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Paris : le portrait du policier Ahmed Merabet dégradé, une enquête est ouverte

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L’œuvre représentant Ahmed Merabet, réalisée par le street-artiste C215, trône sur un boîtier électrique du boulevard Richard Lenoir (9e), à l’endroit où le policier a été tué à bout portant le 7 janvier 2015, quelques minutes après l’attaque de l’hebdomadaire Charlie Hebdo.

Photo: : ERIC FEFERBERG/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Une enquête a été ouverte après la découverte mardi à Paris de l’inscription raciste « bicot » sur un portrait au pochoir du policier Ahmed Merabet, froidement assassiné par l’un des frères Kouachi en janvier 2015, a appris mercredi l’AFP auprès du parquet de Paris.
Cette enquête a été ouverte mardi pour dégradation d’un bien destiné à l’utilité publique et injure publique à caractère raciste. Elle a été confiée au commissariat du 9e arrondissement de Paris.
L’inscription « bicot » a été écrite au marqueur noir sur le front du policier.
« Le portrait d’Ahmed a été nettoyé et restauré. Merci pour votre vigilance et votre soutien à la préservation de la mémoire d’Ahmed Merabet. Je m’y suis engagé : j’entretiendrai ce portrait tant que je le pourrai. Pensées à sa famille, sa mère, sa sœur », a tweeté Christian Guémy, alias C215.

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Plainte déposée par la préfecture
L’œuvre représentant Ahmed Merabet, réalisée par le street-artiste C215, trône sur un boîtier électrique du boulevard Richard Lenoir (9e), à l’endroit où le policier a été tué à bout portant le 7 janvier 2015, quelques minutes après l’attaque de l’hebdomadaire Charlie Hebdo.
La préfecture de police a également annoncé déposer plainte sur Twitter. « Le préfet de Police dépose plainte contre les individus qui ont souillé la plaque commémorative de notre collègue, le policier Ahmed Merabet, tué par des terroristes lors de l’attentat de #Charlie Hebdo ».

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En juillet 2020, le préfet Didier Lallement avait déjà porté plainte lorsque la plaque officielle en mémoire d’Ahmed Merabet avait été dégradée avec des inscriptions au marqueur vert : « oui », « d’acc » « mais encore ? », « les terroristes c’est eux ».
 

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