Une nouvelle université financée par Soros pour lutter contre le changement climatique et le nationalisme

Par Epoch Times
3 février 2020 19:14 Mis à jour: 3 février 2020 19:14

Le financier milliardaire américain George Soros dit qu’il prévoit de dépenser 1 milliard de dollars pour fonder une université mondiale pour lutter contre le changement climatique et le nationalisme en plein essor dans le monde, deux choses qui, selon lui dans un récent discours« menacent la survie de notre civilisation ».

Principal bailleur de fonds de la gauche activiste aux États-Unis et contributeur considérable du Parti démocrate, le financier hongrois de 89 ans a annoncé son ambitieux nouveau plan le 23 janvier lors de la réunion mondialiste annuelle des chefs d’entreprise d’élite connue sous le nom de Forum économique mondial à Davos, en Suisse. M. Soros est un dur détracteur du président Donald Trump.

Selon l’organisation philanthropique de George Soros, Open Society Foundations (OSF), le projet, appelé Open Society University Network (OSUN), « intégrera l’enseignement et la recherche des établissements d’enseignement supérieur du monde entier », tout en proposant des cours et des programmes de diplômes conjoints et en réunissant des étudiants et des professeurs de facultés de différents pays par le biais de discussions en personne et en ligne.

M. Soros espère que d’autres feront également un don pour encourager cette initiative.

Le président d’OSF est Patrick Gaspard, qui était alors le directeur politique du président Barack Obama à la Maison-Blanche. Avant cela, il était vice-président exécutif de la section locale 1199 du Syndicat international des employés de service (SEIU) à New York.

Le but d’OSUN est de fournir une plate-forme internationale pour l’enseignement et la recherche, qui sera lancée par un partenariat de l’université d’Europe centrale (CEU) fondée par M. Soros, et du Bard College d’Annandale-on-Hudson, New York. La CEU et Bard travailleront à leur tour avec l’Université d’État de l’Arizona axée sur l’enseignement à distance et d’autres écoles telles que l’université américaine d’Asie centrale au Kirghizistan et l’université BRAC au Bangladesh.

Leon Botstein, le président du Bard College, deviendra le chancelier de l’OSUN.

Au moment de la publication, la porte-parole de l’OSF, Laura Silber, n’avait pas répondu aux demandes de commentaires d’Epoch Times.

La militante et universitaire conservatrice Tina Trent, ancienne candidate à l’Assemblée générale de Géorgie, a déclaré à Epoch Times que l’annonce de M. Soros faisait partie de son plan à long terme pour faire avancer sa politique radicale.

« La stratégie de M. Soros a toujours consisté à enrôler des universités comme chevaux de Troie dans sa croisade mondiale pour saper les droits des citoyens à définir et à défendre leurs propres intérêts nationaux », a déclaré Mme Trent.

« En Europe, il a fondé la CEU comme base d’opérations, finançant l’école, ses universitaires, ses professeurs et ses étudiants afin de couvrir le continent avec ses ambitions de prédilection : un gouvernement mondial, dirigé par des bureaucrates non élus issus de ses écuries d’universitaires sélectionnés. »

George Soros a déclaré à Davos : « Notre meilleur espoir réside dans l’accès à une éducation de qualité, en particulier une éducation qui renforce l’autonomie de l’individu en cultivant la pensée critique et en mettant l’accent sur la liberté académique. »

« Je considère l’Open Society University Network comme le projet le plus important et le plus durable de ma vie, et je voudrais qu’il soit mis en œuvre pendant que je suis encore là. »

Selon OSF, M. Soros a fait don de plus de 32 milliards de dollars au cours des 30 dernières années « à des causes d’éducation et de justice sociale ».

Dans son discours suisse, M. Soros a décrit une litanie de préoccupations dont OSUN pourrait s’occuper et a vivement critiqué le président Trump.

Le nationalisme, « le grand ennemi de la société ouverte », est ascendant, a-t-il dit. Cela a conduit, entre autres, au Brexit, qu’il a décrit comme « nuisible à la fois à la Grande-Bretagne et à l’UE », ainsi qu’au nationalisme hindou en Inde, et à la montée du politicien italien Matteo Salvini, qu’il a appelé « le futur dictateur de l’Italie ».

M. Soros a décrit Donald Trump comme « un escroc et le pire narcissique voulant que le monde tourne autour de lui ». Il a également attaqué les partisans du président aux États-Unis, les accusant de créditer « sa réalité fabriquée », qui « a transformé son narcissisme en une maladie maligne ».

Les vues de M. Soros sur la République populaire de Chine ont évolué ces dernières années.

En 2010, il a déclaré : « Aujourd’hui, la Chine a non seulement une économie plus vigoureuse, mais aussi un gouvernement qui fonctionne mieux que les États-Unis. »

Cependant, à Davos cette année, il a exprimé ses préoccupations au sujet de la Chine, affirmant que sa politique économique a perdu sa flexibilité et son inventivité.

M. Soros a également mis en garde contre l’utilisation de « l’intelligence artificielle pour obtenir un contrôle total ».

La mise en œuvre intégrale du système de crédit social « fera naître un nouveau type de système autoritaire et un nouveau type d’être humain prêt à renoncer à son autonomie personnelle pour éviter les ennuis. Une fois perdue, l’autonomie personnelle sera difficile à récupérer », a-t-il déclaré.

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