Un nouveau médicament prometteur contre le VIH

Micrographie électronique à balayage du VIH-1 (en vert) à partir de lymphocytes cultivés. Cette image a été colorée pour mettre en évidence des caractéristiques importantes. Plusieurs bosses rondes sur la surface des cellules représentent des sites d’assemblage et le bourgeonnement des virions.
Photo: wikimedia
Malgré toute la gamme de médicaments, les personnes atteintes du VIH sont encore dans la catégorie des malades en phase terminale. Cependant, contenir la propagation du virus et prolonger la durée de vie de ces patients est aujourd’hui tout à fait réel. La découverte récente de scientifiques américains est une autre étape qui nous rapproche de cet objectif.
Malheureusement, la thérapie antirétrovirale ne permet pas une guérison complète du VIH, mais peut réduire le virus de manière significative. Ceci est rendu possible avec un traitement moderne qui utilise des médicaments antiviraux qui agissent différemment sur le processus de l’activité du VIH. Par exemple, des inhibiteurs de transcriptase inverse, des inhibiteurs de la protéase (IP), des inhibiteurs de fusion, des inhibiteurs de l’intégrase.
Récemment, des scientifiques de l’Institut Scripps aux États-Unis ont créé un nouveau médicament appartenant au groupe des inhibiteurs de fusion. Les chercheurs ont obtenu des résultats encourageants et pensent que ce médicament pourrait être une alternative à un vaccin contre le VIH. Cette protéine eCD4-LG viole la pénétration de toutes les souches connues du virus.
Lors de la pénétration, le virus intègre son matériel génétique dans l’ADN humain. Le nouveau composé lie le virus à la surface des cellules et ne lui permet pas de pénétrer. Pour que ce médicament arrive à la surface cellulaire, on a utilisé un virus inoffensif. La nouvelle protéine protège contre de fortes doses de virus encore huit mois après l’injection.
INFECTIONS PAR LE VIH
Environ 53% des cas d’infection sont associés à la consommation de drogues, 43% par contact hétérosexuel, 1,5% par contact homosexuel, 2,5% sont des enfants de mères infectées par le VIH. L’OMS recommande de traiter au moins 60 à 80% des personnes infectées par le VIH.
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