Netanyahu critique les pays reconnaissant l’État palestinien

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a pris la parole lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) le 26 septembre 2025 à New York.
Photo: Alexi J. Rosenfeld/Getty Images
Dans son discours du 26 septembre à l’ONU, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a vivement critiqué les pays ayant choisi de reconnaître un État palestinien, qualifiant leur décision de « marque d’infamie ».
Cette semaine, le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, la France, la Belgique, le Luxembourg, Andorre, Malte, Monaco et le Portugal ont reconnu l’État palestinien.
« Savez-vous quel message les dirigeants qui ont reconnu un État palestinien cette semaine adressent aux Palestiniens ? Le message est limpide : Tuer des Juifs porte ses fruits », a déclaré Netanyahu.
« Eh bien, j’ai un message à l’intention de ces dirigeants : lorsque les terroristes les plus sauvages de la planète encensent chaleureusement votre décision, c’est que vous n’avez pas fait le bon choix, mais quelque chose de profondément répréhensible. »
« Votre décision honteuse encouragera le terrorisme contre les Juifs et contre des innocents partout dans le monde. Elle sera une marque de honte pour vous tous. »
Le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni et le Portugal ont annoncé cette reconnaissance en amont de l’Assemblée générale de l’ONU.
« Aujourd’hui, pour redonner espoir aux Palestiniens et aux Israéliens, et au principe de deux États, le Royaume-Uni reconnaît officiellement l’État de Palestine », a affirmé le Premier ministre britannique Keir Starmer dans une déclaration du 21 septembre.
Le Premier ministre canadien Mark Carney a déclaré dans une déclaration diffusée le 21 septembre : « Depuis 1947, la politique de tous les gouvernements canadiens a toujours été de soutenir une solution à deux États pour garantir une paix durable au Moyen-Orient. Cela supposait la création d’un État palestinien souverain, démocratique et viable, édifiant son avenir dans la paix et la sécurité aux côtés d’Israël. […] Le gouvernement israélien actuel s’emploie méthodiquement à empêcher la perspective d’un État palestinien. […] C’est dans ce contexte que le Canada reconnaît l’État de Palestine et propose son partenariat pour bâtir la promesse d’un avenir pacifique pour l’État de Palestine comme pour l’État d’Israël. »
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a souligné dans une déclaration datée du 21 septembre : « L’acte de reconnaissance d’aujourd’hui reflète l’engagement de longue date de l’Australie en faveur de la solution à deux États, qui demeure la seule voie vers une paix et une sécurité durables pour les peuples israélien et palestinien. »
Le ministre portugais des Affaires étrangères, Paulo Rangel, a précisé : « Le Portugal défend la solution à deux États comme seule voie pour une paix juste et durable […] un cessez-le-feu est urgent. »
Netanyahu a réfuté l’idée selon laquelle cette reconnaissance équivaudrait à un soutien à la solution à deux États.
« Les Palestiniens ne croient pas en cette solution », a-t-il réagi.
« Ils n’y ont jamais cru. Ils ne veulent pas d’un État à côté d’Israël ; ils aspirent à un État palestinien à la place d’Israël. »
« Et c’est la raison pour laquelle, à chaque fois, au fil des décennies, qu’on leur a proposé un État palestinien à la condition qu’ils mettent un terme au conflit avec Israël et reconnaissent l’État juif, ils ont systématiquement refusé. »
Pendant ce temps, le président Donald Trump a affirmé le 25 septembre qu’Israël ne devait pas annexer la Cisjordanie.
« Je n’autoriserai pas Israël à annexer la Cisjordanie. Non, je ne le permettrai pas. Il n’en sera pas question », a-t-il déclaré aux journalistes dans le Bureau ovale.

Jackson Richman est correspondant à Washington pour Epoch Times. Outre la politique à Washington, il couvre l'intersection de la politique et du sport et de la culture. Auparavant, il a été rédacteur pour Mediaite et correspondant à Washington pour le Jewish News Syndicate. Ses articles ont également été publiés dans The Washington Examiner. Il est diplômé de l'université George Washington.
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