Un nouveau-né est abandonné pour son visage «laid» – 44 ans plus tard, le voilà conférencier en motivation

12 février 2019 22:40 Mis à jour: 19 février 2020 20:56

Le jour de la naissance de votre enfant restera à jamais gravé dans votre mémoire. Le premier contact avec l’adorable visage de votre enfant est quelque chose que vous n’oublierez jamais – mais que faire si le visage du bébé est gravement déformé !

C’est l’histoire touchante d’un homme étonnant, né avec un visage « laid » et des jambes déformées, mais malgré ses lourdes malformations congénitales, il a traversé sa vie avec courage et authenticité en donnant un exemple à l’humanité.

Robert Hoge, aujourd’hui âgé de 46 ans, est né à l’âge où il n’y avait pas de scanners pour voir le visage de votre bébé avant l’accouchement ; même si votre enfant présentait des anomalies physiques ou faciales, vous ne pouviez les détecter que lorsque vous les voyez avec vos propres yeux. C’est exactement ce qui s’est passé dans le cas de Robert Hoge.

Lorsque la mère de Robert Hoge, Mary, a vu son cinquième enfant pour la première fois, elle a été secouée au point qu’elle a même refusé de ramener son enfant chez elle.

Sa mère a avoué à sa sœur qu’ « il (était) si laid ». Alors que beaucoup de gens peuvent rapidement condamner cette mère pour avoir parlé de son propre fils d’une manière aussi méchante, d’un point de vue plus compatissant, c’est aussi une situation où elle a dû faire face au choc de donner naissance à un enfant avec des problèmes physiques handicapants. À ce moment-là, elle ne voulait tout simplement pas le ramener à la maison.

La famille, bien sûr, a emmené le petit Robert Hoge à la maison, même après avoir suggéré qu’il soit gardé en institution. Robert Hoge a dû subir plusieurs interventions chirurgicales après sa naissance, l’une d’elles étant l’ablation d’une tumeur faciale qui avait grossi jusqu’à la taille d’une balle de tennis. Il a également dû se faire amputer les deux jambes pour laisser place à des prothèses.

Robert Hoge a expliqué à NPR comment il répondait aux questions gênantes des autres enfants en soulignant ses difformités…

Quand ils lui demandaient « Pourquoi as-tu le nez écrasé ? » ou d’autres questions de ce genre sur son apparence anormale, Robert Hoge répondait simplement et avec assurance : « Je suis né comme ça ». Et neuf fois sur dix, l’interrogatoire n’allait pas plus loin… « Ça les a satisfaits, et ça m’a très certainement satisfait », ajouta Robert Hoge.

Il avait le choix de subir d’autres chirurgies reconstructives pour cacher les marques laissées par les chirurgies passées, mais à l’âge de 14 ans, il s’y est opposé. « Nous avons fini par parler de certains des séquelles potentielles des opérations, et parce qu’on projetait de me rapprocher un peu plus les yeux, il y avait une chance – et une chance importante – que je devienne aveugle », dit-il.

Après avoir subi 24 opérations chirurgicales jusqu’à ce moment de sa vie, il a décidé d’arrêter – il était à l’aise avec sa façon d’être.

Robert Hoge n’a pas laissé son apparence être un obstacle dans sa vie. À 30 ans, il se marie et devient père de 2 filles.

Robert Hoge a passé son temps comme auteur et conférencier en motivation, et il a même été conseiller politique de l’ancien Premier ministre et du Vice-Premier ministre du Queensland.

Ses expériences de vie jusqu’à aujourd’hui ont servi de base à un livre qui a été publié en 2013 : il est l’auteur d’un livre intitulé Ugly, détaillant son parcours de vie et ses différentes épreuves dans la vie.

Robert Hoge veut que les enfants se sentent à l’aise avec toutes sortes de personnes, peu importe leur apparence.

Dans un article qu’il a écrit pour Mamamia, Robert résume le message qu’il veut transmettre aux jeunes enfants aux prises avec des différences d’apparence physique. « Nous devons exposer les enfants à la beauté et à la diversité des gens et de l’humanité – à toutes sortes de personnes, des belles comme des laides. Les enfants doivent comprendre que la plupart d’entre nous se sont sentis beaux, laids, intelligents ou simplement boutonneux à un moment ou à un autre. Ensuite, ils doivent comprendre que personne n’est juste beau, laid, intelligent, boutonneux, ou pauvre, ou un coureur rapide, ou lié à un fauteuil roulant. C’est que personne n’est juste une de ces choses. »

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