Paris : il massacre sa mère et sa voisine, les policiers le retrouvent nu en train de prier en arabe près des victimes

Par Paul Tourège
2 octobre 2020 11:26 Mis à jour: 2 octobre 2020 11:26

Connu des services de police et des services psychiatriques, le suspect de 28 ans avait déjà fait l’objet de plusieurs plaintes et signalements de la part de voisins.

Les faits se sont déroulés dans la soirée du mercredi 30 septembre dans un appartement de la rue Bisson, dans le XXe arrondissement de Paris.

Alertées par un voisin qui avait entendu des cris, les forces de l’ordre sont intervenues peu après 20 h. « À l’origine, on part pour une bagarre familiale », confie un policier dans les colonnes du Parisien.

Une fois sur place, les agents entendent des râles qui s’échappent de l’appartement. Un homme nu, le corps couvert de sang, leur ouvre et se met à hurler avant de claquer la porte.

Les policiers forcent alors la porte du logement et pénètrent à l’intérieur où ils sont témoins d’une scène épouvantable.

Deux femmes – la mère adoptive du suspect, 75 ans, avec laquelle il habitait, ainsi que leur voisine de palier, âgée de 45 ans – sont étendues par terre au milieu d’une fumée épaisse, en partie nues, le corps maculé de sang et couvert de plaies. Un pied de table est enfoncé dans le crâne de l’une des deux victimes, rapporte Le Parisien.

Debout près de la gazinière, l’homme psalmodie des prières en arabe. Selon Valeurs actuelles, il aurait notamment récité la chahada, principale profession de foi de l’islam qui est psalmodiée à différents moments importants de la vie d’un musulman, dont le passage de vie à trépas.

« Il y a eu des plaintes contre lui, des agressions à connotation sexuelle »

Appréhendé par les fonctionnaires de police, le suspect a été transféré à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. Âgé de 28 ans, il était connu des services psychiatriques et avait fait l’objet de multiples signalements de la part des habitants de l’immeuble de la rue Bisson.

« Ça n’aurait jamais dû arriver. Ce jeune était fou. Il y a deux ans, il avait sauté par la fenêtre nu du 2e étage en criant Allahou akbar. Il aurait dû être interné », a déclaré un voisin dans les colonnes du Parisien.

« Nous avons prévenu plusieurs fois le commissariat et les services de psychiatrie. Il y a eu des plaintes contre lui, des agressions à connotation sexuelle, un départ de feu en mai dernier dont on soupçonnait qu’il en soit l’auteur, une agression sur la gardienne. Les gens en avaient peur », renchérit un membre du conseil syndical.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête et le 2e District de police judiciaire (DPJ) a été saisi.

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