Ne pas sous-estimer le pouvoir des émotions

Par Sina McCullough
8 mai 2025 08:38 Mis à jour: 9 mai 2025 00:35

Avons-nous déjà été embarrassés et nos joues sont-elles devenues rouges ? Lors de notre premier rendez-vous, nos mains sont-elles devenues moites ? Ou peut-être avons-nous fait une présentation au travail et étions-nous si nerveux que l’estomac faisait mal, le cœur battait la chamade et la bouche est devenue sèche.

Ce sont des exemples familiers de la façon dont nos pensées – et les émotions qui s’ensuivent – provoquent des changements physiques dans notre corps. Mais sait-on que les émotions ont tellement de contrôle sur la biologie qu’elles peuvent rendre malade ou guérir ?

Nous avons tous entendu dire que le stress chronique est mauvais pour la santé. Même la médecine occidentale reconnaît que le stress est une cause majeure ou un facteur contribuant à 90 % des maladies. Pourtant, la plupart d’entre nous minimisent le rôle des émotions dans la maladie et le bien-être. C’est en partie parce que nous recherchons des réponses physiques à nos problèmes apparemment physiques. Mais c’est aussi en partie parce que la plupart d’entre nous ne croient pas réellement que les émotions seules sont capables de provoquer une maladie à part entière. Je n’avais pas non plus compris l’importance des émotions jusqu’à récemment. J’aimerais partager la cas de ma mère.

Ma mère était malade depuis le début de ses vingt ans tout d’abord avec une maladie rénale. Au fil des décennies, sa longue liste de maladies s’est allongée en même temps que sa liste de produits pharmaceutiques. À un moment donné, elle prenait 15 médicaments chaque jour. Elle entrait et sortait régulièrement des hôpitaux pour diverses affections, notamment de multiples crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux. Pendant des décennies, ma famille a vécu dans la peur constante qu’elle meure à tout moment.

Puis, il y a environ trois ans, son mari est décédé. À ce moment-là, le rein qui lui restait, qui était un rein transplanté, avait cessé de fonctionner. En plus de l’insuffisance rénale, elle souffrait de maladies cardiaques, de diabète de type 2, de la maladie d’Hashimoto, de crises d’épilepsie, d’un cancer de la peau, d’arthrite, d’hypertension artérielle, d’un taux de triglycérides très élevé et de polypes au côlon. Les médecins disaient qu’il n’y avait plus rien à faire, mais je ne pouvais pas la laisser mourir. J’ai commencé à travailler avec diligence pour inverser ses nombreux maux. J’ai identifié et traité ses déclencheurs physiques, comme les carences nutritionnelles, les toxicités liées aux métaux lourds et les sensibilités alimentaires. Je cuisinais tous ses repas moi-même, selon mes principes diététiques. Elle buvait de l’eau pure. Je l’ai également incitée à commencer à marcher et à passer du temps à absorber les rayons du soleil du matin. En 7 mois, tous ses maux et maladies physiques avaient disparu, à l’exception de l’hypertension artérielle, et elle a arrêté de prendre 12 de ses 15 médicaments.

Dans l’ensemble, ce fut une réussite remarquable. Par exemple, pendant des décennies, elle s’était injecté de l’insuline avant chaque repas et avant de se coucher. En 7 mois, le diabète avait disparu. De toute évidence, ma mère était physiquement guérie. Son équipe de médecins n’arrivait pas à y croire, alors ils ont effectué de nombreux tests pour essayer de trouver quelque chose qui n’allait pas. Chaque test est revenu normal. Il n’y avait aucun signe de maladie cardiaque, de diabète, de cancer, d’arthrite, d’insuffisance rénale ou de tout autre trouble physique. Pourtant, quelques mois plus tard, elle est décédée. Elle était physiquement plus saine que lors de ses 50 dernières années, mais elle est morte.

Pourquoi ?

Moi aussi, j’ai été malade chronique jusqu’à il y a six ans. J’ai failli mourir d’un stade avancé d’une maladie auto-immune. En fait, mes symptômes et la progression de ma maladie étaient similaires à ceux de ma mère, notamment des problèmes rénaux, des polypes, de l’arthrite et un taux de cholestérol élevé. Et, comme ma mère, j’ai guéri de tous mes maux physiques.

Mais il y avait un mal dont ma mère ne s’est jamais remise, et c’est ce mal qui allait finir par lui ôter la vie. Ma mère est morte d’une « cardiomyopathie de stress » ou cardiomyopathie de tako-tsubo – le syndrome du cœur brisé. À l’anniversaire de la mort de son mari, elle a ressenti une douleur à la poitrine et a été transportée d’urgence à l’hôpital. Ils ont effectué toute une série d’examens et ont finalement diagnostiqué un cœur brisé. C’est pourquoi nous avons pu la libérer de tous ses médicaments, à l’exception des pilules pour la tension artérielle ; elle ne pouvait pas supporter le stress de la perte de son mari.

En fait, c’est la tristesse qui entraînait l’anxiété et la peur. Par conséquent, j’ai travaillé avec elle sur le plan émotionnel, mais finalement, elle s’est renfermée. J’ai donc engagé un conseiller en deuil et je lui ai trouvé une amie. Mais les émotions étaient trop fortes et, finalement, elle a succombé au chagrin.

Ce fut un moment charnière dans mon propre parcours. L’histoire de ma mère a révélé un don que Dieu nous a tous fait : la capacité d’exploiter nos émotions pour modifier notre biologie. Son histoire montre comment des émotions non résolues peuvent non seulement nous rendre malade, mais aussi nous tuer. Inversement, Dieu nous a également donné la capacité de guérir en utilisant nos émotions. L’un des meilleurs exemples de ce don remarquable est la guérison spontanée.

Lorsque des symptômes disparaissent sans traitement formel, on parle de guérison spontanée. Les guérisons spontanées existent pour tous les types de maladies, même le cancer, qui est souvent considéré comme une condamnation à mort dans notre société. En fait, en 2011, un article du Journal of Natural Science, Biology and Medicine affirmait :

« La guérison spontanée du cancer est un phénomène observé depuis des centaines d’années… et, après avoir fait l’objet de nombreuses controverses, il est désormais accepté comme un fait indiscutable. »

« La régression spontanée du cancer n’est pas un événement rare… [et ceci] prouve un fait remarquable : le cancer n’est pas un processus irréversible. »

De plus, en 2002, les revues médicales publiaient au moins quatre articles par mois documentant des cas de guérisons spontanées de maladies. Il est clair que le corps est capable de créer une guérison spontanée. Comment ?

Les guérisons spontanées impliquent généralement un changement d’émotions, comme un acte de pardon ou le fait de laisser aller, de se libérer d’une émotion négative, comme la colère ou la peur. Une étude publiée dans Medical Hypotheses sur les rémissions spontanées a révélé que, déjà en 1984, « plusieurs chercheurs, sans contradiction connue, ont constaté que la dépression précède assez régulièrement le cancer ».

Lorsque l’émotion est libérée, la maladie peut se dissoudre. C’est à ce point que nos émotions affectent profondément notre biologie.

On peut accéder à cet incroyable pouvoir de guérison chaque fois qu’on souhaite atteindre un objectif de santé. Simplement en changeant nos émotions, notre physiologie se modifiera.

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