Un minuscule bébé prématuré de 340g n’avait aucune chance de survie, regardez maman le tenir pour la première fois

Par Robert Jay Watson
25 juillet 2019 02:43 Mis à jour: 5 février 2021 22:02

Après avoir eu une grossesse très facile avec son premier-né, un garçon, Angela Bakker, de la ville de Reno, dans l’État du Nevada, n’avait pas hésité une seconde à essayer d’avoir une petite fille.

Toutefois, les événements se sont bousculés lorsque son médecin a prononcé trois mots simples : « Tout va mal. » C’est alors qu’Angela et son mari, Michael, ont découvert que leur futur bébé ne recevait pas les nutriments dont il avait tant besoin lorsqu’il était dans le ventre de sa mère.

Comme Angela l’a décrit dans une vidéo pour le réseau de soins de santé sans but lucratif Renown Health, où elle a accouché, « le bébé était affamé, affamé jusqu’à frôler la mort dans mon ventre ». Le père, Michael Bakker, lui, essayait de se préparer à l’idée que leur fille ne vivrait probablement pas. « Mon état d’esprit et mon cœur étaient déjà en train de la laisser partir », explique-t-il dans la vidéo.

En juillet 2015, lorsque Naomi est née, toutes les chances étaient contre elle. D’abord, elle est née grande prématurée de 15 semaines, ce qui n’avait pas permis à ses poumons de se développer correctement. Pire encore, elle pesait « environ 340 grammes et des poussières », comme l’a dit Angela dans la vidéo – à peu près le poids d’une canette de soda. Elle devait être soutenue avec un appareil respiratoire de l’unité de soins intensifs néonatals (USIN) de l’hôpital pour enfants.

Bien que tout semblait désespéré, il reste que l’enfant s’en est tout de même sortie, ce qu’Angela Bakker n’arrivait pas à croire. « Elle est vivante, elle est vivante ! », avait-elle crié lorsqu’elle a appris que sa fille avait survécu à l’accouchement. Toutefois, bien que Naomi avait prouvé avoir de la résilience, ses chances de survie restaient tout de même minces.

Au cours de cette période extrêmement difficile, Angela a trouvé réconfort auprès de ses amis et de sa famille en publiant des mises à jour sur l’état de sa fille, ce qui a rapidement attiré l’attention et les prières de la part de personnes qui, partout au pays et dans le monde, ont été touchées par cette « minuscule nouvelle-née » luttant pour sa vie.

Mais alors que la plupart des mères peuvent tenir leur bébé dans leurs bras presque immédiatement après l’accouchement, Angela, elle, a dû patienter. Naomi était tout simplement trop petite et fragile, en plus d’avoir constamment besoin d’un appareil respiratoire.

Les médecins de l’hôpital ont fait tout ce qu’ils ont pu pour aider Angela et Michael à communiquer avec leur fille, même si cela ne signifiait qu’un contact minimal, comme lorsque Angela a tendu les doigts et que Naomi a à peine réussi à en frôler un. Tel qu’Angela l’exprime dans la vidéo : « Il y a tellement de recherches sur les ‘soins kangourou’, le contact peau à peau avec une mère. »

Cette théorie affirme que les nouveau-nés bénéficient grandement du toucher et du contact avec la peau nue de leurs parents, ils peuvent entendre les battements de leur cœur et se sentir plus en sécurité. Ce contact était particulièrement important pour Naomi, qui a été privée du temps que les bébés passent habituellement dans le ventre de leur mère, avec un sentiment de sécurité.

Au fil des jours, Naomi a continué à lutter et ses parents lui ont offert tout leur amour. Finalement, le grand jour est arrivé. Le personnel de l’hôpital a finalement senti que Naomi était prête à être prise dans les bras de sa mère.

Il a s’agit de tout un processus, car le personnel hospitalier devait s’assurer que Naomi était retirée indemne de son lit avec son support d’oxygène et que toutes les manipulations se fassent en douceur.

Mais ce simple acte signifiait beaucoup pour Angela. Comme elle l’affirme dans sa vidéo, « beaucoup d’hôpitaux ne m’auraient jamais laissée tenir un bébé aussi fragile. Notre médecin était catégorique sur le fait qu’elle avait besoin d’être tenue. » Pour ses parents qui pensaient que ce jour ne viendrait peut-être jamais, il s’agissait d’une incroyable bénédiction. « J’ai envoyé un texto à mes copines : ‘Je tiens un miracle dans mes bras.’ »

Bien qu’au cours des années qui ont suivi, tout ne se soit pas déroulé comme sur des roulettes, Naomi a grandi et est devenue une incroyable petite fille. Elle a réalisé des dizaines d’exploits que les médecins n’auraient jamais crus possibles, qu’il s’agisse de respirer par elle-même, d’apprendre à nager et même de retenir son souffle sous l’eau. Angela a récemment publié sur Facebook une photo de Naomi en planche à neige !

Mais un moment reste mémorable au-delà de tous : la première fois où cette maman aimante a pu tenir sa merveilleuse fille dans ses bras !

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