sécurité globale », selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Mme Kebbab a fait valoir que « depuis cinq ans », « une majorité de policiers » étaient « en stress post-traumatique », sujets « au syndrome de la citadelle assiégée ». « La peur », a-t-elle dit, est présente lors de leurs interventions.
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