La mort de Fidel Castro divise à nouveau

26 novembre 2016 18:33 Mis à jour: 2 décembre 2016 23:18

Fidel Castro, l’ancien dirigeant de Cuba âgé de 90 ans, vient de mourir. À l’annonce de sa mort, le 25 novembre, les réactions ont été très diverses. Si ce personnage apparaît pour certains comme un libérateur, pour d’autres il aura été un tyran.

Partout dans le monde, les partisans du communisme perdent une grande figure du Parti. Le leader cubain avait mené une révolution pour renverser la dictature en 1959. C’est en ça qu’il apparaît comme un libérateur de l’île de Cuba, accompagné du beaucoup plus célèbre Che Guevara. Une fois au pouvoir, son portrait est néanmoins celui d’un dictateur qui n’hésite pas à condamner tout opposant à son régime, y compris ses anciens compagnons de révolution. Amnesty International a condamné Cuba pour son usage de la torture, pour avoir infligé des peines particulièrement lourdes à l’égard des dissidents politiques et pour avoir emprisonné un nombre excessif de prisonniers de conscience. Fidel Castro aura donc été un homme qui a pris le pouvoir par la force et qui connaissait la crainte permanente d’une contre-révolution.

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Pour ces raisons, l’annonce de la disparition de cet ancien dirigeant a été comme une bouffée d’oxygène pour les non desiderata et opprimés du régime, ayant trouvé refuge dans le monde libre de l’ancien bloc occidental. À Miami, des effusions de joie se sont faits entendre parmi les familles d’immigrés cubains, pour qui cet évènement historique préfigure la chute de la dictature de l’un des derniers bastions communistes au monde.

La réaction est bien sûr toute autre dans les pays de l’ancienne Union soviétique, comme la Russie, le Vietnam et la Chine qui saluent ce dirigeant et père de la révolution. Ces pays font partie de ceux où la loyauté envers le communisme et le culte de la personnalité des dirigeants est encore inculquée de manière systématique dès le plus jeune âge. Difficile donc d’avoir une réflexion personnelle ou une réaction spontanée dans ces conditions.

Le gouvernement de la Havane a été condamné à plusieurs reprises, que ce soit par la Commission des droits de l’homme de l’ONU, ou par Amnesty International et bien d’autres ONG défendant les droits de l’homme. Ce qui est sûr est qu’il aura marqué plusieurs générations bien au-delà des frontières.

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