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Paris : le préfet de police interdit la manifestation pour la Palestine prévue samedi

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Des manifestants pro-palestiniens pulvérisent des fumigènes aux couleurs du drapeau palestinien, sur la place de la République à Paris, lors d'une manifestation interdite contre l'opération militaire d'Israël à Gaza et en soutien au peuple palestinien, le 26 juillet 2014.

Photo: : KENZO TRIBOUILLARD/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le préfet de police de Paris a pris un arrêté d’interdiction le 13 mai de la manifestation en soutien au peuple palestinien prévue samedi à Paris, « conformément » à la demande du ministre de l’Intérieur, a indiqué la préfecture dans un tweet. 
Plus tôt jeudi, Gérald Darmanin avait demandé au préfet d’interdire cette marche prévue le samedi 15 mai à 15h du quartier Barbès dans le 18e à la place de la Bastille (nord-est parisien) en raison des « graves troubles à l’ordre public constatés en 2014 ».
Pour motiver son arrêté, le préfet Didier Lallement indique notamment qu’il « existe un risque sérieux que les affrontements entre Palestiniens et forces de l’ordre israéliennes se transportent sur le territoire national », occasionnant « des troubles graves à l’ordre public ».

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« Anticiper les risques de débordement »
Dans un télégramme envoyé à l’ensemble des préfets, M. Darmanin rappelle « le précédent du 19 juillet 2014 à Paris ». Il demande aux préfets de « mobiliser les services de renseignement » pour « assurer le suivi » des rassemblements et « anticiper les risques de débordement ».
Et de « ne pas hésiter » à « interdire » les manifestations si leurs déclarations sont « hors délai », représentent un risque de « troubles à l’ordre public » ou ne « respectent pas les règles de l’état d’urgence sanitaire ».
En juillet 2014, plusieurs manifestations avaient été organisées en France, pour dénoncer l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. Le 19 juillet notamment, plusieurs milliers de manifestants avaient bravé l’interdiction de manifester à Barbès. Le rassemblement avait dégénéré rapidement, laissant place à des heures d’émeutes urbaines.