Nord : en plein vol, un parachutiste perd connaissance et s’en sort miraculeusement indemne

Par Emmanuelle Bourdy
10 juin 2021 09:51 Mis à jour: 10 juin 2021 09:51

En faisant un saut en parachute, un trentenaire a perdu connaissance en plein vol. Heureusement, il a repris connaissance quelques instants avant son atterrissage. Il s’en sort avec deux points de suture.

Un homme âgé d’une trentaine d’années a eu la frayeur de sa vie lors d’un saut en parachute. L’incident s’est produit lundi 31 mai, à l’école française de parachutisme de Lille-Bondues, rapporte La Voix du Nord. Le parachutiste – ayant une trentaine de sauts à son actif – s’est retrouvé dans une posture extrêmement dangereuse, aux environs de 11 heures du matin.

Le parachutiste aurait fait un malaise vagal

L’homme venait de sauter au niveau de Marquette-lez-Lille lorsqu’il a subitement été pris d’un malaise, alors qu’il se trouvait à 500 mètres du sol. Par chance, son parachute était déjà déployé. Le trentenaire a repris connaissance juste avant son atterrissage, ce qui lui a permis d’amortir sa chute et ainsi, de limiter les dégâts. Il a atterri au beau milieu des jardins familiaux situés chemin de Wervicq à Marquette-lez-Lille.

Le parachutiste, souffrant de blessures au visage et au genou, a tout d’abord été aidé par les jardiniers, qui se trouvaient présents au moment de l’accident. Puis, les pompiers et le SMUR sont ensuite intervenus et l’ont transporté au centre hospitalier de Lille. Franck Motte, directeur technique adjoint de l’école de parachutisme, a déclaré à La Voix du Nord qu’il s’agissait « à priori d’un malaise vagal, il ne se serait pas assez alimenté le matin ». Il avait toutefois pris soin de rappeler aux licenciés « qu’avant de sauter, on vérifie sa forme ». Le directeur a également tenu à préciser que ce type d’incident n’est pas fréquent. « La dernière fois que c’est arrivé, c’était il y a à peu près 15 ans », a-t-il souligné.

Ainsi que les formateurs le préconisent, il est conseillé d’atterrir sur le terrain de rugby marquettois du Haut Touquet, qui est une zone de « dégagement » correcte et qui se situe à proximité des jardins familiaux, mais aussi de l’aérodrome. « Plutôt que d’essayer de passer la rocade, il est conseillé de se poser là », conseillent-ils en effet. Mais le trentenaire n’en a pas eu le temps. L’un des jardiniers a d’ailleurs souligné qu’il n’est pas rare que des parachutistes atterrissent dans les potagers.

Franck Motte a encore expliqué au quotidien que « les licenciés reprennent après une longue interruption, ils n’ont pas pu sauter depuis le mois d’octobre. Alors on fait attention. On fait systématiquement un rappel des règles de sécurité, on limite les groupes, on y va progressivement ».

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